Château de Vins

Château de Vins
Image illustrative de l’article Château de Vins
Le château vu du sud.
Début construction XVIe siècle
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial Famille provençale de Vins
Propriétaire actuel Jean Clotaire Bonnet, artiste peintre
Destination actuelle Académie d'été de musique, concerts et stages de perfectionnement instrumental et vocal
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1965)[1]
Coordonnées 43° 25′ 57″ nord, 6° 08′ 36″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Provence
Département Var
Commune Vins-sur-Caramy, Communauté de communes : Comté de Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Château de Vins
Château de Vins
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Le château de Vins est situé sur la commune de Vins-sur-Caramy, dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à 8 km de Brignoles et à un kilomètre au nord-est du village, à une altitude de 340 m.

Histoire

Le "castrum de Vicinis" ou "de Vizins", le château de Sainte Suzanne, apparaît dans trois chartes des années 1060[2],[3]. En 1543, le « bourg castral de Vins », avec son village, l’église et le château sont construits sur un éperon rocheux et dominent la vallée du Caramy sur l'éperon rocheux dominant la vallée du Caramy, rappelle l'emplacement du premier château déjà mentionné au XIe siècle mais qui fut abandonné en 1471.

En effet, au début du XVIe siècle, un nouveau château fut construit plus bas. Celui-ci a appartenu à la famille des comtes de Provence[4] avant de passer par alliance aux familles de Brici puis de Garde. Hubert de Garde, futur « généralissime » des armées ligueuses de Provence[5],[6],[7] et fils d'Honorat Gaspard Garde, président à mortier au parlement d'Aix, y est né en 1539[8]. Cette famille édifia le château pour en faire sa résidence principale[9].

Hubert de Garde de Vins fut chef de la ligue en Provence. Son fils François obtient l'érection de Vins en marquisat par lettres du mois de mars 1641 enregistrées à Aix en avril suivant. Son petit-fils Jean, marquis de Vins, lieutenant général des armées du roi, capitaine lieutenant de la première compagnie des mousquetaires, meurt en 1731 sans postérité de Charlotte Ladvocat, issue de la robe parisienne, belle-sœur de Pomponne. Le comte du Luc en hérite[8].

Témoin d'une époque de transition entre la forteresse médiévale et le raffinement Renaissance, le château revêt un caractère tout particulier.

Environnement

Le Caramy et vue sur le château.

Le quartier "Les Prés du Château", où se situe le château, est classé en zone Ub[10] au plan local d'urbanisme de la commune et domine la rivière du Caramy. Il bénéficie aussi du classement en zone N, secteur Np qui délimite deux espaces de la commune à grande valeur paysagère, dans le cône de vue du village et du château[11],[12].

Des vestiges dans une situation très préoccupante ayant nécessité d'importants travaux

Laissé à l'abandon durant la période 1930 à 1940, le monument se ruine. Il sera sauvé à l'initiative d'un propriétaire privé qui y entreprend régulièrement, depuis 1960, des travaux. L'état sanitaire dressé par le propriétaire actuel et le programme pluriannuel de travaux proposé par l'architecte maître d’œuvre, René-Richard Michoud † de Grenoble, donne une idée de l'état du château et des urgences d'interventions auxquelles le propriétaire a dû faire face[13],[14].

L'ensemble des vestiges du château[15] a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 31 mai 1965[16].

