Germania Socialista

Germania Socialista
Histoire
Fondation
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Dissolution
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Cadre
Type
Parti politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 EspagneVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Idéologie
Marxisme, valencianisme, écologisme, féminismeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Germania Socialista (en catalan ; « Confrérie » ou « Fraternité socialiste » ; en sigle GS) est un groupe politique valencien marxiste révolutionnaire, fémininiste, écologiste et valencianiste fondé en 1970 dans la clandestinité, héritier du Partit Socialista Valencià[1].

Son fondateur et sa principale figure est Josep Vicent Marquès, auteur du manifeste programmatique du groupe, intitulé Per què com a marxistes som valencianistes[2],[3] (« Pourquoi en tant que marxistes nous sommes valencianistes »).

Parmi ses membres figuraient Celia Amorós, Gustau Muñoz et Damià Mollà (es)[4].

Comme le Partit Socialista del País Valencià, il était principalement implanté dans les secteurs antifranquistes de l'université de Valence[5].

GS considère les Valenciens comme un peuple pouvant revendiquer le droit à l'autodétermination, sans toutefois estimer qu'il satisfaisait pas aux exigences historiques pour être considéré comme une nation[6].

En 1977, le groupe intègre le Movimiento de Liberación Comunista/Moviment d'Alliberament Comunista (« Mouvement de libération communiste » en castillan et en catalan ; MLC-MAC) ; les anciens membres de GS mettent fin à leur activité à l'automne 1978[7].

Notes et références

  1. ↑ Ferré Trill 2022, p. 71, 125-149, 189-192.
  2. ↑ Ferré Trill 2022, p. 125.
  3. ↑ Català 2012, p. 551.
  4. ↑ Ferré Trill 2022, p. 103, 118.
  5. ↑ Català 2012, p. 527.
  6. ↑ Mollà et Mira 1986, p. 173-180.
  7. ↑ Ferré Trill 2022, p. 405.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (ca) Lluís Català, Fonaments de la identitat territorial amb especial atenció a la identitat nacional. El cas valencià: Discuros polícitcs sobre la identitat valenciana entre els militants de base del Bloc, EUVP i PSPV-PSOE (thèse de doctorat en sociologie), Sant Vicent del Raspeig, Universitat d'Alacant, (lire en ligne)
  • (ca) Andrés Gomis Fons (dir.) et Vicent Galiana i Cano (dir.), Classe obrera i qüestió nacional : Germania Socialista, Institució Alfons el Magnànim-Centre Valencià d'Estudis i d'Investigació, (ISBN 978-84-7822-813-3)
  • (ca) Xavier Ferré Trill, Temps de Germania Socialista (1970-1977), l'origen del sobiranisme polític valencià, Tirant humanidades, (ISBN 978-84-19071-90-3)
  • (ca) Damià Mollà et Eduard Mira, De impura natione: el valencianisme, un joc de poder, Tres i Quatre, , 239 p. (ISBN 8475021786)
  • (ca) Vega Rodríguez-Flores Parra, « Nació i classe. L'Esquerra radical en la Transició valenciana », dans Ferran Archilés i Cardona (coord.), Transició pólitica i qüestió nacional al País Valencià, Catarroja, Afers, coll. « Fulls de recerca i pensament » (no 67), , 810 p. (ISBN 978-84-92542-41-3, ISSN 0213-1471), p. 665-682

Liens externes

  • (ca) Vicent Àlvarez, « Germania Socialista com referent », Saó,‎ (lire en ligne, consulté le )
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