Charles Faider

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Charles Faider
Fonction
Ministre de la Justice
-
Victor Jean-Baptiste Tesch
Alphonse Nothomb
Biographie
Naissance
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TriesteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Région métropolitaine de BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, juge, juriste, historienVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Augustine Faider (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

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Charles Faider, né le à Trieste et décédé le à Bruxelles, à l'âge de 81 ans, est un jurisconsulte et homme d'État belge, membre puis président à deux reprises de l'Académie royale de Belgique.

Biographie

Il avait épousé Augustine Joséphine Mersch, née le à Saint-Vith (province de Liège) décédée le à Bruxelles, à l'âge de 49 ans

Il fut de 1852 à 1855, ministre de la Justice lors du gouvernement Henri de Brouckère. Il continua sa carrière dans la magistrature debout en devenant procureur général à la Cour de Cassation en 1871. Dans le journal "L'indépendance belge" du 25 novembre 1857, il publia le discours qu'il prononça devant la tombe d'Alphonse Joseph Delebecque[1], brillant magistrat belge[2], et auteur de livres de droit mort à 56 ans.

Il était membre de la Société des douze[3].

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages juridiques :

  • Coup d'œil historique sur les institutions provinciales et communales en Belgique, 1834
  • De la personnification civile des associations religieuses, 1840
  • Étude sur les constitutions nationales, 1842
  • Études sur la Constitution belge de 1831, 1871-1885
  • Histoire des institutions politiques de la Belgique, 1875

Faider a, durant quarante ans, pris une part importante dans l'établissement de la statistique du royaume. Tandis qu'Adolphe Quételet accumulait les matériaux, le procureur général les mettait habituellement en oeuvre dans les Exposés de situation pleins d'intérêt. Habile et savant interprète des lois, Faider possédait la science et l'expérience nécessaire pour travailler à l'élaboration des lois nouvelles.

Bibliographie

  • Paul Legrain, Dictionnaire des Belges, Bruxelles, 1981.
  • (de) Ernst Holthöfer, Juristen: ein biographisches Lexikon; von der Antike bis zum 20. Jahrhundert, Munich, Beck, (ISBN 3406 45957 9), « Faider, Charles Jean Baptiste Florian », p. 205
  • Eugène De Seyn, Dictionnaire des écrivains belges, Editions Excelsior, Bruges, 1930, tome 1, page 795.

Liens internes

  1. A ne pas confondre avec Alphonse Delebecque qui est Français
  2. Eugène De Seyn, Dictionnaire des écrivains belges, page 485
  3. Jules Garsou, Jules Anspach. Bourgmestre et transformateur de Bruxelles (1829-1879), Bruxelles, 1942, p. 99 : « Depuis l'an de grâce 1835, la Société des Douze réunissait des Bruxellois de distinction et se renouvelait par cooptation à chaque décès. On y banquetait plusieurs fois par an ; aux charmes de la table s'associait les joies de l'esprit. En vertu d'une décision prise le 16 décembre 1876, chaque membre, sous peine d'amende, devait y aller, aux prochaines agapes, tout au moins d'un quatrain. Au 248e banquet, donné le 20 janvier 1877, huit s'exécutèrent : Faider, Pardon, Lavallée, Auguste Orts, Eugène Anspach, Albert Picard, Émile De Mot, Jules Anspach ».

Liens externes

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