Fred Adison


Cet article est une ébauche concernant un chef d’orchestre, un chanteur français et le jazz.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Lapeyrère (homonymie).

Fred Adison
Portrait de Fred Adison par le Studio Harcourt en 1941.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Albert Henri LapeyrèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chef d'orchestre, chanteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
Ultraphone, Gramophone, Polydor, Pathé
Genre artistique
JazzVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Orchestre de Fred Adison par le Studio Harcourt en 1941.

Albert Henri Lapeyrère, dit Fred Adison, né le à Bordeaux et mort le à Nice[1], est un musicien, chanteur et chef d'orchestre de jazz français.

Biographie

Orchestre de chanteurs à sketches

Albert Lapeyrère étudie le piano et le violon, avant d'acheter une batterie. Passionné par le jazz, il forme à l'âge de 18 ans avec des copains un petit orchestre de cinq musiciens. En entamant sa carrière, il prend le nom de scène de Fred Adison. Petit à petit, ce groupe musical parcourt la France et finit par investir Paris en 1931. L'orchestre parvient même à sonoriser plusieurs courts métrages muets et des sketches cinématographiques de Charlie Chaplin.

Ce fut, aux côtés de Ray Ventura, voire ensuite Jacques Hélian, l'un des principaux ensembles de chanteurs et orchestre à sketches des années 1930[2].

Parallèlement, de nombreux disques 78 tours sont gravés au cours des années 1930 chez Gramophone (qui furent maintes fois réédités en repiquages améliorés sur microsillons puis CD), et les succès s'enchaînent, avec de nombreux titres, sous une forme amusante et humoristique de comique troupier, voire champêtre de l'époque, rejoignant la musique de divertissement :

  • En cueillant la noisette,
  • Avec les pompiers,
  • Le petit train départemental ou bien encore,
  • Quand un gendarme rit.

De la Taverne Fantasio, il passera au cabaret (dancing) Pigall's, puis au restaurant Chez Maxim's. Il fera ensuite toutes les grandes salles : Lido, Européen, Olympia, Ambassadeurs, Bobino, le Cirque Medrano, le Trianon, l' Étoile, l' A.B.C... Il n'y a pas un établissement qui n'ait voulu, un jour, voir Fred à son programme[3].

Après la guerre, il revient en force avec un nouvel ensemble où se joignent de nouvelles attractions : danseurs de bebop, Django Reinhardt et Sacha Distel (en guitariste). Il inaugure la Grande Brasserie Alsacienne des Champs Élysées dont il est le directeur (car, en plus, c'est un homme d'affaires averti) puis il passe au restaurant Le Cap Horn, à l'Adison Square tout en effectuant des tournées, animant des thés dansants et cela jusqu'au début des années soixante[4].

Orchestre du Cirque Pinder

En 1952, Charles Spiessert, le propriétaire du Cirque Pinder, engage Fred Adison, pour devenir chef de l'orchestre de son cirque[5]. Il en sera le chef d'orchestre pendant dix ans, jusqu'en 1962, accompagnant Luis Mariano et Gloria Lasso lors de leurs tournées avec ce cirque. Il enregistrera aussi à cette époque plusieurs disques de "musique de cirque".

Après, c'est la semi-retraite : petit ensemble, trio dansant, quelques apparitions à la télévision (avec orchestres reconstitués),

Redevenu Albert Adison puis Albert Lapeyrère, Adison finalement s'arrête et s'éteint à Nice le , à l'âge de 87 ans.

Enregistrements

  • Amusez-vous
  • Au lycée Papillon (chantée aussi par Georgius)
  • On a pendu la crémaillère
  • La musique vient par ici (chantée aussi par Ray Ventura)
  • La petite gare
  • Les prénoms effacés
  • Voulez-vous danser Madame ?
  • Spiritisme
  • Vive la musique
  • La Da Da Da
  • Toc Toc, qui vient là ?
  • J'aime Paris
  • Un petit air à la mode
  • Petit Mousaillon
  • Le swing à l'école
  • Sérénade sans espoir
  • Le pensionnaire Fréjus

Filmographie sélective[6]

Notes et références

  1. Archives de la commune de Bordeaux, section 3, acte de naissance no 1002, année 1908 (page 179/256) (avec mention marginale de décès)
  2. « Fred Adison et son Orchestre », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. « Décès de Fred Adison », sur L'Humanité, (consulté le )
  4. « Fred Adison - Biographie », sur www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net (consulté le )
  5. « Pinder en Touraine », sur chez-alice.fr (consulté le ).
  6. « Fred Adison », sur IMDb (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Jacques Hélian (préf. Frank Tenot), Les grands orchestres de music-hall en France : souvenirs et témoignages, Paris, Filipacchi, , 236 p. (ISBN 2850184918 et 978-2-8501-8491-8, OCLC 12536229).
  • Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet et Jean-Claude Klein, Cent ans de chanson française, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Actuels » (no 45), (1re éd. 1972), 447 p. (ISBN 978-2-0200-2915-5 et 978-2-0200-6000-4, OCLC 299371520).

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMusic
    • Discography of American Historical Recordings
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Ciné-Ressources
    • IMDb
    • Unifrance
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Belgique
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la musique
  • icône décorative Portail du jazz
  • icône décorative Portail de Bordeaux