Claudia Quinta

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Claudia Quinta
Claudia Quinta par Neroccio di Bartolomeo de' Landi, c. 1494.
Biographie
Naissance
Rome antiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Quinta ClaudiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine moyenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
VestaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Claudii Pulchri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Appius Claudius PulcherVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
ClaudiiVoir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Patricia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Claudia Quinta était une jeune vestale romaine injustement accusée d'avoir trahi son obligation de chasteté, et dont la vertu fut miraculeusement prouvée, selon le récit d'Aurelius Victor[1].

Histoire

À la fin du voyage de la pierre sacrée de Cybèle de Pessinonte en Phrygie à Rome (205-204 av. J.-C.), le navire la transportant s'enfonce dans la vase du Tibre. Les hommes essayent de le remorquer avec une corde, mais il ne bouge pas. La consultation des livres sibyllins indiqua que seule une femme très chaste pourrait le déplacer.

Claudia Quinta, accusée d'adultère, prie alors la déesse de la suivre, afin de mettre à l'épreuve son innocence : elle attache sa ceinture au navire et le remorque toute seule. La déesse prouve ainsi la pureté de la jeune femme.

Tacite rapporte que la statue représentant Claudia Quinta échappa par deux fois à la fureur des flammes et fut consacrée dans le temple de la déesse Cybèle[2].

Notes et références

  1. Aurelius Victor (trad. du latin par M. N. A. Dubois), Hommes illustres de la ville de Rome [« De viris illustribus »] (lire en ligne), chap. XLVI.
  2. Tacite (trad. du latin par J. L. Burnouf), Annales, vol. IV (lire en ligne), chap. 64.
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