Droit positif

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Le droit positif (du latin positum, posé en français, pour désigner le droit tel qu'il existe réellement) est constitué de l'ensemble des règles juridiques en vigueur dans un État ou dans un ensemble d'États de la Communauté internationale, à un moment donné, quelles que soient leurs sources. Du fait de sa nature contingente, il s'oppose au droit naturel. Il peut se définir comme l'ensemble des lois écrites et rassemblées dans des codes et qui s’appliquent dans une société donnée à un moment donné de son histoire.

Le droit juridique est « autoritaire », puisqu'il est édicté par un sujet généralement valablement habilité à le faire (élément qui s'applique également, par exemple, à un dictateur, qui a une légitimité de fait).

Description

Pour les théoriciens du droit positif, les règles de droit ne sont pas issues de la nature ou de Dieu, mais des hommes eux-mêmes, ou de leurs activités[1]. Ainsi, le droit positif et le droit naturel sont deux formes de droit, contraires, puisque l'une est dictée par les Hommes, et la seconde par la nature humaine.

Le droit positif est un droit vivant. C'est une forme de positivisme juridique qui regroupe deux grands courants de pensée[2] :

  • Le positivisme étatique, selon lequel le droit prend sa source dans l'Etat, représenté par Rudolf von Jhering
  • Le positivisme normativiste, courant représenté par le théoricien Hans Kelsen au XXe siècle, qui structure le droit dans une hiérarchie des normes (ou pyramide des normes).

Références

  1. Cours droit, « Positivisme et droit naturel (Duguit, Kelsen, Villey) – Fiches / Cours » (consulté le )
  2. Introduction générale au droit en schémas, Paris, Ellispes, (ISBN 9782340-040076, lire en ligne), p. 38

Articles connexes

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