Des vestiges dans une situation préoccupante qui ont nécessité d'importants travaux
  • 1930 à 1940 : le château de Vins, laissé à l'abandon par ses multiples propriétaires se ruine progressivement.
Il perd son toit principal, ses poutres, ses fenêtres, ses sols en terre cuite et ses cheminées monumentales, puis sert de remise de foin et de bergerie, ainsi que de lieu de promenade pour les visiteurs des environs.
Un début d'incendie et les pillages successifs sur l'ensemble du bâtiment accélèrent la chute de l'escalier principal qui distribuait les appartements du 1er étage ainsi que les plafonds à la française et les murs maîtres.
Seule la façade sud et les 4 tours d'angle ont résisté aux assauts du temps.
  • 1959 : sur l'ensemble des bâtiments, plus de tuiles, plus de charpentes : tout a disparu, pillé sans doute.
Au rez-de-chaussée, les énormes poutres de la grande salle ont été vendues pour décorer des villas sur la côte. Même les pierres sculptées des fenêtres à meneaux de la partie gothique ont été emportées par des récupérateurs de matériaux.
Les pierres à arcades ont également disparu. Quelques-unes sont retrouvées dans les déblais. Conservées, elles seront réutilisées plus tard, au moment de la reconstitution de cet ensemble.
La cour est un vaste champ de pierres et de terre. Des figuiers et arbres de toute sorte sont enracinés, les murs intérieurs principaux se sont écroulés et le lierre envahit une grande partie de la façade Est.
  • 1960 : le tri, la conservation des éléments à réemployer et l'évacuation des déblais peuvent commencer.
Il s'agit d'abord de déblayer les centaines de mètres cubes de gravats grâce aux rails et wagonnets des mines de bauxite[17].
Les travaux de restauration se dérouleront en trois phases (1984-1985 et 1988), sous le contrôle de l'architecte des bâtiments de France, aussi bien pour les interventions sur le monument lui-même que pour la mise en valeur des abords de celui-ci.
Certaines fenêtres à meneaux, dans un état lamentable, ont du être restaurées rapidement.
Compartimentée, son architecture d'origine n'était plus visible et il fallut enlever les éléments parasites pour lui redonner son cachet d'autrefois. Comme pour la cour d'honneur, les rails et wagonnets ont servi à déblayer les déblais et végétaux qui s'y trouvaient.
Les loggias, éléments architecturaux importés des villas italiennes à la fin du Moyen Âge, distribuaient deux grandes pièces de la partie sud du château où vivaient les propriétaires de l'époque.
  • Travaux effectués avant 1979 :
Restauration de la toiture de la tour Est, reconstitution des niveaux avec au sol des carrelages en tomettes anciennes récupérées dans les gravois,
Création d'une cuisine "provençale", avec cheminée, portes et fenêtres, carrelage au sol en carreaux de Salernes. Cette cuisine sera souvent utilisée pour les stages de musique, concerts...
  • 1982 : Les appartements, côté Est, ont été aménagés.
  • Travaux effectués après 1979 :
Réalisation d'un ensemble de quatre grandes salles : plafonds à la française, tomettes provençales, fenêtre avec vitres teintées aux fins de mettre en valeur les meneaux parfaitement conservés, hall d'entrée, escalier menant au premier étage, création d'une salle de bains, boiseries des portes en noyer. Ces salles sont utilisées en été pour les Cours de flûte et le logement des stagiaires et pour les concerts. Le premier étage est constitué d'une grande salle servant l'été pour les élèves en stage de flûte traversière. Salle d'eau et toilettes, chambre dans la tour...
  • 1984 : restauration des arcades du rez-de-chaussée.
Quelques pierres taillées ont été retrouvées ainsi qu'une partie de la colonne centrale et le chapiteau. Reconstitution des arcades après un « métré » précis. Ces travaux ont été commandés à la société Girard[18], d'Aix-en-Provence.
  • 1985 : réalisation de la balustrade avec sa main courante par le sculpteur Chevênement, de Roybon[19], installé dans l'abbaye de Saint Antoine.
La reconstitution du modèle exact de ces balustres a pu se faire grâce à l'un d'entre eux, retrouvé dans un jardin du village.
Un chantier de bénévoles, dans le cadre d'un chantier de jeunes, a été créé pour débuter les travaux d'aménagement de la grande salle voûtée.
  • 1987 :
Aile Ouest : Contreforts repris en sous-œuvre du mur Ouest. Avec réemploi des pierres récupérées dans les ruines, mise en place de contreforts pour contrevanter la poussée des voûtes de la cave, création d'une terrasse d'accès au jardin pour faciliter le circuit de visite.
Aile ouest, niveau cour intérieure : Reconstruction du mur sur la cour pour fermeture du volume de la grande salle avec percements identiques à ceux de la façade Ouest : les ouvertures seront garnies de fenêtres à meneaux XVe siècle en noyer. Sur la cour, en prolongement de la façade reconstruite, mise en place d'une porte gothique de récupération donnant accès aux dégagements desservant le futur escalier prévu pour l'étage, l'escalier de la cave et le futur accès au Pavillon d'entrée. Couverture générale de cette aile. Plafond à la française dans la grande salle. Au niveau inférieur aménagement des caves en toilettes, vestiaires et hall d'entrée desservant la grande salle voûtée.
  • 1988 : Réalisation de la 2ème partie des arcades par les sculpteurs Campbell et l Asis.
Étage des chambres : La conception des chambres est analogue à de petites cellules aux fins de loger des stagiaires. Surélévation de l'aile Ouest, jusqu'au niveau de la génoise du toit principal pour la création de chambres, d'un sanitaire et de l'escalier d'accès à l'étage. Réfection des toitures.
  • 1989 : Raccordement de la façade de l'aile Ouest avec le bâtiment principal.
  • 2003-2004 : Afin de mettre définitivement le château hors d'eau des travaux ont été effectués par l'entreprise « Les Charpentiers du Haut-Var »[20].
Ils consistaient à mettre en place la charpente et la toiture en partie sud ainsi que des deux tours, dont l'une abrite la chapelle du château.
  • 2012 : Réhabilitation de la façade sud[21].
 

