Comité central pour l'inspection disciplinaire du Parti communiste chinois

Comité central pour l'inspection disciplinaire du Parti communiste chinois
Histoire
Fondation
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Cadre
Sigle
(en) CCDIVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Institution sous-nationale, agence anti-corruptionVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 ChineVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Organisation mère
Site web
www.ccdi.gov.cnVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le Comité central pour l'inspection disciplinaire du Parti communiste chinois ou Commission centrale de contrôle de la discipline (en chinois simplifié : 中国共产党中央纪律检查委员会 ; chinois traditionnel : 中國共產黨中央紀律檢查委員會 ; pinyin : Zhōngguó Gòngchăndăng Zhōngyāng Jìlǜ Jiănchá Wĕiyuánhuì, souvent abrégé en 中纪委) est une organisation du Congrès national du Parti communiste chinois chargé de la lutte contre la corruption parmi les cadres du parti[1]. Son secrétaire actuel est Li Xi qui est également membre du Comité permanent. Il siège à Pékin.

Histoire

Il est fondé en 1927 sous le nom de Commission de contrôle central du Parti communiste chinois avant d'être renommé en 1949 après l'établissement de la république populaire de Chine. Durant la Révolution culturelle, ses fonctions sont englobées par les organes révolutionnaires nouvellement créés. Il est rétabli en 1978 lors la 3e session plénière du 11e comité central du Parti communiste chinois.

Selon la Constitution, il est sous l'autorité du Congrès national du Parti communiste chinois au même titre que le Comité central du Parti communiste chinois.

Le , le CCIDPCC met en place un site web permettant aux citoyens de faire des rapports sur la corruption des fonctionnaires locaux, évitant ainsi d'éventuelles représailles[2].

Les enquêtes et les poursuites judiciaires des cadres qui sont soupçonnés de corruption sont menées en toute confidentialité dans un système, le Shuanggui, totalement différent du droit commun et des tribunaux chinois (soumis à l'influence des cadres locaux[3]). L'avocat Pu Zhiqiang, avant son arrestation en , est intervenu dans la défense de membres du Parti communiste ayant subi des tortures dans le cadre d'enquêtes sur des allégations de corruption[4]. Ainsi Pu Zhiqiang défend la famille de Yu Qiyi, mort noyé en avril 2013 lors d'interrogatoires, cinq des coupables appartiennent à la Commission centrale pour l'inspection disciplinaire du Parti[5].

Liste des secrétaires

  • Zhu De : -
  • Dong Biwu : -
  • Chen Yun : -
  • Qiao Shi : -
  • Wei Jianxing (en) : -
  • Wu Guanzheng : -
  • He Guoqiang : -
  • Wang Qishan : -
  • Zhao Leji : -
  • Li Xi : depuis

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Central Commission for Discipline Inspection of the Communist Party of China » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Chinese Officials Vow to Press Political Shake-Up, Saying Corruption Is Focus, The New York Times, 27 septembre 2006
  2. (en) China launches site to report corruption, AP, 5 janvier 2006
  3. (en) Accused Chinese Party Members Face Harsh Disciplin, The New York Times, 15 juin 2012
  4. L'avocat Pu Zhiqiang en croisade contre les abus de la lutte anticorruption Le Monde, 16 avril 2014
  5. Des responsables du Parti communiste chinois poursuivis après la mort d'un cadre Le Monde, 17 septembre 2013

Voir aussi

Lien externe

  • (zh) Site officiel
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