François Jacquet-Francillon

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François Jacquet-Francillon
Biographie
Naissance
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Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Professeur des universités, essayiste, historienVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Le Télémaque, Revue française de pédagogieVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directrices de thèse
Michelle Perrot, Nicole MosconiVoir et modifier les données sur Wikidata
Blog officiel
societe-culture-education.eklablog.com/accueil-c17081615Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Naissances de l'école du peuple (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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François Jacquet-Francillon, né en est un universitaire et historien français spécialiste de l'histoire de l'éducation en France du XIXe siècle au XXIe siècle.

Biographie

François Jacquet-Francillon est d’abord agrégé de philosophie, puis bifurque vers les sciences sociales et devient docteur en histoire ; il entame alors une carrière de professeur en sciences de l'éducation à l'Université Charles-de-Gaulle Lille 3[1]. Il est également co-rédacteur en chef de la Revue française de pédagogie, publiée par l' Institut national de recherche pédagogique (INRP)[1].

Ses travaux, issus de sa thèse de doctorat, portent dans un premier temps sur l'histoire de l'enseignement en France du XIXe siècle à nos jours — incluant notamment le témoignage individuel — pour rendre compte d’une expérience vécue et analysée de l’intérieur[2],[3],[4], examinant l'enseignement mutuel, la rivalité entre clercs et laïques[5], avant l'entreprise de François Guizot et celle de Gustave Rouland. Il considère les écoles de formation dites écoles normales, évoquant les hussards noirs et bien sûr Jules Ferry, s'intéressant à la pédagogie, à l'évolutions des punitions, des châtiments corporels au bonnet d'âne, aux récompenses symboliques ou matérielles[6], ainsi qu'à la mixité dans l'enseignement[7] et aux « conquêtes féminines dans l'enseignement »[8],[9].

Dans un deuxième temps, l'auteur s'intéresse aux questions posées au système éducatif, telles les transformations de la culture scolaire[10], ou le statut et la place de la transmission des valeurs morales à l'école.

Dans un troisième temps, concerné par le récit mémoriel, il publie deux essais sur la vie d'avant déportation de ceux qui mourront durant la shoah, suivis d'un ouvrage replaçant le nazisme dans l'histoire des violences collectives.

  • Une petite école vers 1830.
    Une petite école vers .
  • École publique de garçons de Chastel-Nouvel vers 1880.
    École publique de garçons de Chastel-Nouvel vers .
  • Planche de bons points vers 1830.
    Planche de bons points vers .

Publications

Publications principales

  • Naissances de l'école du peuple : 1815-1870, Paris, les Éditions de l'Atelier-les Éditions ouvrières, coll. « Patrimoine », 1995, (rééd 2018) (OCLC 407018878, présentation en ligne).
  • Instituteurs avant la République : la profession d'instituteur et ses représentations de la monarchie de Juillet au second Empire, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 1999, (rééd 2020) (OCLC 708509950, présentation en ligne).
  • L'enfant comme personne : un fondement culturel de l'Éducation Nouvelle, L'éducation nouvelle, histoire, présence, avenir, dir. A. Ohayon, D. Ottavi, A . Savoye, Peter Lang, Berne, 2004.
  • La naissance de la profession d’instituteur. Éléments pour une sociologie historique, Le Télémaque, n° 28, 2005.
  • avec Ehrenhard Skiera, Décrire, analyser, évaluer les pédagogies nouvelles, Lyon, Institut national de recherche pédagogique, (OCLC 965798155).
  • « Les déterminants sociaux de la réussite scolaire », dans Isabelle Delcambre, Yves Reuter, Didactique du français, le socioculturel en question, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2009, (rééd 2018) (lire en ligne).
  • La morale de l'humanité : enquête sur les univers éducatifs, XVIIIe – XXe siècle, Paris, Hermann, (OCLC 1225566994).
  • Michel Bucsbaum Mémoire d'un déporté, Tours, Transmettre, coll. « Témoignages », (ISBN 9789791092388, OCLC 1313801603).
  • Le siècle de ma famille juive, Tours, Transmettre, coll. « Témoignages », .
  • Le Nazisme dans l'histoire des violences collectives, Paris/21-Beaune, Éditions Kimé, coll. « Histoire, Le sens de l'histoire », , 246 p. (ISBN 9782380720891).

Direction d'ouvrage

  • avec Denis Kambouchner, La Crise de la culture scolaire : origines, interprétations, perspectives, Presses universitaires de France, (ISBN 9782130542421, OCLC 300507100, présentation en ligne).
  • L'éducation et les politiques de la mémoire : Le discours de la mémoire (direction et chapitre d'introduction), Revue française de pédagogie, , 163 p. (ISBN 9782734211433, DOI 10.4000/rfp.1021, lire en ligne).
  • Une histoire de l'école : anthologie de l'éducation et de l'enseignement en France, XVIIIe – XXe siècle, Paris, Retz, , 1055 p. (ISBN 9782725624969, présentation en ligne)[11],[12].

