Fernand Thesmar

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Fernand Thesmar
Fernand Thesmar photographié par Étienne Carjat
(avant 1897)[1].
Biographie
Naissance
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Chalon-sur-SaôneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
8e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
André Fernand Thesmar
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Émailleur, peintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Fernand Thesmar né à Chalon-sur-Saône le et mort à Paris le [2] est un peintre et maître émailleur français, spécialisé dans les motifs sur verre et porcelaine.

Biographie

Fils d'un négociant[3], André Fernand Thesmar est élève de Jean-Ulric Tournier (1802-1882), dessinateur à Mulhouse, et d'Emmanuel Genty (1830-1904), peintre à Paris. Il est médaillé d'or de l'Union centrale des arts décoratifs (1875). Il commence par travailler dans l'atelier de Ferdinand Barbedienne. À compter de 1891, il collabore grâce à Charles Lauth, avec la manufacture de Sèvres[4].

Il expose au Salon de Paris à partir de 1875, des objets à motifs émaillés[5] et ce, jusqu'en 1886. À partir de 1891, il devient membre de la Société nationale des beaux-arts, exposant jusqu'en 1912 ; sa dernière œuvre est un vase émaillé translucide fabriqué avec la manufacture de Sèvres, objet destiné à répondre à une commande de la société du vin Mariani[6]. Il expose son travail en 1900 à l'Exposition universelle de Paris.

Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3].

Marié, il meurt le au 11, rue d'Anjou à Paris et est transporté à son domicile au 11, boulevard Victor-Hugo à Neuilly-sur-Seine, ville où il est inhumé[3]. Son buste funéraire est une œuvre de Paul Roussel.

Distinctions

Œuvre

Les objets se présentent sous la forme d'assiettes, de coupes, de vases, de coupelles, de gobelets, de plats, de pommeaux de canne et de bijoux.

On lui attribue le mérite d'avoir remis au goût du jour le style de la porcelaine à pâte molle[7],[8] aux côtés de sections avec supports en feuille d'or. Il a également utilisé la méthode du cloisonné et de la plique-à-jour, pour des œuvres souvent inspirées de l'émaillage japonais et chinois. Ce travail artistique a demandé beaucoup de savoir-faire, d'habileté et de délicatesse[9].

Ses productions se trouvent entre autres dans les collections en France à Paris du musée d'Orsay, du musée des Arts décoratifs, du château-musée de Boulogne-sur-Mer, au musée des Beaux-Arts de Limoges et de la manufacture de Sèvres ; en Allemagne à Darmstadt au musée régional de la Hesse ; aux États-Unis, dans les collections du Metropolitan Museum of Art à New York, du Walters Art Museum à Baltimore et du musée d'Art de Toledo.

  • Œuvres de Fernand Thesmar
  • Plaque émaillée (vers 1879), Baltimore, Walters Art Museum.
    Plaque émaillée (vers 1879), Baltimore, Walters Art Museum.
  • Coupelle à décor de gui, 1891, émaux cloisonnés Sèvres-Limoges Cité de la Céramique[10].
    Coupelle à décor de gui, 1891, émaux cloisonnés Sèvres-Limoges Cité de la Céramique[10].
  • Plat, cuivre doré, émail cloisonné opaque (vers 1895), Khalili Collections (en).
    Plat, cuivre doré, émail cloisonné opaque (vers 1895), Khalili Collections (en).
  • Grand verre à motifs (1892), Paris, musée d'Orsay.
    Grand verre à motifs (1892), Paris, musée d'Orsay.
  • Coupe aux anémones, plique-à-jour et or (1903), Baltimore, Walters Art Museum.
    Coupe aux anémones, plique-à-jour et or (1903), Baltimore, Walters Art Museum.

Notes et références

  1. Jules Martin, 1897, p. 356, Archive.org.
  2. Archives de Paris Acte de décès no 773 dressé le au 8e arrondissement, vue 10 / 31.
  3. a b et c Base Léonore notice L2585043, Archives nationales de France.
  4. André-Fernand Thesmar (1845-1912) et Ferdinand Barbedienne : Assiette d’ornement japonisante, sur Marcmaison.fr.
  5. Fiche exposant Salon 1875, base salons du musée d'Orsay.
  6. Fiche exposant Salon SNBA 1912, base salons du musée d'Orsay.
  7. C'est-à-dire un "mélange d’argile et de verre broyé nécessitant une cuisson plus « douce » (environ 1 200 °C ou 2 200 °F) que la porcelaine dure." insca.org [1]
  8. Musée d'Orsay : Fuchsias, 1907, en porcelaine tendre et émaux cloisonnés d'or. [2]
  9. Musée d'Orsay, Pissenlits, 1902, émaux transparents, émaux cloisonnés d'or à jour, translucides, opaques et sur paillons, polychromes ; talon en or sous chaque pièce. [3]
  10. Œuvre présentée dans l'exposition "Paris 1900, la ville spectacle" au musée du Petit Palais.

Liens externes

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  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
    • Union List of Artist Names
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
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