Description

  • Environnement du château.
    Environnement du château.
  • Entrée du château.
    Entrée du château.
  • Anciennement salle de chasse parties communes, aujourd'hui le salon.
    Anciennement salle de chasse parties communes, aujourd'hui le salon.
  • La chapelle du château.
    La chapelle du château.

Haut logis quadrangulaire au sud-est du village sur un massif de maçonnerie légèrement taluté à sa base pour rattraper la pente de la colline. C'est un château de fin du XVe siècle, remanié à la Renaissance puis au XVIIIe siècle[22]. Il s'articule autour d'une cour d'honneur de 200 m2 environ, qui possède une galerie à double arcade surmontée d'une loggia à l'italienne[23].

Les loggias, éléments architecturaux importés des villas italiennes à la fin du Moyen-Âge, distribuaient deux grandes pièces de la partie sud du château où vivaient les propriétaires de l'époque.

Les murs montés en petit appareil très irrégulier ont été enduits à la chaux.

Une fontaine sous un arc en anse de panier est décorée d'un mascaron.

La salle de chasse, initialement partie commune, est actuellement utilisée en salon.

La chapelle, dans une des tours d'angle, a été restaurée.

Les travaux de conservation-restauration-réutilisation

La réutilisation : un bon moyen de conservation des édifices

Il fallait la passion et l’obstination de Jean Bonnet, de son épouse, de leur fils Jean-Luc et de leur ami René Michoud, architecte décorateur, partie prenante du projet depuis le début, pour se lancer dans l’aventure de la conservation-restauration-réutilisation du château de Vins-sur-Caramy, qui témoigne aujourd’hui de la transition entre la forteresse et le type d’habitation d’agrément à l’époque de la Renaissance.

Des travaux de conservation-restauration-réutilisation exemplaires

Une aventure sans fin car le patrimoine nécessite des soins constants de qualité des travaux, dans le respect de l’histoire du monument. Les propriétaires ont en effet su donner une seconde vie au château[24]. Le rapport de synthèse de la "1ère Loi de programme relative au patrimoine architectural[25],[26]" initiée par François Léotard alors ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement Jacques Chirac II, loi prise dans la foulée de la Loi n° 87-571 du 23 juillet 1987 sur le développement du mécénat[27], avait d'ailleurs tenu en 1988 à encourager ces initiatives privées[28].

Cette opération de restauration et la qualité de la réutilisation ont en outre été distinguées du "Prix Architecture et Musique" décerné par "La Demeure historique" récompensant les efforts des propriétaires[29].

Conserver les éléments du passé n’empêche pas de répondre aux besoins d’aujourd’hui ! Quand on parle de réutilisation, la priorité revient souvent à l’usage : la conception et le traitement des espaces d’un bâtiment doivent assurer la qualité et le confort de leur destination, ceci en parfaite cohérence avec les fonctions qui s’y exercent, les activités qui s’y déroulent et les services qui y sont dispensés.

