Hilda Ram

Hilda Ram
Biographie
Naissance
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AnversVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
AnversVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maria Mathilda RambouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Mathilda RambouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Archives conservées par
Maison des lettres[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Maria Mathilda Ramboux, née Hilda Ram le à Anvers et morte le dans cette même ville, est une écrivaine belge, active dans le mouvement flamand et le mouvement féministe catholique.

Biographie

Jeunesse et formation

Maria Mathile Ramboux naît le à Anvers, dans une famille aisée de huit enfants dont le père est soldat. Elle étudie à l'école pour professeurs de Wavre-Notre-Dame puis à l'Institut des Ursulines d'Upton, près de Londres. pour apprendre l'anglais[2].

Carrière

Ram travaille d'abord comme répétitrice privée et à l'Institut Anna Bijns, mais sa santé fragile l'oblige à arrêter. Elle se consacre alors à l'écriture. Son premier recueil de poèmes, Een Klaverken uit ’s Levens Akker, publié sous le pseudonyme Hilda Ram, paraît en 1884 et connaît un joli succès. En 1890, elle obtient le prix Staatsprijs voor Poezie pour Gedichte[3]. Ses mentors sont, entre autres, Pol de Mont et Jan van Droogenbroeck.

Entre 1894 et 1899, elle publie Wonderland avec Maria-Elisabeth Belpaire, un recueil en cinq volumes de nouvelles et de comtes de fées pour la jeunesse[4]. En 1897, elles créent ensemble l'Extension universitaires pour femmes, un cours de niveau universitaire accessible aux femmes. En 1899, elles fondent le Cercle Constance Teichmann pour promouvoir l'utilisation de la langue flamande auprès des femmes de la classe aisée[5]. Elles créent le magazine littéraire Dietsche Warande en Belfort et Ram siège au premier comité éditorial. Sa santé se dégrade ensuite et elle ne continue pas sa collaboration dans le journal[3].

Elle est membre du cercle catholique flamingant Eigen Leven, chevalier de l'ordre de Léopold et membre du conseil d'administration des Davidsfonds[6].

Elle meurt d'un cancer le à Anvers, elle est enterrée à Berchem.

Références

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_13301 »
  2. (nl) « Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 1901 », sur DBNL (consulté le )
  3. a et b Eliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Lannoo Uitgeverij, (ISBN 978-2-87386-434-7, lire en ligne)
  4. (nl) Marie-Elisabeth Belpaire et Hilda Ram, Wonderland: vertellingen, De Seyn-Verhougstraete, (lire en ligne)
  5. (en) Jan de Maeyer, Hans-Heino Ewers et Rita Ghesquière, Religion, Children's Literature, and Modernity in Western Europe, 1750-2000, Leuven University Press, (ISBN 978-90-5867-497-5, lire en ligne)
  6. (nl) « Hilda Ram - Nederlandse Poëzie Encyclopedie », sur nederlandsepoezie.org (consulté le )

Liens externes

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