Françoise Larribe

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Françoise Larribe
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Biographie
Naissance
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Nom de naissance
Françoise AndréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Daniel Larribe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Françoise Larribe (née en 1948) est une otage française, enlevée par un commando du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique en septembre 2010 et relâchée en février 2011.

Biographie

Née en 1948, originaire du Gard, fille d'un officier militaire, Françoise André[1] a grandi en Allemagne[2], avant de s'installer à Mialet[3]. Ancienne scoute, elle est engagée au sein de l'Église réformée[3]. Elle suit des études pour devenir animatrice socioculturelle à Bordeaux[3]. En 1972, alors directrice de la maison des jeunes et de la culture de Saint-Céré, elle rencontre Daniel Larribe, qu'elle épouse[3]. Avec lui, elle vit de nombreuses années à Madagascar, au Tchad[2], puis au Niger, où celui-ci travaille comme ingénieur[3]. Elle enseigne pour sa part la peinture aux enfants pauvres[2]. En 2008, ils partent pour la Namibie[2].

Ils reviennent au Niger deux ans plus tard[2]. Le , quelques jours seulement après sa réinstallation[2], elle est faite otage par un commando du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique à Arlit[4]. Alors atteinte d'un cancer et soignée par une chimiothérapie, elle ne peut avoir accès à ses médicaments[4]. Relâchée en après des négociations menées par la direction générale de la Sécurité intérieure, elle est reçue par le président Nicolas Sarkozy[4].

Elle continue toutefois de se battre pour obtenir également la libération de son mari[3]. En 2012, après une lettre « très personnelle » de ce dernier, elle choisit de prendre publiquement la parole en ce sens[3] : elle se dit alors prête à tout, « même à aller chez Drucker »[2]. Elle se plonge dans la lecture du théologien Dietrich Bonhoeffer[3]. Daniel Larribe est finalement relâché à son tour le [5].

Ouvrage

  • Avec Daniel, Marion et Maud Larribe, Un automne dans les Ifogha, Nîmes, chez les auteurs, 2016 (ISBN 978-2-7466-9356-2).

Références

  1. BNF 45183289.
  2. a b c d e f et g Malagardis 2013.
  3. a b c d e f g et h Charrier 2012.
  4. a b et c Joahny 2011.
  5. YAN BARRY, « Nîmes : l'hommage des Gardois à Daniel Larribe, l'ex-otage au Mali », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Sources

  • « Françoise Larribe, une passionnée d'Afrique », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  • Stéphane Joahny, « Le sourire de Françoise Larribe », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne).
  • Pascal Charrier, « Françoise Larribe face au temps suspendu », La Croix,‎ (lire en ligne).
  • (en) Maïa de La Baume, « A Former Hostage Worries for Those Left Behind in the Desert », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  • Maria Malagardis, « Françoise Larribe, à moitié libérée », Libération,‎ (lire en ligne).
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