Charles-Louis Hanssens

Cet article est une ébauche concernant un compositeur belge.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Pour plus d’informations, voyez le projet musique classique.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Hanssens.

Charles-Louis Hanssens
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
GandVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Compositeur, chef d'orchestre, violoncellisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
VioloncelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Charles-Louis Hanssens, né à Gand le [1] et mort à Bruxelles le [1], est un compositeur belge.

Biographie

Neveu de Charles-Louis-Joseph Hanssens, il fut, dès l'âge de dix ans, deuxième violoncelle au Théâtre national d'Amsterdam. En 1822, il en devint le chef d'orchestre attitré[1]. En 1824, il se rendit à Bruxelles où il s'installa après quelques séjours en Hollande, à Gand et à Paris. C'est en 1848 qu'il reçut le poste de directeur musical du Théâtre de la Monnaie[1]. C'est vers 1850 que Charles-Louis Hanssens entre en contact avec Richard Wagner et qu'il envisage de donner Lohengrin à Bruxelles. L'entreprise se concrétisera en 1870 et marquera l'engouement des compositeurs belges pour la « musique de l'avenir ».

Selon François-Joseph Fétis[2], sa « conscience inflexible ne transige point avec les fantaisies de la mode ».

Œuvres

Il composa 8 opéras, dont Le siège de Calais (1861) et Marie de Brabant, 15 ballets, de la musique chorale, un Requiem (1837), de la musique symphonique, concertante et de chambre. Il était peu soucieux de faire éditer ses œuvres. Il créa également une caisse de pension, « l'Association des Artistes-musiciens ».

Il reçut son initiation à la franc-maçonnerie à la loge gantoise de « La Félicité Bienfaisante ». Puis, en 1862, il rejoignit « Les vrais amis de l'union et du progrès réunis » à Bruxelles.

Il composa deux œuvres maçonniques :

  • une cantate (1845) en hommage à Eugène Defacqz.
  • la cantate (1866) pour l'hommage funèbre à Léopold Ier de Belgique, intitulée Aux Mânes d'un Frère qui fut Roi.

Voir aussi

  • Franc-maçonnerie bruxelloise au XIXe siècle

Sources

  • Biographie universelle des musiciens et biographie générale de la musique lire en ligne sur Gallica

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Music Score Library Project
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
    • Répertoire international des sources musicales
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Biographie nationale de Belgique
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Tchéquie
    • WorldCat

Notes et références

  1. a b c et d Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010721-5), p. 473
  2. Fétis, Biographie universelle des musiciens
  • icône décorative Portail de la Flandre-Orientale
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail de l’opéra
  • icône décorative Portail du XIXe siècle