Notes et références

  1. ↑ a et b Le politique doit-il se mêler d’éducation ?, ENS Éditions, (lire en ligne), p. 75 (Les auteurs).
  2. ↑ Gilles Rouet 2002.
  3. ↑ Claude Lelievre 1999.
  4. ↑ Marie-Madeleine Compère 2000.
  5. ↑ Jean-Claude Caron 1999.
  6. ↑ Anne-Marie Chartier 2000.
  7. ↑ Claude Zaidman, Égalité entre les sexes : Mixité et démocratie, Éditions L'Harmattan, , 300 p. (lire en ligne), p. 15.
  8. ↑ Mineke van Essen, Rebecca Rogers, Les enseignantes XIXe – XXe siècles, Service d’histoire de l'éducation, (lire en ligne), p. 15.
  9. ↑ Rebecca Rogers, «  La féminisation de l'enseignement, une histoire de femmes ?  »,  Histoire de l'éducation, no 93 ,‎ (DOI 10.4000/histoire-education.320, lire en ligne).
  10. ↑ Maria Pagoni-Andréani 2007.
  11. ↑ Yves Verneuil (directeur, Bruno Poucet), « Note de lecture: François Jacquet-Francillon, Renaud d’Enfert et Laurence Loeffel (dir.). Une histoire de l’école. Anthologie de l’éducation et de l’enseignement en France XVIIIe – XXe siècle. Paris : Retz, collection « Les usuels Retz », 2010, 1056 p. », Carrefours de l'éducation, vol. 2, no 34,‎ , p. 247 (lire en ligne).
  12. ↑ Michèle Guigue, « Note de lecture:François Jacquet-Francillon. (Dir.). Une histoire de l'école. Anthologie de l'éducation et de l’enseignement en France xviiie-xxe siècle. Paris : Retz, 2010, 1056 pages », Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle, vol. 45, no 3 ,‎ , p. 137 (lire en ligne).

Bibliographie critique

  • Annie Bruter, « Jacquet-Francillon (François), Kambouchner (Denis) (dir.), La crise de la culture scolaire. Origines, interprétations, perspectives »,  Histoire de l'éducation, no 117 ,‎ (DOI 10.4000/histoire-education.615, lire en ligne).
  • Clémence Cardon-Quint, « Jacquet-Francillon François, d’Enfert Renaud & Loeffel Laurence. Une histoire de l’école. Anthologie de l’éducation et de l’enseignement en France, xviiie-xxe siècle » », Revue française de pédagogie, no 178 ,‎ (DOI 10.4000/rfp.3615, lire en ligne)
  • Jean-Claude Caron, « François Jacquet-Francillon, Instituteurs avant la République. La profession d'instituteur et ses représentations de la monarchie de Juillet au Second Empire », Revue d'histoire du xixe siècle, t. 18,‎ , p. 130-132 (lire en ligne).
  • Anne-Marie Chartier, « Jacquet-Francillon (François). - Instituteurs avant la République. La profession d'instituteur et ses représentations, de la monarchie de Juillet au Second Empire », Revue française de pédagogie, vol. 130,‎ , p. 184-186 (lire en ligne).
  • Marie-Madeleine Compère, « François Jacquet-Francillon, Instituteurs avant la République. La profession d'instituteur et ses représentations de la monarchie de Juillet au Second Empire », Annales. Histoire, Sciences sociales, 56ᵉ année, nos 4-5,‎ , p. 1064-1065 (lire en ligne).
  • Basile Ducerf, «  Jean-Yves Rochex, François Jacquet-Francillon, La pédagogie universitaire. Un courant en plein développement », Lectures,‎ (DOI 10.4000/lectures.5224, lire en ligne).
  • Jean-Claude Forquin, « Jacquet-Francillon François & Kambouchner Denis (dir.). La Crise de la culture scolaire : origines, interprétations, perspectives »,  Revue française de pédagogie, no 155 ,‎ (DOI 10.4000/rfp.302, lire en ligne).
  • Claude Lelievre, « Jacquet-Francillon François (1999). - Instituteurs avant la République », Recherche & formation, no 31,‎ , p. 165-166 (lire en ligne).
  • Pierre Meyer, « Jacquet-Francillon (François), D'Enfert (Renaud), Loeffel (Laurence) Une histoire de l'école. Anthologie de l’éducation et de l'enseignement en France, XVIIIe-XXe siècles »,  Histoire de l’éducation, no 133,‎ (DOI 10.4000/histoire-education.2474, lire en ligne).
  • Maria Pagoni-Andréani (numéro thématique : Laïcité, croyances et education, sous la direction de Jean-Paul Martin), « La crise de la culture scolaire, François Jacquet-Francillon et Denis Kambouchner (dir.), 2005 », Spirale. Revue de recherches en éducation, no 39,‎ , p. 185-189 (lire en ligne).
  • Gilles Rouet, « Jacquet-Francillon (François). – Instituteurs avant la République. La profession d’instituteur et ses représentations de la monarchie de Juillet au second Empire  », Histoire de l'éducation, no 93 ,‎ (DOI 10.4000/histoire-education.924, lire en ligne).
  • Sylvain Wagnon, « L’histoire de l'éducation au sein des sciences de l'éducation : un champ de recherche passerelle  », Éducation et socialisation, no 50 ,‎  2018 (DOI 10.4000/edso.5174, lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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