Camille-Augustin de Meaux

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Fonctions
Maire de Montbrison
1821-1830
Député de la Loire
22 août 1815 - 16 mai 1830
Conseiller général de la Loire

Biographie
Naissance	15 juillet 1771 Montbrison
Décès	15 juin 1859 (à 87 ans) Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle
Nationalité	française
Activité	Homme politique

Autres informations
Parti politique	Ultraroyaliste
Distinction	Chevalier de la Légion d'honneur‎

Blason

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Camille-Augustin, vicomte de Meaux de Dapinac (15 juillet 1771, Montbrison - 15 juin 1859, La Trappe d'Aiguebelle), est un homme politique français.

Biographie

D'une famille anoblie par une charge de secrétaire du roi (1704-1709)^[1], il est le fils de Antoine Demeaux (1728-1793), avocat en Parlement, président au présidial de Montbrison, lieutenant-général au bailliage du Forez, marié en 1769 avec Marie-Marguerite Baillard^[2], dont il a eu trois fils, François (1770-1812), Camille (1771-1849) et Jean (1781-1831)^{[réf. nécessaire]}.

Marié en 1797 avec Marie-Charlotte de Flachat dont il n'aurait pas eu de postérité selon le Vicomte Révérend^[2], lequel lui donne par erreur pour frère son fils Augustin de Meaux (1798-1844) marié en 1830 avec Célinie de Waters (1803-1887), père du député et ministre Camille de Meaux^[2].

Il était propriétaire, maire de Montbrison et conseiller général du département. Il fut élu, le 22 août 1815, député du collège de département de la Loire et siégea dans la majorité ultra-royaliste de la Chambre introuvable.^{[réf. nécessaire]}

Il ne se représenta pas l'année suivante, et resta éloigné pendant quelques années de la scène politique. Candidat aux élections du 25 février 1824, il échoua dans le 1^er arrondissement électoral de la Loire, mais il fut élu huit jours après par le grand collège du même département, et fut réélu, le 24 novembre 1827^{[réf. nécessaire]}.

M. de Meaux ne cessa de voter avec la majorité ministérielle et fut des 300 fidèles de Villèle. Il soutint le ministère Polignac contre les 221, et ne fut pas réélu en juin 1830. Il renonça dès lors à la politique pour se consacrer à des œuvres religieuses^{[réf. nécessaire]}.

On a de lui^{[réf. nécessaire]}^{[Interprétation personnelle ?]} des Observations relatives au budget des postes, publiées à Paris en 1827^[3].

Image	Armoiries
	Camille-Augustin († 1859), vicomte de Meaux à titre personnel par ordonnance du roi Charles X du 29 mai 1830, confirmé à titre héréditaire par lettres patentes du roi Louis-Philippe Ier du 7 décembre 1830, député. D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et, en pointe, d'un trèfle du même^[2] Article détaillé : Armorial des familles du Forez.

Sources

« Camille-Augustin de Meaux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

Références

↑ Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 136.
↑ ^{a b c et d} Vte Revérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle, : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 5, (Paris), p98
↑ Joseph-Marie Quérard, « Meaux (de) », La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique, vol. 6^e, Paris, chez Firmin Didot frères, 1834 (lire en ligne), p. 10