Euclès

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Plusieurs grecs antiques ont porté le nom d'Euclès.

  • Euclès est le coureur cité par Plutarque qui, en 490 av. J.-C., informa les Athéniens de la victoire grecque à Marathon : « Héraclide du Pont dit que Thersippe d'Erée apporta la nouvelle de la bataille de Marathon. D'autres prétendent, et c'est le plus grand nombre, que ce fut Euclès. Ils disent qu'il arriva à Athènes encore tout fumant du sang des ennemis ; qu'il tomba de fatigue à la porte des magistrats, à qui il ne dit que ces paroles : « Réjouissez-vous, nous avons vaincu » et qu'il tomba mort à leurs pieds »[1]. Hérodote et plus tard Lucien de Samosate attribuent cet exploit au messager Philippidès.
  • Euclès est un des stratèges chargé en -424 de maintenir la colonie d'Amphipolis en Thrace dans l'alliance d'Athènes. Il ne parvient pas à empêcher le spartiate Brasidas de prendre la ville[2],[3].
  • Euclès de Rhodes, fils de Callianax et cité par Pausanias, est vainqueur au pugilat aux jeux olympiques de -420[4].
  • Euclès est le fils de Hippon de Syracuse. Il était l'un des commandants de Syracuse envoyés à Milet pour assister Tissapherne contre les Athéniens[5].

Références

  1. Œuvres morales, p.213)
  2. Thucydide, IV, 104
  3. Dimitris Lazaridis, « Architecture et société dans la colonie athénienne d'Amphipolis », Architecture et société. De l'archaïsme grec à la fin de la République. Actes du Colloque international organisé par le Centre national de la recherche scientifique et l'École française de Rome (Rome 2-4 décembre 1980), École Française de Rome, 1983, pp. 79-85, en ligne sur Persée, p=80-81
  4. Jean Pouilloux, « Callianax, gendre de Diagoras de Rhodes. À propos de la VIIe Olympique de Pindare », Revue de Philologie, 44, II, 1970. In: D’Archiloque à Plutarque. Littérature et réalité. Choix d’articles de Jean Pouilloux. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1986. pp. 652-660, lire en ligne sur Persée, P. 658
  5. Helléniques, I, II, 8.
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