François de Bourbon-Vendôme

François de Bourbon-Vendôme
Illustration.
François de Bourbon-Vendôme, portrait anachronique tiré du Tableau généalogique des Bourbon, dans la généalogie de la Maison royale de Bourbon par Charles Bernard, Paris, 1644.
Titre
Comte de Vendôme

(18 ans et 9 mois)
Prédécesseur Jean VIII de Bourbon-Vendôme
Successeur Charles Ier de Vendôme
Comte de Saint-Pol

(8 ans et 25 jours)
Avec Marie de Luxembourg
Prédécesseur Marie de Luxembourg
Successeur François Ier de Saint-Pol
Comte de Soissons

(8 ans et 25 jours)
Avec Marie de Luxembourg
Prédécesseur Marie de Luxembourg
Successeur Marie de Luxembourg
Comte de Marle

(8 ans et 25 jours)
Avec Marie de Luxembourg
Prédécesseur Marie de Luxembourg
Successeur Charles Ier de Vendôme
Biographie
Dynastie Maison de Bourbon-Vendôme
Date de naissance
Lieu de naissance Vendôme
Date de décès
Lieu de décès Verceil
Sépulture Collégiale Saint-Georges, Vendôme
Père Jean VIII de Bourbon-Vendôme,
comte de Vendôme
Mère Isabelle de Beauvau
Conjoint Marie de Luxembourg
Enfants Charles
Jacques
François
Louis
Antoinette
Louise
Résidence Château de Vendôme

Château de La Fère

Château de Ham


François de Bourbon-Vendôme
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François de Bourbon, né en 1470 à Vendôme et mort le à Verceil, comte de Vendôme (1477-1495), fils de Jean VIII et d'Isabelle de Beauvau, il est un descendant à 7e génération en ligne masculine du roi Saint-Louis et l'arrière-grand-père également en ligne masculine du roi Henri IV de France.

Biographie

Âgé de sept ans à la mort de son père, il est placé sous la tutelle de son beau-frère Louis de Joyeuse. En 1484, le roi Charles VIII, par ordonnance royale, fait directement dépendre Vendôme de la Couronne, le soustrayant de la vassalité de l'Anjou, qui vient d'ailleurs d'être réuni à la Couronne.

Le 8 septembre 1487, François, selon la volonté du roi, épousait par contrat Marie de Luxembourg qui lui donna six enfants en sept ans de mariage ; Il ne connaîtra sans doute pas sa dernière fille Louise, future abbesse de Fontevrault, née vraisemblablement après son départ pour l’Italie.

François de Bourbon accompagna le roi dans les guerres d'Italie et, par sa valeur et sa prudence, contribua à la victoire de Fornoue (1495), mais le comte meurt peu après à Verceil le à l'âge de 25 ans. Philippe de Comines, de son côté, précisait qu’il était venu en poste parce qu’il "était bruit qu’il y devait avoir bataille, car il n’avait pas fait le voyage d’Italie avec le roi". Une phrase ambigüe qui peut aussi bien laisser sous entendre que François de Bourbon n’étant pas parti en même temps que le roi pour sa campagne d’Italie l’avait donc peut-être rejoint à Fornoue et plus sûrement à Verceil.

Description de l’époque

André de La Vigne dira de lui qu’il était "l’escarboucle des princes de son temps en beauté, bonté, humanité, sagesse, douceur et bénignité[…]"

Philippe de Comines, de son côté, précisait qu’il était beau personnage, jeune et sage

Funérailles

Des obsèques encore rarement égalées

Le roi le pleura avec toute la cour qui le regardait comme un des princes les plus beaux et les plus accomplis de son temps. André de La Vigne dira que "le roi en fut si mari qu’il n’était aucun qui le pût réconforter[…]".

