Eugène Bertol-Graivil

Bertol-Graivil
Portrait photographique par Paul Boyer.
Biographie
Naissance
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Rue Saint-Jacques (ancien 12e arrondissement de Paris)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
Rue de Courcelles (17e arrondissement de Paris)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Eugène Martin Léonard DomicentVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Bertol-GraivilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, reporter ou reportrice, dramaturge, rédacteur en chefVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Le Progrès artistique (d), L'Écho de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Martin DomicentVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jules Mottu (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Tombe au Père-Lachaise (division 90).

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Eugène Domicent dit Bertol-Graivil[1], né le à Paris 12e et mort le à Paris 17e, est un journaliste, écrivain et dramaturge français.

Biographie

Fils du peintre Martin Domicent (d) Voir avec Reasonator et d'Euphémie Van Meenen, originaires d’Ypres, il travaille à la préfecture de la Seine et devient percepteur. Il travaille également à la PLM[2].

Comme journaliste, il fonde avec Victor Souchon (d) Voir avec Reasonator, Le Progrès artistique (d) Voir avec Reasonator, pour défendre les intérêts des artistes musiciens instrumentistes et donne des articles à de nombreux titres de presse littéraires et politiques[3]. Il devient aussi syndic de la Presse républicaine et rédacteur à L'Écho de Paris[4].

Au théâtre, il commence sa carrière, le avec La Rédemption d'Istar, un drame lyrique sur une musique de Charles de Sivry, chanté au théâtre des Nations, ce qui a fait dire à un critique qu’il avait un talent trop national pour s’arrêter longtemps à Babylone. Aussi est-il également auteur de romans et d'essais : Gambetta ; souvenirs (1883), Les Voyages présidentiels illustrés (1889-1890), Le Livre d'or des fêtes franco-russes (1894).

Le , il est grièvement blessé au front lors de l’attentat perpétré par Auguste Vaillant à la Chambre des députés, après avoir échangé sa place avec d’autres journalistes[5].

Mort à 53 ans en son domicile de la rue de Courcelles, il était marié depuis 1885 à Jeanne Mottu (1856-1936), fille du banquier et homme politique Jules Mottu, conseiller de Paris et maire du 11e arrondissement.

Sa tombe est au cimetière du Père-Lachaise (division 90).

Jugements

« On ne peut le laisser avec de l’encre, une plume et du papier sans qu’à l’instant il écrive une chronique, un premier-Paris, une nouvelle à la main, un fait divers, un feuilleton de théâtre. Il est journaliste jusqu’à la moelle des os ; il écrit sur ses manchettes, sur les faux-cols et les plastrons de chemise de ses amis[2]. »

— Coquelin cadet

Distinctions

Œuvres

  • 1879 : La Rédemption d'Istar, drame lyrique en 2 parties, musique de Charles de Sivry, Théâtre des Nations, 29 juin.
  • 1882 : Maladie grave.
  • 1882 : Par procuration.
  • 1882 : Aveugle par amour, opérette en 1 acte, musique de Charles de Sivry, château de Ferrières, 10 décembre, casino d’Étretat, 7 août 1883.
  • 1883 : Deux Orages.
  • 1883 : Marcel, théâtre Cluny.
  • 1883 : A la mer.
  • 1883 : Dans le Nord.
  • 1883 : Pas pressé.
  • 1883 : Le Crime.
  • 1883 : Hésitations
  • 1884 : Maitre et Valets, à-propos en un acte, en vers.
  • 1886 : Les Tonneaux.
  • 1892 : Victime.
  • 1893 : Pédrolino, opéra-comique en 1 acte, musique d’Émile Boussagol (d) Voir avec Reasonator, hôtel Continental, Paris, 13 avril.
  • 1893 : La Petite Princesse, opérette en 1 acte, musique de Charles de Sivry, Théâtre d'Application de la Bodinière, 8 mai.
  • 1894 : Le Livre d'or des fêtes franco-russes.
  • 1894 : Le Sabre enchanté, opéra-comique en 1 acte, musique d’Émile Boussagol, Galerie Vivienne, 8 février.
  • 1894 : Kiki, folie-vaudeville en 4 actes, avec Hippolyte Raymond et Marc Sonal (d) Voir avec Reasonator.
  • 1894 : Fausse Manœuvre.
  • 1896 : Le Vieux Sorcier, avec Gabriel de Lurieu, opéra-comique en 1 acte, musique de Félix Desgranges, Galerie Vivienne, 6 mars .
  • 1896 : Diane de Messine, opéra-comique en 4 actes, avec Charles Laborde, musique d’Adolphe Dietrich (d) Voir avec Reasonator, Grand Théâtre de Dijon, 7 mars.
  • 1897 : Trop de fleurs, vaudeville en un acte, théâtre des Folies-Dramatiques, 12 janvier.
  • 1897 : Honneur pour honneur.
  • 1898 : L’École des gendres, comédie-vaudeville en 4 actes tirée du roman de Charles Théodore Leroy (d) Voir avec Reasonator.
  • 1898 : L'Affaire Machin.
  • 1899 : Crise ministérielle.
  • 1901 : Le Monsieur de Madame.
  • 1902 : Main droite et Main gauche.
  • 1903 : Paragraphe III.
  • 1904 : Un vieux Parisien.
  • 1904 : Le Coup du téléphone.
  • 1907 : Ministrable.
  • 1908 : Paternité.
  • 1909 : Propos d'antichambre.

Notes et références

  1. Son acte de naissance lui attribue les prénoms de Eugène Martin Léonard et son acte de décès les prénoms de Eugène Martin Édouard. Voir Wikidata.
  2. a et b Coquelin cadet, « Les Monologuistes : Bertol-Graivil », Le Progrès artistique (d) Voir avec Reasonator, Paris, no 192,‎ , p. 1 (ISSN 2644-8157, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  3. Alfred Mézières, Lettres, sciences, arts : Encyclopédie universelle du XXe siècle, 1908, p. 412.
  4. « Berol-Graivil », sur artlyriquefr.fr.
  5. Henry Maret, « Après l’attentat », Le Radical,‎ , p. 2 (ISSN 1257-6093, lire en ligne sur Gallica).

Liens externes

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  • Eugène Bertol-Graivil, sur Wikimedia Commons

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    • Les Archives du spectacle
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