Frédéric Vidal

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Frédéric Vidal
Fonctions
Maire de Nîmes
-
Philippe Eyssette
Conseiller général du Gard
Canton de Nîmes-1
-
Prosper Nègre-Bergeron (d)
Biographie
Naissance
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Villeneuve-de-BergVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Nom de naissance
Charles François Frédéric VidalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Distinction

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Frédéric Vidal (1791-1854) est un homme politique français.

Biographie

Fils d'Antoine Vidal, avocat, procureur du Roi, Frédéric Vidal naît le à Villeneuve-de-Berg[1].

Exerçant la profession de négociant, il entre au conseil municipal de Nîmes en 1830[2] puis devient adjoint au maire, Philippe Eyssette[3]. En 1851, lorsque celui-ci est nommé juge au tribunal civil de Largentière, il est amené à assurer l'intérim[3]. Il est nommé maire en titre le par décret de Louis-Napoléon Bonaparte[3].

Son premier geste est l'inauguration de la fontaine Pradier sur l'Esplanade, en [3]. Il concentre ensuite ses efforts sur la rénovation et la reconstruction des églises de la ville, mais aussi des lieux de culte juifs et protestants[3]. Favorable au Second Empire, il reçoit Louis-Napoléon Bonaparte à Nîmes, en , quelques semaines avant le changement de régime ; il s'agit de la première visite officielle d'un chef d'État français dans la cité depuis Louis XIV[3]. Il lui transmet une pétition de maires le « suppli[ant] » de monter sur le trône, tandis que Louis-Napoléon pose la première pierre de l'église Sainte-Perpétue[3].

Il lance par ailleurs une politique d'aménagement « ambitieuse »[3]. Il tente en vain de faire adopter un projet de restauration de l'aqueduc[3]. En 1853, il entreprend la construction du quartier de la cité Foulc[3]. Il encourage la poursuite des fouilles au temple de Diane par une subvention de 3 000 francs[3].

En 1852, il est aussi élu conseiller général du Gard pour le canton de Nîmes-1.

Il meurt le [1], alors qu'il est toujours en fonctions[3]. Il est remplacé par Philippe Pérouse.

En 1855, Auguste Bosc exécute son buste, aujourd'hui conservé au musée des beaux-arts de Nîmes.

Décoration

Références

  1. a b et c « Cote LH/2706/41 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  2. « Intérêts et faits locaux », Courrier du Gard, 23 décembre 1854, p. 3 (lire en ligne).
  3. a b c d e f g h i j k et l Nectoux-Millaire 2012.

Annexes

Bibliographie

  • Camille Nectoux-Millaire, « Frédéric Vidal », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Lacour, (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 68-69.

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
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