Giovanni Martinelli

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Giovanni Martinelli
Biographie
Naissance
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MontagnanaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Mount Sinai West (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Artiste lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Adele Martinelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Antonio Martinelli (d)
Bettina Martinelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Site web
www.giovannimartinelli.netVoir et modifier les données sur Wikidata

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Giovanni Martinelli par Carl van Vechten (1939)

Giovanni Martinelli est un ténor d'opéra d'origine italienne et naturalisé américain, né à Montagnana (Vénétie, Italie) le , décédé à New York (États-Unis) le , ayant fait l'essentiel de sa carrière au Metropolitan Opera ("Met") de New York.

Biographie

Fils d'un ébéniste, Martinelli est né dans la même ville qu'Aureliano Pertile. Il étudie la clarinette avant de découvrir sa voix alors qu'il est militaire. Après avoir chanté dans divers théâtres de province à partir de 1908, il débute à Milan en 1910, dans le Stabat Mater de Gioachino Rossini (au Teatro Dal Verme), puis dans trois opéras, Ernani et Un ballo in maschera de Giuseppe Verdi, et Ruy Blas de Filippo Marchetti. En 1911, il chante notamment à Rome (dans La fanciulla del West de Giacomo Puccini, sous la direction d'Arturo Toscanini), à Brescia, à Gênes, à Turin (dans Aida de Verdi), ou encore à Naples (au Teatro San Carlo, dans La fanciulla del West). En 1912, il débute au Royal Opera House — dite "Covent Garden" — de Londres (dans Manon Lescaut de Puccini, Aida...), à la Scala de Milan et à l'Opéra de Monte-Carlo (sur ces deux scènes, dans La fanciulla del West). En ce dernier lieu, il se produit à nouveau en 1913, dans La fanciulla del West et Tosca de Puccini, et aussi Aida. Cette même année 1913, il chante à Paris (dans Panurge (opéra) de Jules Massenet) et débute aux États-Unis, à Philadelphie.

Il commence alors (en novembre 1913, dans Tosca) une longue collaboration avec le Metropolitan Opera de New York, riche de 926 prestations, dans 36 rôles, jusqu'en 1946. Martinelli s'installe alors aux États-Unis (il devient citoyen américain) et, hors le Met, se produit dans d'autres villes du territoire américain, mais aussi à Buenos Aires. Dès lors, il ne fera que de courtes et rares apparitions en Europe, dans quelques mémorables Otello de Verdi à Paris, et Turandot de Puccini au Covent Garden en 1937. Il se retire de la scène en 1950, et n'apparaît plus que dans des galas, et pour une dernière représentation en 1967, pour chanter le rôle de l'Empereur Altoum (à presque 82 ans !), dans Turandot, à Seattle (comme le fera Di Stefano quelques années plus tard).

Si son répertoire comprend principalement des opéras italiens, il chante également dans des opéras français (ainsi, Carmen de Georges Bizet, dirigé par Toscanini en 1913, ou Faust de Charles Gounod, dirigé par Pierre Monteux en 1917) ou autres — voir la liste sélective ci-dessous —, et participe aussi à des concerts (dont la Messa da requiem de Verdi, dirigée par Tullio Serafin en 1925, ou encore la Missa Solemnis de Ludwig van Beethoven, dirigée par Toscanini en 1935).

« Par sa vaillance et sa longévité, il est le grand modèle du ténor dramatique italien moderne[1] », avec une voix d'une lumière et d'un éclat exceptionnels. Le critique musical André Tubeuf évoque à son sujet un musicien parfait et un chanteur d'une grande noblesse, une « voix indestructible d'énergie, d'une ligne impérieuse, châtiée, avec une diction souveraine et une imagination verbale quasi géniale[2] ». Des captations visuelles permettent de voir son jeu particulièrement extraverti, privilégiant un chant vériste, tout en expression.

Rôles au Met

Giovanni Martinelli vers 1915, interprétant Canio dans Pagliacci de Ruggero Leoncavallo
sélection d'opéras

Notes et références

  1. L'Univers de l'opéra. Œuvres, scènes, compositeurs, interprètes, sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2012, p. 661.
  2. André Tubeuf, Les Introuvables du chant verdien, L'Avant Scène Opéra, hors-série, 1986, p. 132.

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