Casimir Brenier

Cet article est une ébauche concernant l’industrie et l’Isère.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Casimir Brenier
Urbain Basset, Buste en bronze de Casimir Brenier, 1911 (Cimetière Saint-Roch, exposé au musée de Grenoble en 2020).
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
La TroncheVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 79 ans)
Grenoble[1]
Sépulture
Cimetière Saint-Roch de GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée VaucansonVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Industriel, mécèneVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Casimir Brenier était un industriel et mécène grenoblois, pionnier de l'industrie hydro-électrique.

Né le à La Tronche, Casimir Brenier suit une formation technique à l'école Vaucanson (aujourd'hui Lycée Vaucanson) puis, à 22 ans, commence sa carrière d'industriel avec Jean Satre, serrurier mécanicien installé à La Tronche[2].

Carrière industrielle

Issu du monde de l'artisanat, il participe à une vague de petite industrialisation dans la région grenobloise aux cours des années 1850s et 1860s, à l'image d'Aimé Bouchayer, Albert-Pierre Raymond, Johanny Joya et Charles Morel. Mais, d'origine modeste, à leur différence, il n'a pas le titre d'ingénieur.

En 1853, Casimir Brenier profite de l'arrivée du chemin de fer à Grenoble pour développer l'atelier Brenier&Satre, et diversifie progressivement les productions dans tous les domaines de la mécanique et de la chaudronnerie, pour finir par se spécialiser dans les turbines pour les pionniers de l'industrie hydro-électrique.

En 1867, il crée une société en nom collectif au capital de 230 000 francs, Brenier et Compagnie avec deux associés, Camille Charles et Pierre Bourdis, et installe de nouveaux ateliers plus vastes près de la gare de Grenoble.

En 1876 il marie sa fille Marie à André Neyret, fils d'une famille industrielle spécialisée dans la papeterie et la houille blanche, et en fait son associé en 1879. Les ateliers fournissent alors des équipements de papeterie, puis hydrauliques et même électriques. Au cours des vingt années suivantes, Casimir Brenier se retire progressivement et l'entreprise Brenier & Neyret se développe, dépose de nombreux brevets et participe aux expositions universelles de Lyon et Paris.

Brenier & Neyret deviendra par la suite l'entreprise Neyrpic qui connaîtra un développement international avant son rachat par Alstom en 1967.

Vie publique

En dehors de son activité professionnelle, il s'engage dans la vie publique grenobloise : juge au tribunal de commerce, administrateur de la Caisse d'épargne grenobloise, censeur de la succursale de la Banque de France et, surtout, président de la Chambre de commerce de Grenoble de 1893 à 1910[3].

En 1907 il donne à la Ville ses terrains à condition qu'elle y construise des locaux pour développer l'Institut polytechnique de Grenoble, puis à son décès en 1911 il lègue près de 300 000 francs à des institutions catholiques.

Notes et références

  1. Base Léonore
  2. Anne Dalmasso et Eric Robert, Neyrpic Grenoble : histoire d'un pionnier de l'hydraulique mondiale, Renage, Dire l'Entreprise, , 222 p. (ISBN 978-2-9534279-0-5), p. 24
  3. Propos croisés, CCI de Grenoble, (lire en ligne), p. 12

Voir aussi

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Base Léonore
  • icône décorative Portail Grenoble Métropole