Daniel Chodowiecki

Cet article est une ébauche concernant un graveur et un peintre allemand.

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Daniel Chodowiecki
Chodowiecki au sein de la famille du marchand de vins hambourgeois Johann Valentin Meyer, dessin de Chodowiecki.
Naissance

Dantzig (République des Deux Nations)
Décès

Berlin (Royaume de Prusse)
Sépulture
Cimetière français de BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Daniel Nikolaus ChodowieckiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
germano-polonaise
Activité
Artiste peintre, illustrateur et graveur
Maître
Justine Ayrer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Berlin, Dresde, LeipzigVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvements
Mère
Henriette Ayrer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jeannette Papin (en)
Suzanne Chodowiecka (en)
Wilhelm Chodowiecki (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Daniel Nikolaus Chodowiecki, né à Dantzig le et mort à Berlin le , est un artiste-peintre, illustrateur et graveur germano-polonais.

Biographie

Jeunesse et formation

Daniel Nikolaus Chodowiecki naît à Dantzig, dans la République des Deux Nations (l'actuelle Gdańsk, en Pologne), le . Son père est marchand de céréales et dessinateur amateur, il transmet cette passion à Daniel et à son petit frère Gottfried[1].

À la mort de son père en 1740, celui-ci part à Berlin, tandis que Daniel continue de se former au dessin auprès d'une tante maternelle qui travaille dans la peinture d'émail. Il copie à la plume et à l'encre des gravures sur cuivre d'après Marten de Vos, Frederik Bloemaert, Jacques Callot, Nicolas Lancret, Antoine Watteau[2].

Destiné à devenir commerçant, il se voit obligé de travailler dans un magasin. Quand celui-ci périclite, Chodowiecki poursuit cette profession dans dans l'entreprise berlinoise de son oncle Ayrer en 1743. À Berlin, il parvient à continuer à pratiquer le dessin auprès de Johann Gottfried Haid[2].

Daniel Chodowiecki quitte enfin cette profession en 1754 et noue des liens avec des artistes renommés, tels que le peintre français Antoine Pesne et les peintres et graveurs allemands Johann Wilhelm Meil (de) et Bernhard Rode. Chodowiecki rejoint l'atelier de ce dernier, où l'on peut dessiner d'après modèle et où il tente tant bien que mal de parfaire sa formation artistique. Il fait ainsi ses premiers essais de peinture à l'huile et (dès 1754) de gravure[2].

L'année suivante, il épouse Jeanne Barez, la fille d'un brodeur d'or local[2].

Carrière

Dernières années

Lorsqu'éclate la Révolution française, Daniel Chodowiecki vit à nouveau les bouleversements des mœurs et du goût qui en résultent. Ses dernières estampes, destinées à illustrer Luise de Johann Heinrich Voß (1798) et Hermann Lange d'August Lafontaine (1800), témoignent de ces changements. La représentation de la Fuite des habitants d'Offenbach à Hanau (1797) est une « description vivante des troubles qui ont résulté des guerres de la Révolution française »[3].

Il reste néanmoins éloigné de tout mouvement artistique et continue à travailler dans son domaine. Vice-directeur de l'Académie des arts de Berlin depuis 1788, il en devint le directeur effectif en 1797, après la mort de Bernhard Rode[3].

Daniel Nikolaus Chodowiecki meurt à Berlin le [4]. Il est enterré au cimetière français de Berlin.

Œuvre

Galerie

  • D. Chodowiecki
    D. Chodowiecki
  • Die Wochenstube
    Die Wochenstube
  • Porte de Brandebourg (1764)
  • Das Bettelnde Soldatenweib (1764)
    Das Bettelnde Soldatenweib (1764)
  • Germaanse veldheer Arminius kust voor de heilige eik een verwonde schildknaap (1782)
    Germaanse veldheer Arminius kust voor de heilige eik een verwonde schildknaap (1782)

Notes et références

  1. ↑ Woltmann 1876, p. 132-133.
  2. ↑ a b c et d Woltmann 1876, p. 133.
  3. ↑ a et b Woltmann 1876, p. 135.
  4. ↑ Woltmann 1876, p. 132.