La chorale de Vins[30] dans la cour d'honneur

La qualité d’usage intègre ainsi la notion de confort. Un site ouvert au public doit être accessible à tous les usagers, petits ou grands, valides ou handicapés. Instaurer le confort d’usage dans un édifice à vocation culturelle, c’est permettre à chacun de le comprendre, de s’y repérer, de le parcourir sans gêne, sans risque et… tout simplement de se l’approprier. C’est pourquoi le propriétaire, maître d’ouvrage, a aussi souhaité que les espaces favorisent et permettent en même temps une certaine intimité des utilisateurs / usagers. Ceci concerne notamment : le confort acoustique, en chaque endroit, que ce soit les espaces les plus nobles (salles de spectacle ou d’enseignement qui ont à la fois une vocation musicale, de lieu d’exposition…), et les parties communes (cour d’honneur, espaces naturels...).

Les tours d’angles du château

La discussion doit être ouverte à savoir si un monument doit faire l’objet d’une restauration complète, partielle ou seulement d’une consolidation archéologique qui le gèle dans son dernier état. Mais lui trouver une nouvelle destination commande aussi de satisfaire ses besoins en respectant son caractère, son histoire et son architecture[31].

On ne traite pas de la même manière un château-fort en ruine où il manque tant d’éléments à restituer et un château, un manoir, une maison, une église auxquels il manque planchers et toitures. Bruno Foucart, président des 13e « Entretiens du patrimoine » qui se sont tenus pour la première fois en province (à Marseille en novembre 2003)[32], avait insisté sur le fait que « L’utilisation ou la réutilisation des bâtiments que nous considérons comme patrimoniaux s’est imposée comme une exigence à la fois économique, culturelle et sociale. Pour cette raison, la stricte conservation ne peut pas exclure la vie et ses compromis : elle nécessite au contraire la mise au temps présent des monuments historiques ». Les aménagements du château de Vins sont, comme ceux du château d'Entrecasteaux, du château de Moissac-Bellevue, de l'abbaye de La Celle et bien d'autres, des exemples de référence de réutilisation culturelle dans le département du Var.

Activités culturelles et musicales

Une "association pour la sauvegarde des vestiges du château" est par ailleurs créée, le 27 juillet 1982[33], à laquelle succédera l' "Association de Sauvegarde et d'Animation culturelle du château de Vins"[34].

Depuis 1983, alors que le chantier n'en était qu'à ses débuts, outre des visites guidées, le château accueille des expositions[35], des spectacles d'art lyrique, une académie d'été de musique, des concerts classiques contemporains et du monde ainsi que des stages de musique[36],[37],[38], des classes "chantiers"[39]...

Animations

Les Nocturnes[40] ont été récompensés en 2004 par le Prix Architecture et Musique attribué par la revue La Demeure Historique, pour la restauration de la cour d'honneur et le programme culturel présenté. C'est aussi au château de Vins que Péchiney a célébré le bicentenaire de la grande aventure de la bauxite et de l'aluminium[41]. C'est aussi en ce lieu que sera signée la fermeture définitive des dernières mines[42].

La cour d’honneur du château a accueilli des solistes de renommée internationale tels que Pierre Barbizet, Yuri Boukoff, le Trio Chostakovitch, Éric Le Sage, Frank Braley, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Edouard Exerjean, Michael Lonsdale, le quatuor Ludwig ou encore le quatuor Enesco, Juan Carmona, Paul Lay,....

Les terrasses extérieures ont également accueilli de grands spectacles[43] comme Le songe d’une nuit d’été, Temporalia, Egonie, l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée[44],[45]...

En 2019 le château accueille le Festival Musiques & Patrimoine en Pays Varois[46], les 18 et 20 juillet 2019; et 09 et 10 août 2019.

Le château dispose en effet, pour l'accueil de tous les publics :

  • de la cour d'honneur,
  • de la salle de chasse (grand salon attenant à la cour),
  • de la salle des Gardes,
  • d'une grande salle voûtée pouvant accueillir jusqu'à 150 personnes,
  • d'une petite chapelle,
  • des terrasses et jardins

Le tout peut accueillir entre 50 et 150 personnes, et possède en outre cinq chambres d'hôtes[47] et un appartement doté de deux chambres supplémentaires[48],[49],[50].

