Claire Deschênes
Claire Deschênes
| Naissance |  Shawinigan |
|---|---|
| Surnom | Dame Turbine |
| Nationalité | canadienne |
| Formation | Université Laval (licence (en)) (- Institut polytechnique de Grenoble (doctorat) (jusqu'en ) |
| Activités | Ingénieure, professeure d’université |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Membre de | |
| Distinctions | Liste détaillée Prix Synergie pour l’innovation () Docteure honoris causa de l'Université d'Ottawa () Docteur honoris causa de l'université de Sherbrooke () Ordre du Canada () Prix Lionel-Boulet () Chevalière de l'Ordre national du Québec () Membre de l'Ordre du Canada Émérite |
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Claire Deschênes (née en ) est une ingénieure québécoise de génie mécanique, professeure en génie au Département de génie mécanique de l'Université Laval et membre de l'Ordre du Canada. Elle est la première femme professeur de génie à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval et est une experte en technologie des turbines hydrauliques, hydrodynamique et mécanique des fluides[1].
Formation
Alors qu'elle étudiait dans un programme de cégep, le père de Claire Deschênes décéde et sa mère reçoit un diagnostic de sclérose en plaques[2]. Elle fait deux ans au cégep en psychologie, avant de prendre un an de congé pour prendre soin de sa mère, puis termine son cégep avec une année en mathématiques, physique et biologie[2]. Pendant ses études de premier cycle à l'université Laval, elle se spécialise en génie mécanique, citant comme raison d'aller en sciences le désir d'avoir une carrière stable, car elle pourrait devoir un jour aider les membres de sa famille[2].
Elle est la seule femme de sa cohorte en génie mécanique[3]. Après l'obtention de son baccalauréat en , elle travaille par la suite deux ans à Hydro-Québec comme ingénieure junior, où elle se fait connaissance avec le domaine des turbines[3]. Elle entâme par la suite une maîtrise en analyse numérique des écoulements dans labyrinthes des roues de turbines hydrauliques[3]. Muni d'une bourse d'études de l'Université Laval lui garantissant un emploi à son retour[3], elle poursuit des études doctorales en mécanique des fluides numérique à l'Institut polytechnique de Grenoble, dont elle obtient un diplôme de doctorat en [4].
À son retour au Québec, elle devient la première professeure d'ingénierie de l'histoire de la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval[3].
Carrière
Claire Deschênes fonde le Laboratoire de Machines Hydrauliques (LAMH) en , un centre de recherche sur les turbines hydrauliques[5].En , Deschênes créé le Consortium en machines hydrauliques, une collaboration université-industrie, comprenant Hydro-Québec et Ressources naturelles Canada, afin de mener des recherches sur les turbines hydrauliques de grande puissance. Le Consortium reçoit le soutien de l'industrie et de subventions fédérales (dont celles de la Fondation canadienne pour l'innovation (en) (FCI) et des subventions de recherche et développement collaboratif du CRSNG) afin d'acheter de l'équipement pour mener des recherches en collaboration, tel que l'analyse numérique des modèles d'écoulement des turbines en 3D, ou l'étude des facteurs qui influent sur la durabilité des turbines à faible charge. Les découvertes de Deschênes ont conduit à une meilleure compréhension des turbines et de la technologie hydroélectrique[5].
Claire Deschênes est l'une des cinq scientifiques nommés par le CRSNG pour diriger les chaires régionales CRSNG/Alcan vouées aux femmes en sciences et en génie. Elle occupe ce poste de à [5]. Elle cofonde trois organismes à but non lucratif pour encourager et promouvoir la présence des femmes en sciences et en génie: l'Association de la Francophonie à propos des Femmes en Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (AFFESTIM),l'International Network for Women Engineers and Scientists (INWES) et l'INWES Education and Research Institute[5].
Prix et distinctions
- Prix Lionel-Boulet, première femme à recevoir ce prix[6]
- Nommée membre de l'Ordre du Canada pour « sa contribution à la recherche et à l’enseignement en génie mécanique et pour sa promotion remarquable des femmes en sciences et ingénierie »[1]
- Docteure honoris causa en génie de l'Université de Sherbrooke pour son travail sur les machines hydrauliques et sa promotion des sciences et du génie auprès des femmes[4]
- Doctorat honorifique de l'Université d'Ottawa afin de souligner le caractère exceptionnel de sa contribution au domaine de recherche sur les turbines hydrauliques[7]
- , Lauréat Le Soleil/Radio-Canada en « Science et recherche »[8]
Références
- ↑ a et b « Claire Deschênes devient Membre de l’Ordre du Canada », sur Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, (consulté le )
- ↑ a b et c (en) Anne Milar et Mary Wells, « Claire Deschênes thrives in uncharted waters », sur CIM Magazine, (consulté le )
- ↑ a b c d et e Martine Letarte, « Dame Turbine : Ingénieure de renom, Claire Deschênes a contribué à l’amélioration significative des turbines qui sont au cœur de nos barrages hydroélectriques », Québec Science, vol. 59, no 5, , p. 71 (ISSN 0021-6127)
- ↑ a et b « Claire Deschênes, docteure honoris causa en génie de l’Université de Sherbrooke », sur ULaval nouvelles, (consulté le )
- ↑ a b c et d « Laboratoire de Machines Hydrauliques: Claire Deschênes, ing., Ph.D.v », sur Laboratoire de Machines Hydrauliques (consulté le )
- ↑ « Un prix du Québec pour Claire Deschênes », sur Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, (consulté le )
- ↑ « Claire Deschênes reçoit un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa », sur Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, (consulté le )
- ↑ « Le génie mécanique à l’honneur à la soirée consacrée aux Lauréats Le Soleil / Radio-Canada de 2015 », sur Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche
: - Academia (profils)
- Google Scholar
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