Frédéric-Guillaume IV

Frédéric-Guillaume IV
Friedrich Wilhelm IV
Illustration.
Portrait du roi Frédéric-Guillaume IV.
Titre
Roi de Prusse

(20 ans, 6 mois et 26 jours)
Régent Guillaume
Premier ministre Ludwig Gustav von Thile
Ministre-président Adolf Heinrich von Arnim-Boitzenburg
Ludolf Camphausen
Rudolf von Auerswald
Ernst von Pfuel
Frédéric Guillaume comte de Brandebourg
Otto Theodor von Manteuffel
Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen
Prédécesseur Frédéric-Guillaume III
Successeur Guillaume Ier
Président de l'Union d'Erfurt

(1 an, 6 mois et 3 jours)
Prédécesseur Jean-Baptiste d'Autriche (régent impérial)
Successeur François-Joseph Ier (président de la confédération germanique)
Prince de Neuchâtel

(7 ans, 5 mois et 22 jours)
Prédécesseur Frédéric-Guillaume III
Successeur Fin de la monarchie
Prince héritier de Prusse

(42 ans, 6 mois et 22 jours)
Prédécesseur Frédéric-Guillaume
Successeur Guillaume
Biographie
Dynastie Maison de Hohenzollern
Date de naissance
Lieu de naissance Berlin
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès Potsdam
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Sépulture Friedenskirche
Père Frédéric-Guillaume III
Mère Louise de Mecklembourg-Strelitz
Conjoint Élisabeth de Bavière
Enfants Sans descendance
Religion Calvinisme

Signature de Frédéric-Guillaume IVFriedrich Wilhelm IV

Frédéric-Guillaume IV
Rois de Prusse
modifier Consultez la documentation du modèle

Frédéric-Guillaume IV (en allemand : Friedrich Wilhelm IV), né le à Berlin et décédé le au palais de Sanssouci, est le sixième roi de Prusse de 1840 à sa mort en 1861. Il est le fils aîné et successeur de Frédéric-Guillaume III et de son épouse Louise de Mecklembourg-Strelitz ; il est aussi le dernier prince souverain de Neuchâtel jusqu'en 1847.

En 1840, il est couronné roi de Prusse après le décès de son père. Au début de son règne, il cherche à faire augmenter le pouvoir de l'aristocratie terrienne. Il se détourne des mesures répressives de son père, notamment en ce qui concerne la censure, mais ne laisse pas le pouvoir aux assemblées populaires, préférant une collaboration avec des comités unis. L’événement majeur de son règne reste cependant la révolution de mars à Berlin. Les parlements sont dissous et les nouvelles assemblées proposent au Roi la couronne impériale d’Allemagne. Ce dernier refuse car l’assemblée n’est pas légitime et il est mis fin à la révolution, sans toutefois le bain de sang qui a caractérisé, peu auparavant à Paris, la répression de Cavaignac commandité par la bourgeoisie progressiste française: à Berlin, le vieux général von Wrangel ("Papa Wrangel") se contente de faire défiler ses troupes et de s'adresser aux Berlinois dans leur dialecte, et tout rentre dans l'ordre[1]. À la fin de son règne, le roi est déclaré inapte à régner du fait de l’altération de ses facultés mentales ; c’est alors son frère et héritier, Guillaume, qui assure la régence jusqu’à la mort du roi.

Prince royal

Jeunesse

Portrait du jeune prince héritier Frédéric-Guillaume.

Beaucoup de précepteurs du jeune prince héritier sont des fonctionnaires expérimentés. Certains le marquent à vie, comme Frédéric Ancillon. Frédéric-Guillaume a une expérience militaire dans l'armée contre Napoléon Bonaparte, cependant il est un soldat indifférent. C'est un dessinateur qui manifeste un profond penchant pour les arts. Considéré comme un architecte ceint de la couronne, il prépare directement des projets et assume le suivi de certains autres comme les modifications urbanistiques de Berlin, la création de jardins, comme celui de sa villa italienne à Charlottenhof (avec Lenné), ou l'édification d'églises, de monuments ou de châteaux, comme le château de l'Orangerie. Il est le commanditaire de plusieurs grands artistes allemands, dont l'architecte Karl Friedrich Schinkel qu'il finance pour achever la cathédrale de Cologne, immense entreprise, et la reconstruction du château de Stolzenfels.

