Edgard Naccache
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Edgard Naccache
| Naissance |  Tunis |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | |
| Nom de naissance | Edgard Fradji Naccache |
| Nationalité | tunisienne |
| Activité | Peintre |
Vue de la sépulture.
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Edgard Naccache, né le à Tunis et mort le à Paris 13e[1], est un peintre, dessinateur et illustrateur tunisien de nationalité française[2].
Biographie
Autodidacte, Edgard Naccache commence à peindre en 1934 tout en exerçant le métier de correcteur dans un journal tunisien. Il devient journaliste dès 1943. Sa première exposition a lieu à Tunis en 1938[3].
Il est envoyé dans un camp de travail en 1942 pendant l'occupation de la Tunisie par les troupes de l'Axe.
En 1948, il se rend pour la première fois à Paris où il expose au Salon de la Jeune Peinture, invité par l'abbé Maurice Morel, un spécialiste de Pablo Picasso et de Georges Rouault. Il est alors considéré comme un représentant de l'avant-garde de la peinture tunisienne.
En 1949, il participe à la création du courant artistique de l'École de Tunis. En 1950, Edgard Naccache remporte le prix de la jeune peinture de Tunisie[4],[3].
Il s'installe en France en 1962[5]. Entre 1965 et 1976, il évolue à l'intérieur du mouvement de la figuration narrative, et rejoint le groupe ORA initié par le critique Gérald Gassiot-Talabot avec entre autres les peintres Giánnis Gaḯtis, Michel Macréau, Key Hiraga et Peter Foldes[6].
Edgard Naccache meurt le , il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (division 10).
Expositions
- Personnelles
- 1961 : Galerie de l'Université à Paris[7]
- 1964 : Bibliothèque de Sarcelles
- 1970 : Centre culturel de Villeparisis
- 1971 : Centre culturel de Tarbes
- 1973 : Maison de la culture de Rennes
- 1973 : Maison de la culture de Caen
- 1974 : Maison de la culture du Creusot
- 1987 : « Belleville au cœur » (rétrospective 1970-1987) à l'espace Belleville de Paris
- 1988 : Galerie Antoine de Galbert (Grenoble)
- 1990 : Rétrospective « 40 ans de peinture » (Cagnes-sur-Mer)
- 2016 : Galerie Gare de Marlon à Paris (11 février-19 mars 2016)[8],[9]
- Collectives
- 1968 : « Groupe OPA de Paris », avec Key Hiraga, Giánnis Gaḯtis, Michel Macréau, Peter Foldes, Hugh Weiss, Galerie Il Giorno, Milan
Collections publiques
- Musée d'Art moderne de Paris
- Musée Hyacinthe-Rigaud (Perpignan)
- Château Grimaldi (Cagnes-sur-Mer)
- Musée public national d’Art moderne et contemporain d’Alger
- Musée national d'art moderne et contemporain de Tunis
Bibliographie
- Chansons politiques d'aujourd'hui, Paris, Syros, , 96 p.
- Suzanne Sauvaigo, Naccache : 40 ans de peinture, Cagnes-sur-Mer, Château Grimaldi, .
- Edgard Naccache : 60 ans de peinture, Saché, Galerie d'art contemporain de Bécheron, (ISBN 978-2951396609).
Références
- ↑ « Naccache Edgar Fradji », sur deces.matchid.io (consulté le ).
- ↑ « Artiste/personnalité - Edgard Naccache », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
- ↑ a et b « Biographie », sur garedemarlon.com (consulté le ).
- ↑ Rafik Darragi, « Edgard Naccache ou l'esprit aventureux », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- ↑ Perin Yavuz, « Entre modernité et tunisianité, Hatem Elmekki commissaire de l'exposition La Peinture tunisienne contemporaine (Le Caire, 1969) », sur arvimm.hypotheses.org, (consulté le ).
- ↑ Éric Simon, « Exposition peinture contemporaine : Key Hiraga, Paris 1964-1974 », sur actuart.org, (consulté le ).
- ↑ « Fiche de présentation - Naccache, Edgard », sur ledelarge.fr (consulté le ).
- ↑ « Edgard Naccache », sur garedemarlon.com (consulté le ).
- ↑ Perin Yavuz, « Exposition : Edgard Naccache, L'amour la liberté — Paris, Gare de Marlon, 11/02-19/03/2016 », sur arvimm.hypotheses.org, (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts
: - Artists of the World Online
- Bénézit
- Delarge
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- WorldCat
- « Edgard Naccache », sur visuelimage.com (consulté le ).
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