Henri de Saint-Delis

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Liénard.

Henri de Saint-Delis
Portrait d’Henri de Saint-Delis par Jules Ausset, 1929 Huile sur toile, 46 × 38,4 cm MuMa, Le Havre, inv. A6.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
HesdinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
HonfleurVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Henri de Saint-Delis, pseudonyme de Marie Isidore Henri Liénard de Saint-Delis, né le à Marconne (Pas-de-Calais)[1] et mort le à Honfleur, est un peintre français.

Biographie

Henri de Saint-Delis n'est, de son vivant, connu que de ses amis, peintres comme lui. En effet, toute sa vie il garda ses œuvres, refusant de les exposer, et plus encore à les vendre.

Né dans le Pas-de-Calais, il arrive au Havre avec sa famille à la mort de son père en 1882. Il y fait plus tard son entrée au lycée où son premier camarade de classe est Othon Friesz, celui-là même qui un jour confia qu’« Henri de Saint-Delis est le meilleur d’entre-nous[réf. nécessaire] ». Et lui aussi, comme Friesz justement, mais aussi comme Raoul Dufy, Georges Braque, Raimond Lecourt, Jules Ausset, Albert Copieux, qui tous furent ses amis, suit les cours de l’École des Beaux-arts du Havre du temps de Charles Lhuillier. Puis, à l’instar de ses amis, il va à Paris, choisissant de travailler à l’Académie Julian, mais la tuberculose l’empêche de s’y attarder.

Ainsi frappé par la maladie, il part pour la Suisse où il séjourne trois ans, de 1916 à 1919, à Leysin et où il peint de nombreux paysages de montagnes.

En 1920, il rejoint l’estuaire de la Seine et y demeure jusqu’à sa mort. Ces trente années pendant lesquelles il vit modestement sont exclusivement consacrées à la peinture et à quelques élèves, tels René Piaggi, Gabet, Fischer, Leterreux ou Legros.

Le public ne découvre son œuvre qu’en 1954, cinq ans après sa mort, lors d’une exposition rétrospective organisée par la galerie André Weil à Paris.

Le musée Eugène-Boudin de Honfleur consacrera une exposition à l’œuvre des frères Henri et René de Saint-Delis en [2].

Ses traits nous sont restitués par le portrait qu'en a brossé Jules Ausset en 1929 et que conserve le musée d'Art moderne André-Malraux au Havre[3].

Il est inhumé à Honfleur.

Œuvres

Notes et références

  1. Archives du Pas-de-Calais, registre Marconne 1865-1879, acte de naissance no 6 dressé le 05/04/1878, vue 86 / 261.
  2. « À Honfleur, le musée Eugène-Boudin en quête d’œuvres », Paris-Normandie, .
  3. Musée d'Art moderne André-Malraux, Portrait de Henri de Saint-Delis dans les collections.
  4. Titre donné par Gérard Bonnin

Annexes

Bibliographie

  • Stéphane Crémer, Les Peintres du Havre et de l’estuaire de la Seine, Paris, Éditions Barberousse, .
  • Stéphane Crémer et Jean-Pierre Hamon (dir.), Henri de Saint-Delis, Le Havre, Galerie Jacques Hamon, (ISBN 9782950518507).
  • Gérard Bonnin, Henri et René de Saint-Delis, L'impérieux désir de peindre, Éditions de Laval-d'Aurelle, (ISBN 9782957558704).

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Delarge
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • WorldCat
  • Site des Éditions de Laval-d'Aurelle
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la France