Gildas Lebeurier

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Gildas Lebeurier
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Biographie
Naissance
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LambézellecVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gildas Édouard Marie LebeurierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Résistant, soldat, mercenaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflits
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Guerre de Corée
Guerre d'Indochine
Guerre du BiafraVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Gildas Lebeurier dit Gil Lebeurier[1], né le à Lambézellec et mort le [2] à Rouen[3], est un résistant et militaire français. Il s'est illustré « dans toutes les guerres menées par la France entre 1940 et 1965 »[1].

Biographie

Dans sa jeunesse, il forme avec des camarades de lycée, dont Émile Guéguen, le maquis de Saint-Laurent[4], un groupe de jeunes résistants qui mène des actions dans la région de Plourin-les-Morlaix[5]. Il rejoint par la suite les Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Plouégat-Guérand[2]. Il participe à la libération de Morlaix en août 1944, puis à des combats vers Lorient en 1945[2]. Intégré au 118e régiment d'infanterie, il s'engage par la suite dans les parachutistes[2].

Il participe à la guerre d'Indochine au sein du 2e BCCP (2e Bataillon colonial de commandos parachutistes) puis à la guerre de Corée avec le bataillon français de l'ONU[2]. Après une charge à la baïonnette avec ses hommes à Wonju[6] — réputée comme la dernière charge de ce type par des combattants français[1] —, il est décoré de la prestigieuse Silver Star américaine[2],[7].

Il participe à l'expédition liée à la crise du canal de Suez en octobre 1956 puis à la guerre d'Algérie[2].

Il dirige à partie de 1960 les nageurs de combat de Saint-Mandrier-sur-Mer[2]. Les tensions liées à « l'affaire algérienne » l'empêchent de poursuivre après 1962 cette aventure[1].

Proche de Jean Mauricheau-Beaupré, il finit sa carrière en Afrique, comme conseiller en sécurité pour les gouvernements de Félix Houphouët-Boigny et d'Omar Bongo, et participe à la guerre du Biafra[2].

Il est blessé de nombreuses fois au combat[2]. Il est Grand Officier de la Légion d'Honneur en 2005[1],[2] et titulaire de nombreuses décorations dont la Croix de guerre 1939-1945 (2 citations), la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (11 citations), la Croix de la Valeur militaire et la médaille des blessés de guerre[8]. Un site d'entraînement pour parachutistes au combat en zone urbaine est nommé en son honneur à Saint-Pierre[9].

Notes et références

  1. a b c d et e « Un grand soldat vient de nous quitter », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j et k « Résistant breton, para, patron des nageurs de combat, homme de l'ombre : Gildas Lebeurier est mort le 2 juin », sur Ouest-France (consulté le ).
  3. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  4. « Nécrologie : le colonel Emile René Guéguen » Accès payant, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  5. « Gildas Lebeurier. Pilier de la résistance locale » Accès payant, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  6. « Bataille de Wonju », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  7. http://www.bataillon-coree.com/images/DECEDES/LEBEURIER.pdf
  8. « La disparition du chef de bataillon Gildas Lebeurier », sur lunion.fr (consulté le ).
  9. « Inauguration du village de combat Lebeurier », sur rpima2.terre.defense.gouv.fr (consulté le ).
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