Charles d'Arberg de Valangin

Charles d'Arberg de Valangin
Fonctions
Préfet des Bouches-du-Weser
Bouches-du-Weser
-
Gouverneur
Château de Valençay
-
Chambellan
Napoléon Ier
à partir de
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
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MonsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 36 ans)
Ville de BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Arberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Administrateur, diplomate, militaire, haut fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille d'Arberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Françoise-Claude de Stolberg-Gedern (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Félicité-Caroline-Honorine d'Arberg de Valangin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Adolphe de Neuchatel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Charles Philippe Alexandre, comte d'Arberg et de Valangin, né le [1] à Mons et mort le à Bruxelles, est un militaire, diplomate et administrateur.

Biographie

Charles Philippe Alexandre d'Arberg de Valangin est le fils du feld-maréchal Nicolas Antoine d'Arberg de Valengin et le petit-fils du prince Gustave-Adolphe de Stolberg-Gedern. Il laissa deux fils naturels, dont Adolphe, chevalier de Neuchatel (nl) (1802-1877), colonel de cavalerie, marié à Marie Françoise Elvire van Eyll (nièce du général Louis-Antoine de Bryas et belle-sœur du général Omer Ablay).

Auditeur au Conseil d'État (section de la guerre) en 1803, Napoléon Bonaparte le nomme, lors de la constitution de la maison de l'Empereur, dans la première « fournée » de chambellans (1804) et le fait légionnaire. Au même moment, sa mère la comtesse d'Arberg, fut nommée dame du palais de l'impératrice Joséphine.

Voulant suivre l'Empereur en campagne, d'Arberg prend ensuite les fonctions d'officier d'ordonnance et rentre en tant que capitaine commandant des gardes d'ordonnance de la Garde impériale, avec laquelle il se distingue à la campagne de Tilsit, et passe chef d'escadron. Il est envoyé pour une mission diplomatique à la Cour de Saint-Petersbourg en février 1808.

Après les événements de Bayonne, il est nommé gouverneur du château de Valençay et investi de la garde du roi d'Espagne Ferdinand VII et de sa famille pendant leur exil forcé.

L'un des familiers de Napoléon Bonaparte, il est chargé de missions délicates, dont la dernière est d'assumer les fonctions de préfet des Bouches-du-Weser dans la ville rebelle de Brême (10 janvier 1811). D'Arberg installe dans un premier temps sa préfecture à l'« Eelkingschen Haus », sur le Domshof, puis à l'« Eschenhof », sur le Domsheide.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (8e division)[2].

Fonctions et mandats

Sources

  • "Biographie nationale de Belgique"
  • Jacques Logie, Les grands notables du Premier Empire dans le département de la Dyle. Archives de la Ville de Bruxelles, 2013

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Charles d'Arberg de Valangin, sur Wikimedia Commons
  1. ou 1776
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0)

Liens externes

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    • Deutsche Biographie
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