Camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared

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Camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared
Géographie
Pays
 LibanVoir et modifier les données sur Wikidata
Gouvernorat
District
district de l'Akkar (en)
Coordonnées
34° 30′ 47″ N, 35° 57′ 40″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Histoire
Fondation
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Identifiants
Site web
www.nahrelbared.netVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Nahr el-Bared (نهر البارد, littéralement Fleuve froid) est un camp de réfugiés palestiniens situé dans le nord du Liban près de Tripoli.

Il fut fondé en 1949 à la suite de l'exode palestinien et abritait jusqu'au environ 31 000 réfugiés.

Événements de 2007

Le [1], l'armée libanaise bombarde et attaque le camp à la suite de la présence dans celui-ci du groupe radical Fatah al-Islam. Le bilan fait mention de 32 soldats libanais et 54 civils (dont 24 activistes islamistes) tués. 10 000 réfugiés ont fui les combats pour se réfugier dans d'autres camps après qu'un cessez-le-feu eut été conclu après trois jours d'affrontements.

Le 28 mai, on estime entre 5 000 et 10 000 le nombre de réfugiés encore dans le camp.

Le dimanche 15 juillet, l'armée libanaise pénètre pour la première fois dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared depuis plus de 37 ans. On dénombre alors depuis le début des combats au moins 220 morts dont 100 militaires libanais et 80 combattants islamistes.

Le dimanche 2 septembre, après d'ultimes combats, l'armée annonce avoir pris le contrôle total du camp.

Selon un bilan publié le mardi 4 septembre, les combats ont fait au moins 244 civils (dont 222 terroristes), 163 dans les rangs de l'armée, ce qui porte à au moins 427 le nombre de victimes de ce siège.

Une vingtaine de combattants islamistes auraient réussi à s'échapper.

Le camp a été quasi totalement détruit, vidé de ses biens et de ses habitants. Les 31 000 réfugiés ont ainsi perdu leurs maisons et leurs biens ainsi tout ce qu'ils ont pu construire -soit par leur travail ou par les aides de leurs proches expatriés au Golfe ou en Occident-. La nouvelle génération de réfugiés de Nahr El Bared s'est retrouvée sans rien, dépendant des aides internationales comme ses parents ou grands-parents réfugiés de la Palestine en 1948.

Le responsable des opérations pour l'armée libanaise au cours de ces combats était le général François el-Hajj, proche du chef d'état-major de l'armée, le général Michel Sleiman. Pressenti pour succéder à celui-ci à la tête de l'armée libanaise en cas d'élection du général Sleiman à la présidence de la République, il a été assassiné dans un attentat à la voiture piégée le à Baabda.

Liens externes

  • (en) Nahr el-Bared sur le site de l'UNRWA
  • (en) Nahr el-Bared Relief Campaign
  • (ar) Site officiel de Nahr el-Bared

Bibliographie

Asylon(s), numéro 5, sept. 2008 Sous la direction de Kamel Doraï et Nicolas Puig : "Palestiniens en / hors camps - Formes sociales, pratiques des interstices" : 12 articles intégralement en ligne, en accès libre.

Références

  1. Marina Da Silva, « Au Liban, le double exil des Palestiniens », Le Monde diplomatique, Janvier 2011.
v · m
Bande de Gaza
Drapeau de la Palestine
La bande de Gaza contient 8 camps officiels hébergeant 478 854 réfugiés.
ancien camp :
Cisjordanie
Drapeau de la Palestine
La Cisjordanie contient 19 camps officiels hébergeant 176 514 réfugiés.
Jordanie
Drapeau de la Jordanie
La Jordanie contient 10 camps officiels hébergeant 304 430 réfugiés.
  • Zarqa (1949) 17 344
  • Jabal el-Hussein (1952) 27 6749
  • Amman New Camp (Wihdat) (1955) 29 805
  • Souf (en) (1967) 14 911
  • Baqa'a (1968) 80 021
  • Husn (en) (Martyr Azmi el-Mufti) (1968) 19 573
  • Irbid (1968) 23512
  • Jerash (1968) 15 696
  • Marka (en) (1968) 41 237
  • Talbieh (it) (1968) 4 041
Liban
Drapeau du Liban
Le Liban contient 12 camps officiels hébergeant 225 125 réfugiés.
  • Burj El Barajneh (1948) 19 526
  • Ain el-Hilweh (1948) 44 133
  • El-Buss (en) (1948) 9 840
  • Wavel (en) (1948) 7 357
  • Nahr el-Bared (1949) 28 358
  • Chatila (1949) 11 998
  • Mar Elias (1952) 1 406
  • Mieh Mieh (en) (1954) 5 078
  • Beddawi (en) (1955) 15 695
  • Burj el-Shemali (en) (1955) 18 134
  • Dbaiyeh (1956) 4 223
  • Rashidieh (en) (1963) 24 679
camps détruits :
  • Dikwaneh (Tel al-Zaatar), détruit
  • Jisr el-Basha, détruit
  • Nabatieh (en), détruit en 1973
Syrie
Drapeau de la Syrie
La Syrie contient 10 camps officiels hébergeant 119 776 réfugiés.
camps de réfugiés « non-officiels » :
  • Latakia Camp (en) (1955) 6 534
  • Yarmouk (1957) 112 550
  • Ein Al-Tal (ar) (1962) 4 329
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