Ses obsèques furent célébrées le mardi 6 octobre (1495) dans l’église cathédrale Saint-Eusèbe de Verceil, avec une magnificence extraordinaire, par ordre et aux dépens du roi qui commanda que tout fût aussi solennellement observé que s’il eût été son propre frère. L’ordre qui fut tenu au dit enterrement fut tel que toutes choses furent observées et gardées tant en cérémonies, honneurs et révérences, qu’en toutes choses qu’il appartient à un grand seigneur du sang royal, tel qu’il était et proche parent du roi. Son corps couché dans un beau cercueil de plomb couvert de bois avait été embaumé et déposé à l’entrée de son logis. Le cercueil était encore recouvert d’une grande couverture de velours noir décorée d’une grande croix de satin blanc et d’où pendaient, de chaque côté, ses armoiries. Pour parer à tout désordre, le prévôt de l’hôtel du roi et ses archers habillés de deuil s’efforcèrent de faire reculer le peuple venu en nombre pleurer le défunt.

Le cortège était composé de gens d’église requis par le roi pour accompagner le corps, à savoir les quatre ordres mendiants : les Cordeliers, les Jacobins, les Carmes et les Augustins, venus en grand nombre, accompagnés des abbés, prieurs, moines blancs et noirs des religions de Saint- Benoît, de Citeaux, eux-mêmes suivis, en bon ordre, des croix de toutes les paroisses de Verceil et des environs. Puis venaient les enfants de chœur revêtus de surplis précédant une multitude de chapelains, prêtres, vicaires, curés, chanoines, doyens et autres archidiacres, devançant à leur tour les cardinaux petri ad vincula (Giuliano della Rovere de l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Rome, le futur pape Jules II), de Gênes, de Saint-Malo, Georges d'Amboise l'archevêque de Rouen qui fit l’office ce jour, l'archevêque d’Embrun et les évêques d'Angers (confesseur du roi), de Cornouaille, de Lyon et de plusieurs autres… Comme il convenait à un grand seigneur de sang royal, le cercueil porté par douze gentilshommes, encadré par deux huissiers tenant une masse d’argent aux armes du Bourbon, était accompagnés d’un grand nombre de gentilshommes très affligés, maîtres d’hôtel, valets de chambre, écuyers, échansons, pages et autres personnels du train de sa maison, tous habillés de deuil. Des gens désignés à cet effet portaient des torches, cierges et luminaires tous frappés également aux armes de François de Bourbon.

Plusieurs gentilshommes de haut rang présentaient respectivement son heaume timbré, son écu, sa cote d’armes, son épée, son étendard, son guidon et son enseigne, puis venaient encore ses trompettes et clairons (tous silencieux, en signe de recueillement), des huissiers et des chevaucheurs (ses messagers).

Les cordons d’un poêle de drap d’or (rajouté pour le cortège) étaient tenus par Messieurs de Brézé, de Foix, de Ligny et de Guise. Puis, suivant immédiatement le corps de François, marchaient en bon ordre, M Louis de Vendôme prince de la Roche-sur-Yon (son frère), Monsieur d’Orléans le futur Louis XII, Engilbert de Clèves comte de Nevers, son beau-frère, l’époux de sa sœur Charlotte, M le prince d'Orange, M de Brézé dit le jeune, M le grand bâtard de Bourbon Mathieu de Bourbon, M de La Grutuze, M le maréchal de Gié (commandant l’avant-garde de l’armée française à Fornoue),François II d'Orléans-Longueville le comte de Dunois, suivaient Louis II de La Trémoille vicomte de Thouars (commandant le corps de bataille à Fornoue), Louis de Hallwin seigneur de Piennes, chambellan du roi, Jacques de Vendôme le Vidame de Chartres, prince de Chabannais et plusieurs autres grands seigneurs de France de la Maison du roi et de l’armée. Puis selon la volonté de Charles VIII , les cent gentilshommes de son hôtel et ses cent pensionnaires défilèrent clôturant le cortège. La foule fut si dense, nous dit-on, qu’il fût bien difficile, ce jour-là, de circuler dans les rues de Verceil.