Voir aussi

Bibliographie

  • Dossier documentaire de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH), Aix-en-Provence, Conservation régionale des monuments historiques de Provence-Alpes-Côte d'Azur,
    Dossier documentaire et dossier de protection de la CRMH, vestiges du château, 31 mars 1965. Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  • Croquis des étapes de travaux du château
  • Le cadastre napoléonien : * Commune : Vins-sur-Caramy (Var, France), * Cote 3PP_151607
  • Echelle : 1/1250, * Type de cadastre : cadastre napoléonien, * Nom de section : C. du village, * N° de plan : 07, * Date : 1837
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : Conservation régionale des monuments historiques (CRMH) : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Château de Vins-sur-Caramy : pp. 83 et 183
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4)
    Vins-sur-Caramy p. 1244
Présentation du livre " Une vie, une passion... et les pierres revivent à Vins" par Bernard Lucquiaud[51]
  • Bernard Lucquiaud[52], [53], avec la collaboration de Jean Clotaire Bonnet, Une vie, une passion… et les pierres revivent à Vins, Paris, Les Editions du Panthéon, , 99 p. (ISBN 978-2-7547-2555-2)
    L'illustration de couverture est de Jean-Luc Aimon et les croquis intérieurs réalisés par René Michoud. " Une vie, une passion ... et les pierres revivent à Vins" est avant tout un roman à l'adresse du "Grand public". Il poursuit trois objectifs : distraire (une belle histoire, un récit agréable...), instruire (données historiques et / ou techniques), inviter à la réflexion (problématique de la restauration et de la réutilisation, par exemple). Le dosage est très subtil, ni trop technique ni trop érudit, le récit intéressera la grande majorité des visiteurs du château et la population locale sensible à l'aventure de "son" château. L’auteur a parfaitement conjugué l'anecdote drôle et la vérité plus profonde, sans que cette dernière apparaisse trop compliquée, ardue, ou "réservée aux experts", sans les frustrer.
  • Vins-sur-Caramy du Moyen-Âge à la Révolution française.
  • Le château de Vins par la Société Hyéroise d'Histoire et d'Archéologie
  • Guide du Chemin Menton-Arles Via Aurelia de Menton en Arles (vers St Jacques de Compostelle), Association Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse des amis des chemins de Saint Jacques de compostelle et de Rome, Édition 2015, 3ème partie : parcours dans le Var Patrimoine 20-Vins-sur-Caramy, pp. 20 et 21
  • Une biographie d'Hubert de Vins
  • Mausolée dans la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence. Chapelle Sts Côme et Damien Dépôt lapidaire : 2 lions en marbre provenant du tombeau d'Hubert de Vins
  • Monument funéraire : mausolée d'Hubert de Vins
  • De Jaume Garde de Saint-Marc à Saint-Marc-Jaumegarde : Hubert Garde de Vins, le « grand homme » de la famille, page 9

Liens connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Château de Vins, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • (fr + en) Site personnel consacré au château de Vins
  • (fr) Château de Vins au sein du Pays d’art et d’histoire de la Provence Verte
  • (fr) Château de Vins - Pont (Var), sur le site du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • (fr) Vins-sur-Caramy : Système d’information géographique du Var (SIG Var) 83151 – Cartographie téléchargeable), Vins-sur-Caramy 23 novembre 2012, Plan des servitudes, Standard de données, COVADIS

