Estrées-en-Chaussée
Pour les articles homonymes, voir Estrées.
Estrées-en-Chaussée | |||||
Le monument aux morts. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Commune | Estrées-Mons | ||||
Statut | Ancienne commune Commune associée | ||||
Maire délégué | Jean Luc SAUVAGE | ||||
Code postal | 80200 | ||||
Code commune | 80289 | ||||
Démographie | |||||
Population | 100 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 52′ 41″ nord, 3° 02′ 16″ est | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1973 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Somme
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Estrées-en-Chaussée est une ancienne commune française située dans le département de la Somme et la région Hauts-de-France. Elle est associée à la commune de Mons depuis 1973.
Toponymie
Estrées est attesté sous les formes Strata… ; Estrées en 1148 ; Estrees in calceia en 1296 ; Estrée-en-le-Cauchie en 1519 ; Estrée-en-Cauchye en 1567 ; Estrée en 1573 ; Estrée-en-Cauchie en 1733 ; Estré-en-Cauchy en 1753 ; Etrée en 1757 ; Estré-en-Cauchie en 1764 ; Estrées-en-Chaussée en 1771[1].
Estrée, première partie du nom de la commune, est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[2]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le Nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[3]. Ici, cette voie est la chaussée Brunehaut, appelée aujourd'hui D 1029 dans les environs, ce qui justifie la terminaison des noms des deux anciennes communes qui se sont rassemblées : Estrées-en-Chaussée et Mons-en-Chaussée.
Histoire
Le , la commune d'Estrées-en-Chaussée est rattachée sous le régime de la fusion-association à celle de Mons-en-Chaussée qui devient Estrées-Mons[4].
Politique et administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
En cours | Jean-luc SAUVAGE | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
Démographie
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
88 | 106 | 99 | 101 | 118 | 121 | 112 | 107 |
1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
115 | 108 | 108 | 94 | 96 | 103 | 104 | 91 |
1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
86 | 95 | 93 | 95 | 82 | 88 | 114 | 107 |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | - | - | - |
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77 | 63 | 96 | 49 | 77 | - | - | - |
Lieux et monuments
- Chapelle, reconstruite après la Grande Guerre[6]
- Monument aux morts
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Estrées-en-Chaussée, sur le Wiktionnaire
- Notices d'autorité :
- BnF (données)
Notes et références
- ↑ Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 342 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- ↑ John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
- ↑ Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
- ↑ « Commune d'Estrées-en-Chaussée (80289) − COG / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Estrées-en-Chaussée », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 260 (ASIN B000WR15W8)
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