Monseigneur de Rouen fut commis pour la cérémonie et ce fut sans nul doute l’un des plus beaux et somptueux services qu’on vit jamais faire de par de là en France, ni autre part et où il avait plus de grands gens car toute la noblesse de France, au moins la plus grande partie y était…Le nombre important, tant d’ecclésiastiques que de hauts et nobles personnages, par delà les Alpes, en pays conquis mais plus ou moins hostile à la présence française, était en effet assez inattendu. Il est vrai que beaucoup d’entre eux avaient suivi le roi dans ses conquêtes. Quant le service fut dit, le corps du François, toujours accompagné d’une grande partie de ses gentilshommes portant ses armes, quitta alors la ville de Verceil.

Le retour à Vendôme

Mausolée de François de Bourbon-Vendôme et de Marie de Luxembourg dans la collégiale Saint-Georges au Château de Vendôme.

Puis le corps fut convoyé par tous les gens de sa maison et autres grands seigneurs, lesquels passèrent les Monts (les Alpes) et arrivèrent à Moulins où Pierre de Bourbon, duc de Bourbon et Anne de France dame de Beaujeu, sœur du roi firent faire, à nouveau, un somptueux et grand service. Pour faciliter le transport depuis le Bourbonnais, le dit corps fut mis sur l’eau. On peut penser que le cortège composé d’un grand nombre de religieux psalmodiant, de jour comme de nuit, prières et oraisons pour l’âme du défunt, s’achemina alors sur l’Allier et la Loire, peut être jusqu’à Blois.

Arrivé à Vendôme le 1er novembre 1495, le cercueil fut déposé comme le voulait la coutume dans la chapelle Notre-Dame de Toussaint du Grand Cimetière, hors les murs (alors faubourg Chartrain). La cérémonie de l’inhumation de François de Bourbon eut lieu le lendemain 2 novembre ordonnancée par René d'Illiers, évêque de Chartres, à la demande de Louis de Bourbon (frère du défunt) et de l’évêque d’Évreux, les exécuteurs testamentaires.

Mais alors que le corps du comte de Vendôme devait être présenté, selon le protocole, dans toutes les églises de la ville: Saint-Martin, Saint-Bienheuré, Saint-Lubin, l'abbaye de la Trinité et la toute nouvelle Sainte-Madeleine) avant d’être transporté dans la collégiale Saint-Georges du château, Louis de Crevant, abbé de la Trinité, dépendant directement de la papauté, refusait l’entrée de l’évêque de Chartres en son église de peur de donner atteinte à ses privilèges d’exemption. René d’Illiers, ne désirant que satisfaire Messieurs les exécuteurs testamentaires et qu’il n’entendait pas que cette action apportât aucun préjudice à l’exemption du monastère ni aucun droit à ses successeurs, parvenait cependant à convaincre Louis de Crevant. Et suivant acte fait en présence des évêques de Thessalonique, d’Évreux, des abbés de Saint-Calais, de la collégiale, de l’Étoile (Authon) et de Milon d’Illiers, sous-chantre de l’église de Chartres, le corps fut toutefois admis dans l’abbaye de la Trinité. Le soir même, le corps de François pouvait enfin reposer dans la collégiale. Son mausolée s’élevant dans la chapelle Notre-Dame (vraisemblablement dans le transept nord) passera, de tous temps, pour l’un des plus remarquables de l’église Saint-Georges. Faisant allusion à ce splendide tombeau qu’il a connu, le chanoine du Bellay écrivait (avant 1676) : "On a sujet d’en attribuer la sculpture à Marie de Luxembourg qui aura voulu rendre ce témoignage de l’amour saint et conjugal qu’elle avait pour son mari" .Mais on pourrait aussi croire que c’est aux dépens du roi Charles VIII qu’il fût fait car après la mort de François, le roi) commanda que toutes les cérémonies se fissent à ses dépenses… Ce qui, effectivement, pourrait expliquer la magnificence du mausolée, même bien avant que sa veuve Marie de Luxembourg (1462-1546) vînt le rejoindre dans la mort le 1er avril 1546 ou 1547.