Frédéric-Guillaume, que l'on surnomme « le romantique sur le trône » ou encore le « Roi romantique », est passionné par le romantisme et affiche son goût du Moyen Âge. Il fait partager cette passion à ses frères et à ses cousins, propriétaires de plusieurs domaines et châteaux au bord du Rhin, pour leur faire faire des aménagements et des modifications dans un style néo-gothique romantique très découpé.

Mariage et descendance

Il épouse Élisabeth de Bavière en 1823, mais le couple n'a pas d'enfant.

Avec Catherine von Tiesenhausen, petite-fille du maréchal russe Mikhaïl Koutouzov, il sera père de Félix, grand-père à son tour de l'assassin de Raspoutine, le prince Félix Ioussoupov.

Roi de Prusse

Premières années du règne

Frédéric Guillaume IV.

Son arrivée sur le trône à l'âge de quarante-cinq ans, le , soulève d'immenses espoirs. Son penchant pour le romantisme est considéré avec sympathie, cette attirance constituant un garant de l'identité allemande, et un changement est attendu pour en finir avec la politique répressive de son père[2]. En effet, il met fin à la carrière de l'ancien ministre de la justice Karl Albert von Kamptz, rappelle von Boyen au poste de ministre de la Guerre[3], nomme les frères Grimm à l'Académie, et amnistie les prisonniers politiques. Il allège la censure en 1841, libère l'archevêque de Cologne, Mgr Clément-Auguste Droste zu Vischering, pour apaiser ses sujets rhénans, et rétablit l'usage habituel du polonais dans le grand-duché de Posen.

Cependant, inspiré par le piétisme, et influencé par le chancelier autrichien Metternich ou le tsar Nicolas Ier de Russie, son beau-frère, il refuse d'accorder une Constitution à ses sujets.

L'assemblée de Königsberg, empreinte pour cause d'un certain esprit kantien, est la première à lui rappeler les promesses de 1815. Le roi réunit les parlements provinciaux, mais sans véritable effet. Pourtant ceux-ci, notamment ceux de Westphalie, de Prusse et de Coblence, réclament en 1845 de reprendre le débat constitutionnel. À l'occasion de la discussion parlementaire autout du projet de construction du Ostbahn, ligne de chemin de fer reliant Berlin à Königsberg[4], une session du Landtag uni est convoquée : les débats, ayant pour thème principal le montant de la participation de l'État à la construction de cette ligne ferroviaire, sont largement commentés dans la presse, en particulier rhénane, la plus libérale.

En 1848, il renonce à son titre de prince de Neuchâtel en Suisse, à la suite de la révolution qui a secoué la principauté et instauré la république. Il s'y était rendu en visite officielle, en compagnie de son épouse, en 1842.

Après la révolution

« Je dois la prendre ? ou pas ? si ?! » (caricature de 1848).

D'abord opposé à l'unification de l'Allemagne et favorable à une direction autrichienne de l'Allemagne (ce qu'on appelle la « Solution grande-allemande »), il accepte lors des révoltes de 1848 de promouvoir l'unification et la formation d'un gouvernement libéral. Cependant lorsqu'il reprend la situation en main, il fait occuper Berlin par l'armée et dissout l'assemblée en décembre. Lorsque l'assemblée nationale de Francfort lui propose le la couronne d'Allemagne, il la refuse, officiellement car il considère que ce titre ne pourrait lui être accordé que par l'ensemble des princes et rois d'Allemagne, en privé il déclare qu'il « ne la ramasserait pas dans le caniveau ». Lui, roi de droit divin, ne veut pas devenir un roi de droit populaire, élu par les « cordonniers et les gantiers »[5],[6] et « béni par les charcutiers et les boulangers »[7],[8]. Il essaye d'établir l'union d'Erfurt, un rassemblement des États excluant l'Autriche, mais par la reculade d'Olmütz, le , il y renonce face à la résistance autrichienne. En réaction, il oppose une fin de non-recevoir lorsque le jeune empereur François-Joseph Ier d'Autriche demande la main de la princesse Anne de Prusse.

Photographie de Frédéric-Guillaume IV (1847).

Plutôt que de revenir à la règle bureaucratique, Frédéric-Guillaume promulgue alors une nouvelle constitution, instituant le parlement de deux chambres sur le modèle britannique, la chambre haute composée de membres de l'aristocratie et la chambre basse élue selon un système censitaire, dépendant donc des impôts payés. Le roi conserve le droit de nommer tous les ministres et les fonctionnaires et garde ainsi la maîtrise de la bureaucratie et de l'armée. Cette constitution demeure en place jusqu'à la défaite de 1918.

