Carlos Pradal

Carlos Pradal
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Naissance
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MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
Nationalités
espagnole
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Raoul BergougnanVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Gabriel Pradal GómezVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Vicente PradalVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Carlos Pradal, né le à Madrid et mort le à Paris[1], est un peintre espagnol qui a travaillé principalement à Toulouse.

Biographie

Carlos Pradal est le fils de Gabriel Pradal Gómez (1891-1965), homme politique espagnol, député républicain et socialiste d'Almería, en Andalousie, élu en 1931 et en 1936. Carlos Pradal naît donc en 1932 à Madrid, où travaille son père. En 1939, à la suite de la chute de Madrid, conquise par les troupes franquistes dans les derniers mois de la guerre d'Espagne, sa famille est contrainte à l'exil et s'installe en France, à Toulouse, dans un appartement de la cité Madrid, dans le quartier des Sept-Deniers (actuel no 69 route de Blagnac).

Carlos Pradal obtient en 1956 une licence d'espagnol et devient maître auxiliaire. Il pratique en même temps le dessin et la peinture, suivant les cours de Raoul Bergougnan[2]. En 1960, il expose à la galerie Maurice Œillet à Toulouse. Il collabore comme illustrateur à La Dépêche du Midi. En 1970, il présente une exposition à thème, Les beaux quartiers (des « écorchés » et morceaux de boucherie). La plupart de ses expositions suivantes sont à thème : les Passantes (1970), les Billards (1980), le Flamenco (1984).

En 1972, il s'installe à Paris, où il devient l'ami des peintres Joaquín Peinado et Orlando Pelayo et rejoint les peintres de l'École espagnole de Paris. En décembre 1975, peu après la mort de Francisco Franco, il retourne en Espagne où son exposition à la Galeria Frontera de Madrid est louée par la critique unanime. Par la suite, il expose régulièrement en Espagne. En 1986, le musée des Augustins de Toulouse lui consacre une grande rétrospective.

Il consacre les dernières années de sa vie au dessin et à la traduction des poètes espagnols. Il est le père du guitariste Vicente Pradal et le beau-frère du guitariste de flamenco Pedro Soler.

Son œuvre est présente en France dans les musées de Toulouse, Paris et Castres.

Notes et références

  1. (fr) « Carlos Pradal », sur espritsnomades.com,
  2. Gérard Santier (dir.), Le Dictionnaire de Toulouse, Toulouse, Loubatières, 2004

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel del Castillo, Carlos Pradal, F. Loubatières,
    essai (en collaboration avec Yves Belaubre)
  • A.M. Campoy : 100 Maestros de la pintura espanola contemporanea, Ibérico Europea de Ediciones edit., 1976
  • M.Garcia Vino : Arte de hoy arte del futuro, Iberico Europea de Ediciones edit., 1976
  • Gerard Xuriguera : Pintores espanoles de la Escuela de Paris, Iberico Europea de Ediciones edit., 1974
  • Xavier Domingo : Erotica Hispanica, Ruedo Ibérico edit, année : 1972

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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  • (es) Tradicion y vanguardia, page sur Carlos Pradal.
  • (fr)El Hombre De La Luz, portrait documentaire, 2005.
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