Grégoire Péradzé

Grégoire Péradzé
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Bakurtsikhe (en) (Gourdjaani, Kakhétie, Géorgie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 43 ans)
Camp d'extermination de BirkenauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
გრიგოლ ფერაძეVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
géorgienne
polonaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Étape de canonisation
SaintVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
AuschwitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Fête

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Grégoire Péradzé (გრიგოლ ფერაძე en géorgien), né le à Bakourtsikhé en Kakhétie et mort le à Auschwitz, est un saint des Églises orthodoxes de Géorgie et de Pologne.

Biographie

Après le décès de son père, prêtre orthodoxe, il intègre le petit puis le grand séminaire de Tbilissi, d'où il sort en 1918. Il poursuit ensuite des études de littérature et d'histoire à l'université d'État récemment créée.

Réfugié en Allemagne

En novembre 1921, après l'invasion de la Géorgie par l'Armée rouge, il part en exil en Allemagne. En 1926, il obtient à l'université de Bonn un doctorat sur le thème « L'histoire monastique géorgienne jusqu'en 1064 ». Nommé professeur associé, il entreprend des travaux de recherche, notamment sur le moine géorgien du mont Athos Georges l'Hagiorite (1000-1065).

Réfugié en France

Le , il est ordonné prêtre par le métropolite Germanos, exarque du patriarcat œcuménique, à la cathédrale orthodoxe grecque Saint-Étienne de Paris. Le 31 mai, sa première liturgie en langue géorgienne est célébrée à la paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris, sa dernière le sera en janvier 1939. Entre-temps, il participe à différentes publications, dont Djvari Vazisa (« la croix de sarment » en français).

Réfugié en Pologne

En 1933, il devient professeur de patrologie à la faculté de théologie orthodoxe de l'université de Varsovie. En 1934, il est nommé archimandrite.

Durant les années 1930, il effectue des recherches de manuscrits géorgiens en Europe (Autriche, Bulgarie, Italie, Grèce, Roumanie) et au Moyen-Orient (Palestine, Syrie). Outre le géorgien et le russe, il s'approprie aussi bien des langues modernes (allemand, anglais, arménien) que des langues anciennes (copte, hébreu, latin, syriaque). En 1939, après l'invasion de la Pologne par l'armée allemande, il soutient toutes les personnes inquiétées, qu'elles soient juives, polonaises ou géorgiennes. Il est arrêté le et transféré au camp d'Auschwitz en novembre. Il y décède officiellement le 6 décembre. Certains témoignages affirment qu'il se serait proposé à la place d'autres déportés.

Canonisation

En 1995, Grégoire Péradzé est canonisé, par l'Église orthodoxe de Géorgie et par celle de Pologne.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Grigol Peradze » (voir la liste des auteurs).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Biographical Dictionary of Georgia
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • LCCN
    • GND
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Tchéquie
    • WorldCat
Voir ce modèle.
Grégoire Péradzé
Précédé par Suivi par
Création de l'Église
Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris
1929 - 1942
Vacance
  • icône décorative Portail de la Géorgie
  • icône décorative Portail du christianisme orthodoxe