Une congestion cérébrale laisse le roi partiellement paralysé et largement incapable mentalement. Comme il est sans postérité, c'est son frère cadet Guillaume qui assume la régence à partir de 1858, avant de lui succéder sous le nom de Guillaume Ier de Prusse lorsque Frédéric-Guillaume meurt à 65 ans en 1861. Il est enterré dans la crypte de l'église Friedenskirche (église de la paix).

Généalogie

Frédéric-Guillaume IV de Prusse appartient à la première branche de la maison de Hohenzollern. Cette lignée donna des électeurs au Brandebourg, des rois à la Prusse et des empereurs à l'Empire allemand.

Ascendance

Ancêtres de Frédéric-Guillaume IV de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Frédéric Ier de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
16. Frédéric-Guillaume Ier de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Sophie-Charlotte de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
8. Auguste-Guillaume de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. George Ier de Grande-Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
17. Sophie-Dorothée de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg
 
 
 
 
 
 
 
4. Frédéric-Guillaume II de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Ferdinand-Albert Ier de Brunswick-Wolfenbüttel-Bevern
 
 
 
 
 
 
 
18. Ferdinand-Albert II de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Christine de Hesse-Eschwege
 
 
 
 
 
 
 
9. Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
19. Antoinette de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen
 
 
 
 
 
 
 
2. Frédéric-Guillaume III de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Ernest-Louis de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
20. Louis VIII de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Dorothée-Charlotte de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
10. Louis IX de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Jean-Reinhard III de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
21. Charlotte de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Dorothée-Frédérique de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
5. Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Christian II de Birkenfeld-Bischweiler
 
 
 
 
 
 
 
22. Christian III de Deux-Ponts-Birkenfeld
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Catherine-Agathe de Ribeaupierre
 
 
 
 
 
 
 
11. Caroline de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Louis-Crato de Nassau-Sarrebruck
 
 
 
 
 
 
 
23. Caroline de Nassau-Sarrebruck
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Henriette-Philippine de Hohenlohe-Langenbourg
 
 
 
 
 
 
 
1. Frédéric-Guillaume IV de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Adolphe-Frédéric Ier de Mecklembourg-Schwerin
 
 
 
 
 
 
 
24. Adolphe-Frédéric II de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Marie-Catherine de Brunswick-Dannenberg
 
 
 
 
 
 
 
12. Charles-Louis-Frédéric de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Christian-Guillaume de Schwarzbourg-Sondershausen
 
 
 
 
 
 
 
25. Christiane-Émilie de Schwarzbourg-Sondershausen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Antonie-Sibylle de Barby-Muhlingen
 
 
 
 
 
 
 
6. Charles II de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Ernest III de Saxe-Hildburghausen
 
 
 
 
 
 
 
26. Ernest-Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Sophie-Henriette de Waldeck
 
 
 
 
 
 
 
13. Élisabeth-Albertine de Saxe-Hildburghausen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Georges-Louis d'Erbach-Erbach
 
 
 
 
 
 
 
27. Sophie-Albertine d'Erbach-Erbach
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Amélie-Catherine de Waldeck-Eisenberg
 
 
 
 
 
 
 
3. Louise de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Ernest-Louis de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
28. Louis VIII de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Dorothée-Charlotte de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
14. Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Jean-Reinhard III de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
29. Charlotte de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Dorothée-Frédérique de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
7. Frédérique de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Jean-Charles-Auguste de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg
 
 
 
 
 
 
 
30. Christian-Charles-Reinhard de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Jeanne-Madeleine de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
15. Marie-Louise de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Georges-Louis de Solms-Rödelheim
 
 
 
 
 
 
 
31. Catherine-Polyxène de Solms-Rödelheim
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Charlotte-Sophie d'Ahlefeld
 
 
 
 
 
 
 

Articles connexes

  • Frédéric-Guillaume II de Prusse (grand-père paternel)
  • Charles II de Mecklembourg-Strelitz (grand-père maternel)

Friedrich Nietzsche tenait ses deux prénoms Friedrich et Wilhelm du fait qu'il était né un 15 octobre comme Frédéric-Guillaume IV.