Enfants

De son épouse Marie de Luxembourg, comtesse de Saint-Pol, il a 6 enfants :

Descendance de Saint-Louis à Henri IV

  • Louis IX Saint Louis
    • Robert de Clermont
      • Louis Ier de Bourbon
        • Jacques Ier de Bourbon-La Marche
          • Jean Ier de Bourbon-La Marche
            • Louis Ier de Bourbon-Vendôme
              • Jean VIII de Bourbon-Vendôme
                • François de Bourbon-Vendôme

Ascendance

Ascendance de François de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Louis Ier de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
16. Jacques Ier de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Marie de Hainaut
 
 
 
 
 
 
 
8. Jean Ier de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Hugues de Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
17. Jeanne de Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Jeanne d'Argies de Catheu
 
 
 
 
 
 
 
4. Louis Ier de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Bouchard VI de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
18. Jean VI de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Alix de Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
9. Catherine de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Jean de Ponthieu
 
 
 
 
 
 
 
19. Jeanne de Ponthieu
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Catherine d'Artois
 
 
 
 
 
 
 
2. Jean VIII de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Raoul VIII de Montfort
 
 
 
 
 
 
 
20. Raoul IX de Montfort
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Isabeau de la Roche-Bernard
 
 
 
 
 
 
 
10. Guy XIII de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Jean de Kergorlay
 
 
 
 
 
 
 
21. Jeanne de Kergorlay
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Marie de Léon
 
 
 
 
 
 
 
5. Jeanne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Guy X de Laval
 
 
 
 
 
 
 
22. Guy XII de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Béatrix de Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
11. Anne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Jean de Laval-Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
23. Jeanne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Isabeau de Tinténiac
 
 
 
 
 
 
 
1. François de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Jean II de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
24. Jean III de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Jeanne de Goulaine
 
 
 
 
 
 
 
12. Pierre Ier de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Jean de Tigny
 
 
 
 
 
 
 
25. Jeanne de Tigny
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Agnès du Plessis
 
 
 
 
 
 
 
6. Louis de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Guillaume Ier de Craon
 
 
 
 
 
 
 
26. Pierre de Craon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Marguerite de Termonde
 
 
 
 
 
 
 
13. Jeanne de Craon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Gaucher de Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
27. Jeanne de Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Marie de Coucy
 
 
 
 
 
 
 
3. Isabelle de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Ferry V de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
28. Ferry VI de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Jeanne d'Avocourt
 
 
 
 
 
 
 
14. Ferry VII de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Philippe de Floranges
 
 
 
 
 
 
 
29. Ermengarde de Floranges
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Alix ou Aleida de Septfontaines
 
 
 
 
 
 
 
7. Marguerite de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Pierre de Jaunay
 
 
 
 
 
 
 
30. Jean de Launay
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Aliénor de Vivonne
 
 
 
 
 
 
 
15. Jeanne de Launay
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Maurice de Germiny
 
 
 
 
 
 
 
31. Allarde de Germiny
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Amicie du Chatel
 
 
 
 
 
 
 

Bibliographie

  • Jean-Claude Pasquier, Le Château de Vendôme, [détail des éditions]
  • Histoire de Charles VIII, roy de France de Guillaume de Jaligny, imprimerie royale de Paris, 1684,
  • Abbé Simon-Histoire de Vendôme et de ses environs, tome premier, Vendôme,1834.
  • Journal local, le Petit Vendômois, article de J-C Pasquier

Notes et Références

Liens externes

  • les Bourbon-Vendôme
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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v · m
Lignée agnatique de Saint-Louis à Louis XIV
  • Louis IX (1214-1270)
  • Robert de Clermont (1256-1317)
  • Louis Ier de Bourbon (1279 - 1342)
  • Jacques Ier de Bourbon-La Marche (1319 - 6/04/1361)
  • Jean Ier de Bourbon-La Marche (1344 - 11/06/1393)
  • Louis Ier de Bourbon-Vendôme (1376 - 1446)
  • Jean VIII de Bourbon-Vendôme (1428 -1477)
  • François de Bourbon-Vendôme (1470 - 1495)
  • Charles IV de Bourbon (2/06/1489 - 25/03/1537)
  • Antoine de Bourbon (22/04/1518 - 1562)
  • Henri IV de France (13/12/1553 - 14/05/1610)
  • Louis XIII (27/09/1601 - 14/05/1643)
  • Louis XIV (5/09/1638 - 01/09/1715)
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