Notes et références

  1. a et b Notice no PA00081778, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. PLU 2.1.2. Grandes dates historiques
  3. Le "castrum Vicinis" ou "château de Sainte-Suzanne" à Vins sur Caramy
  4. Château de Vins-sur-Caramy, Historique
  5. Hubert de Garde, chef des ligueurs en Provence
  6. Références, sources et Bibliographie sur les guerres de religion
  7. Le château de Vins a été choisi par la troupe "Polyphonia Antiquoa" pour y tourner en 1986 un court-métrage vidéo sur la guerre de religion en Provence
  8. a et b Source : (Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, par m. D.L.C.D.B. Par D. L. C. D. B, François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois)
  9. Le Comté de Provence : Vins-sur-Caramy
  10. La zone Ub se trouve dans le prolongement du village, à l’Est dans les quartiers des Ferrages et les beaux quartiers. À l’Ouest, dans le quartier des Prés du Château et de part et d’autre de l’ancien chemin de Vins à Carcès. On la retrouve dans le quartier des Lonnes.
  11. Plan général et Plan 4.2.2 Plan Loupe
  12. Réglement du PLU
  13. Vues anciennes du château
  14. Le château de Vins par la Société Hyéroise d'Histoire et d'Archéologie
  15. Cadastre sous les n° 458-459-460-461-462-463-464 section C. M. Jean, Clotaire Bonnet en étant devenu propriétaire aux termes de 4 actes passés entre 1960 et 1963
  16. L'arrêté a été signé, pour le ministre d'État chargé des Affaires culturelles, par Max Querrien, Maître des Requêtes au Conseil d'État, directeur de l'Architecture, après avis de la Commission supérieure des monuments historiques
  17. Rails et wagonnets mis à notre disposition par M. Baudige, directeur de Péchiney à l'époque
  18. Entreprise Girard
  19. Atelier d’expressions artistiques Claude Chevênement, Sculpteur
  20. Les Charpentiers du Haut-Var
  21. La façade sud du château retrouve une nouvelle jeunesse
  22. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4)
    Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 1244 : Vins-sur-Caramy
  23. Au pays de mes ancêtres : Le château de Vins de Vins-sur-Caramy
  24. René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1re éd., 1512 p. (ISBN 978-2-911200-00-7)
    Notices Animation pp. 389, Réutilisation des monuments pp.1128-1129 (illustration du château de Vins-sur-Caramy) et Utilisation, Réutilisation, Mise en valeur pp. 1217 à 1219
  25. La politique du patrimoine : chronologie
  26. Loi n°88-12 du 5 janvier 1988 relative au patrimoine monumental
  27. Loi n° 87-571 du 23 juillet 1987 sur le développement du mécénat
  28. À l'occasion des journées portes ouvertes des monuments historiques de 1988 François Léotard s'est rendu le 19 septembre 1986 au château de Vins, Nice-Matin, lundi 22 septembre 1986
  29. Les lauréats du Prix Architecture et Musique : 2004 Château de Vins-sur-Caramy (Var) : Restauration de la cour d’honneur
  30. L'association les Voix du Carami
  31. Voir : Doctrines et techniques de conservation - restauration
  32. : Du bon usage du patrimoine : utiliser pour conserver, ou conserver pour utiliser ?
  33. L'association de sauvegarde du château
  34. (fr) Association de Sauvegarde et d’Animation Culturelle du Château de Vins
  35. Exposition « De l'hôtel au château » en mai 2011, Expositions Hors les murs de la collection du Conseil général du Var au château de Vins-sur-Caramy
  36. Les Nocturnes du château de Vins
  37. En 1991 est créé le premier festival de chansons paillardes et gaillardes
  38. Concert des musiciens du Centre de Formation Supérieure Diplômante des Enseignants de Musique (CEFEDEM) en mai 2011
  39. Travail du bois et de la pierre pour 250 scolaires des "zones d'éducation prioritaire" de Marseille, stages de formations diverses sous la conduite d'instructeurs compétents variés...
  40. Château de Vins, Festival d'été 2017. Les Nocturnes "A Voce"
  41. Vins-sur-Caramy, Vins à travers les siècles
  42. Une vie, une passion... et les pierres revivent à Vins, par Bernard Lucquiaud, avec la participation de Jean-Clotaire Bonnet, Chapitre IV page 85
  43. Depuis 1982, l'Association de Sauvegarde et d'Animation Culturelle programme un festival d'été
  44. Dossier de presse des manifestations
  45. La belle Yana Boukoff au château de Vins sur Caramy
  46. Festival Musiques & Patrimoine en Pays Varois
  47. Chambres d'hôtes au château, Office de Tourisme La Provence Verte
  48. Château de Vins-sur-Caramy
  49. Espaces et capacités d'accueil
  50. Château Renaissance en Provence
  51. Une vie, une passion... et les pierres revivent à Vins, par Bernard Lucquiaud, Jean Clotaire Bonnet
  52. Présentation et dédicace du dernier livre de Bernard Lucquiaud : Une vie, une passion … et les pierres revivent à Vins (Mémoires)
  53. Vins, Un pan de vie du château, une passion au fil d'un livre, var-matin mercredi 23 juillet 2014, p.5
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