Bibliographie

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • British Museum
    • National Portrait Gallery
    • RKDartists
    • Royal Academy of Arts
    • Te Papa Tongarewa
    • Union List of Artist Names
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Music Score Library Project
    • Bayerisches Musiker-Lexikon Online
    • MusicBrainz
    • Répertoire international des sources musicales
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Brockhaus
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Dizionario di Storia
    • Enciclopedia De Agostini
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Hrvatska Enciklopedija
    • Nationalencyklopedin
    • Proleksis enciklopedija
    • Store norske leksikon
    • Universalis
    • Visuotinė lietuvių enciklopedija
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Catalogne
    • Suède
    • Vatican
    • Australie
    • Norvège
    • WorldCat
  • Michel Kerautret, Histoire de la Prusse, Paris, Editions du Seuil, , 509 p. (ISBN 978-2-7578-1780-3, OCLC 642730141)
  • (en) Christopher Clark, Iron kingdom, The rise and fall of Prussia, 1600-1947, Munich, Pantheon, , 896 p. (ISBN 978-3-570-55060-1)
  • (de) Lothar Gall, 1848, Aufbruch zur Freiheit, Berlin, Nicolaische Verlag, (ISBN 3-87584-677-X)
  • (de) Dieter Langewiesche, Die deutsche Révolution von 1848/1849, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, coll. « Wege der Forschung », , 405 p. (ISBN 3-534-08404-7)
  • David E. Barclay: Anarchie und guter Wille. Friedrich Wilhelm IV. und die deutsche Monarchie. Siedler-Verlag, Berlin 1995, (ISBN 3-88680-463-1).
  • Dirk Blasius (de): Friedrich Wilhelm IV. 1795–1861. Psychopathologie und Geschichte. Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen 1992, (ISBN 3-525-36229-3).
  • Walter Bußmann: Zwischen Preußen und Deutschland. Friedrich Wilhelm IV. Siedler-Verlag, Berlin 1990, (ISBN 3-88680-500-X).
  • Ludwig Dehio: Friedrich Wilhelm IV. Ein Baukünstler der Romantik. Deutscher Kunstverlag, Berlin/München 1961.
  • Frank-Lothar Kroll: Friedrich Wilhelm IV. und das Staatsdenken der deutschen Romantik. Colloquium-Verlag, Berlin 1990, (ISBN 3-7678-0778-5).
  • Peter Krüger (de), Julius H. Schoeps (Hrsg.): Der verkannte Monarch. Friedrich Wilhelm IV. in seiner Zeit. Verlag für Berlin-Brandenburg, Potsdam 1997, (ISBN 3-930850-67-2).
  • Heinz Ohff: Preußens Könige. Piper, München 1999, (ISBN 978-3-492-31004-8).(S. 225–258)
  • Axel Gotthard (de), « Friedrich Wilhelm IV », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 42 (lire en ligne), col. 439–469

Notes

  1. (en) Jonathan Steinberg, Bismarck, a Life, New York, Oxford University Press, , p. 97
  2. Clark 2008, p. 500
  3. Clark 2008, p. 505
  4. Le projet est alors ajourné.
  5. « Meister Schuster und Handschuhmacher »
  6. Gall 1998, p. 20
  7. « von Metzgers und Bäckersgnaden »
  8. Langewiesche 1983, p. 8

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Frédéric-Guillaume IV de Prusse, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • British Museum
    • National Portrait Gallery
    • RKDartists
    • Royal Academy of Arts
    • Te Papa Tongarewa
    • Union List of Artist Names
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Music Score Library Project
    • Bayerisches Musiker-Lexikon Online
    • MusicBrainz
    • Répertoire international des sources musicales
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Brockhaus
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Dizionario di Storia
    • Enciclopedia De Agostini
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Hrvatska Enciklopedija
    • Nationalencyklopedin
    • Proleksis enciklopedija
    • Store norske leksikon
    • Universalis
    • Visuotinė lietuvių enciklopedija
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Catalogne
    • Suède
    • Vatican
    • Australie
    • Norvège
    • WorldCat
v · m
Rois en/de Prusse
  • Frédéric Ier (1701-1713)
  • Frédéric-Guillaume Ier (1713-1740)
  • Frédéric II (1740-1786)
  • Frédéric-Guillaume II (1786-1797)
  • Frédéric-Guillaume III (1797-1840)
  • Frédéric-Guillaume IV (1840-1861)
  • Guillaume Ier (1861-1888)
  • Frédéric III (1888)
  • Guillaume II (1888-1918)
  • icône décorative Portail du Saint-Empire romain germanique
  • icône décorative Portail de la monarchie
  • icône décorative Portail du royaume de Prusse