Annexes

Bibliographie

  • Christoph Andreas Nilson, Über deutsche Kunst: oder biographisch-technische Nachrichten von den ..., Jenisch und Stage'schen Verlagsbuchhandlung, Augsburg und Leipzig, 1833, S. 73ff., (online)
  • Wolfgang von Oettingen: Daniel Chodowiecki. Ein Berliner Künstlerleben im achtzehnten Jahrhundert, Berlin 1895
  • Alfred Lichtwark, Das Bildnis in Hamburg, II. Bd., Druckerei A.-G., Hamburg, 1898, S. 31 ff., (online)
  • Wilhelm Engelmann: Daniel Chodowieckis sämmtliche Kupferstiche. Nachträge und Berichtigungen von Robert Hirsch. Reprint der Ausgabe Leipzig 1857 u. 1906. Hildesheim: Olms 1969 (Standardwerk).
  • Jens-Heiner Bauer: Daniel Nikolaus Chodowiecki Danzig 1726 - 1801 Berlin. Das druckgraphische Werk. Die Sammlung Wilhelm Burggraf zu Dohna-Schlobitten., Hannover 1982. Dazu: Elisabeth Wormsbächer: Daniel Nikolaus Chodowiecki. Erklärungen und Erläuterungen zu seinen Radierungen. Ein Ergänzungsband zum Werkverzeichnis der Druckgraphik. Kunstbuchverlag Galerie J. H. Bauer: Hannover, 1988. (ISBN 978-3-92334-803-9)
  • Helmut Bernt; Eine Berliner Künstlerkarriere im 18. Jahrhundert: Daniel Nikolaus Chodowiecki; vom Kaufmannslehrling zum Medienstar (= Grazer Universitätsverlag: Reihe Habilitationen, Dissertationen und Diplomarbeiten, Band 39; Sonderband der Forschungsstelle Kunstgeschichte Steiermark), Leykam, Graz 2013, (ISBN 978-370-11026-8-6) (Dissertation Universität Graz 2013, 297 Seiten).
  • Melanie Ehler: Daniel Nikolaus Chodowiecki. „Le petit Maitre" als großer Illustrator“. Lukas, Berlin 2003, (ISBN 3-931836-51-7)
  • Christina Florack-Kröll: „Das Publikum wollte, dass ich Radierer sei“. Daniel Chodowiecki. Seine Kunst und seine Zeit. Herausgegeben von Ursula Mildner. Arachne, Gelsenkirchen 2000, (ISBN 3-932005-09-0).
  • Willi Geismeier (de): Daniel Chodowiecki. Seemann, Leipzig 1993, (ISBN 3-363-00576-8)
  • Willi Geismeier (Hrsg.): Daniel Chodowiecki. Die Reise von Berlin nach Danzig. Nicolai, Berlin 1994, Bd. 1, Das Tagebuch. Aus dem Franz. übers. von Claude Keisch, (ISBN 3-87584-525-0), Bd. 2, Die Bilder. (ISBN 3-87584-504-8).
  • Ernst Hinrichs, Klaus Zernack: Daniel Chodowiecki (1726–1801): Kupferstecher, Illustrator, Kaufmann, Tübingen 1997, (ISBN 3-484-17522-2).
  • Jutta Reisinger-Weber: Daniel Chodowiecki. Direktor der Berliner Akademie, Ausstellung vom 11. Oktober 1997 bis 11. Januar 1998, Schriftenreihe des Westpreußischen Landesmuseums, hg. von Hans-Jürgen Schuch, Ausstellungskatalog Nr. 52 (1997), (ISBN 3-927111-30-9).
  • Klaus Rothe (Hrsg.): Chodowiecki und die Kunst der Aufklärung in Polen und Preußen. Böhlau, Köln 1986, (ISBN 3-412-03186-0).
  • (de) Arthur Rümann, « Chodowiecki, Daniel Nicolaus », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 3, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 212–213 (original numérisé).
  • (de) Alfred Woltmann (de), « Chodowiecki, Daniel », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 4, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 132-135
  • (de) Elfried Bock (de) et Ulrich Thieme (dir.), « Chodowiecki, Daniel », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart., vol. 6 : Carlini–Cioci, Leipzig, E. A. Seemann, .

Liens externes

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