Georges Cavalier

Georges Cavalier
Biographie
Naissance
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ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 36 ans)
17e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges Louis Marie Alexandre CavalierVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Pipe-en-BoisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Dramaturge, communard, ingénieur des mines, journaliste, ingénieurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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Georges Louis Marie Alexandre Cavalier, dit Pipe-en-Bois (Tours, - Paris 17e, [1]) est un auteur dramatique, journaliste et ingénieur français.

Biographie

Diplômé de l’École polytechnique, il devient ingénieur des Mines. Célèbre activiste républicain du Quartier Latin à Paris, il fonde en 1876 le journal Pipe-en-Bois, surnom dont Jules Vallès, son ancien condisciple au collège et son collaborateur au journal La Rue, s'attribua la paternité.

Collaborateur de la presse d'opposition à l'Empire, secrétaire particulier de Gambetta pendant le siège de Paris en 1870, il devient préfet du Gard sous le Gouvernement de la Défense nationale. Nommé par la Commune inspecteur des jardins publics et directeur des promenades et des jardins de la Ville de Paris, il est emprisonné par les Versaillais à Satory. Traduit en Conseil de Guerre, il est condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie.

Sa peine étant commuée en dix ans de bannissement le 27 novembre 1871, il s'exile quelques jours plus tard à Bruxelles jusqu’à son expulsion en 1875.

Selon Jean-Jacques Lefrère, biographe de Rimbaud, Georges Cavalier rencontre fréquemment Verlaine et Rimbaud durant son exil à Bruxelles[2]. Verlaine a lui-même confirmé ces rencontres avec Rimbaud et Pipe-en-Bois dans son Les Hommes d'aujourd'hui (p. 364).

Il s’installe après 1875, dans le territoire annexé de Mulhouse et, exceptionnellement autorisé à rendre visite à sa mère à Paris, il meurt brutalement [3],[4],[5].

Œuvres

  • Histoire de mon sifflet, 1865
  • Gambetta, 1875[6]
  • L'Enfant devant la famille et la société, 1875
  • Comme en écho, À la Chaudière !, revue, avec Michel Bordet, 1875
  • Les Mémoires de Pipe-en-Bois, 1865, réédité en 1992, chez Champ Vallon (préface et édition de Jean-Jacques Lefrère) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • La Commune à Nouméah, vaudeville en un acte, 1872, réédité en 2002 chez Atlantica

Bibliographie

  • Frédéric Thomas, Georges Cavalier, in Jean-Baptiste Baronian, Dictionnaire Rimbaud, Robert Laffont, Coll. Bouquins, 2014, pp. 128-131).
  • Maurice Choury, La Commune au cœur de Paris: d'après les documents inédit, 1972, p. 54
  • André Gill, Bertrand Tillier, Correspondance et mémoires d'un caricaturiste: 1840-1885, 2006, p. 251
  • Jean-Jacques Lefrère, "Georges Cavalier dit Pipe-en-Bois", préface à Les Mémoires de Pipe-en-bois, éd. Champ Vallon, 1992 (livre édité par Jean-Jacques Lefrère)

Notes et références

  1. Acte de décès à Paris 17e, n° 2075, vue 14/15.
  2. Voir Jean-Jacques Lefrère, Arthur Rimbaud, Fayard, 2001 (pp. 506-507).
  3. Mort de Georges Cavalier, « La Lanterne » 28 octobre 1878
  4. Obsèques de Georges Cavalier au cimetière de Saint-Ouen, « La Lanterne » 29 octobre 1878
  5. Suite des obsèques « La Lanterne » 29 octobre 1878 page 3
  6. Publication d'une conférence faite le 15 mai 1875.

Liens externes

  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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