CFL série 250

Série 250 des CFL
Description de cette image, également commentée ci-après
Une 250 en gare d'Esch-sur-Alzette.
Identification
Exploitant(s) CFL
Surnom Moulinex
Composition Automotrice bicaisse
Couplage UM jusqu'à 3
Construction 6 automotrices
Constructeur(s) Carel et Fouché
No  de série 251-256
Nombre 6
Mise en service 1975
Période de service 1975 à 2005
Effectif 0 (depuis 12/2005)
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux B'2'
Écartement standard (1 435 mm)
Alimentation 25 kV 50 Hz
Moteurs de traction 1 * CEM GRLM 792 A
850 V autoventilé
Puissance continue 630 kW
Masse en service 79,5 t
Longueur 50,650 m
Largeur 2,850 m
Hauteur 4,280 m
Empattement 18,600 m
Empattement du bogie 2,200 motrice m
Diamètre des roues Ø1020 motrices 800 remorques
Accès 2 par flanc
Portes coulissantes
2 vantaux
Places 1re cl. 16 pl.
Places 2e cl. 156 pl.
Vitesse maximale 120 km/h

modifier Consultez la documentation du modèle

Les 250 sont un modèle d'automotrices bicaisses, surnommées Moulinex[1],[2], dérivées des Z 6100 de la SNCF et exploitées par les CFL entre 1975 et 2005[3]. En 2006, les CFL revendent toutes les rames des séries 250 et 260 encore en état de fonctionner en Roumanie.

Description

Dans les années 1970, les CFL souhaitent acquérir dans des délais courts du matériel peu coûteux en entretien pour les lignes secondaires du réseau[4]. Le choix se porte sur le constructeur Carel Fouché qui propose à l’époque un dérivé de l'automotrice française Z 6100, en service depuis 1965 au sein de la SNCF.

Les principales différences avec les Z6100 étaient :

  • la présence de deux portes par face au lieu de trois (la porte centrale était remplacée par deux fenêtres) ;
  • l’absence de remorque centrale ;
  • une livrée différente avec davantage de bandes de visibilité orange.

Service

Les CFL exploitaient les 250 sur les lignes les moins fréquentées de leur réseau, dont certaines sont aujourd’hui fermées[5]. Les engins assuraient des missions Regionalbunn (RB) :

  • La 256 à Bettembourg en 1987.
    La 256 à Bettembourg en 1987.

Rames particulières

La rame 254 à Rumelange - Ottange en 1987.

À la fin de sa carrière, la rame 253 circulait en composition tricaisse avec adjonction de la remorque centrale de la rame 261[6].

La motrice de la rame 254 a été détruite dans une prise en écharpe avec un train de marchandises en 2002[2].

Retrait du service

L'arrivée des automotrices 2200 et de compositions réversibles à deux niveaux a permis la radiation des 250 en 2005.

En dehors de la rame 254 avariée puis mise à la ferraille, toutes les 250 ont été revendues aux Chemins de fer roumains[2].

État du matériel

État du matériel
État du matériel
Engins Mise en service Radiation Dépôt Remarques
251 1975 Décembre 2005 Luxembourg Réceptionnée par les CFR le 30 janvier 2006 sous le numéro 58-0010-7
252 1975 Décembre 2005 Luxembourg Réceptionnée par les CFR le 30 janvier 2006 sous le numéro 58-0012-3
253 1975 Décembre 2005 Luxembourg Réceptionnée par les CFR le 30 janvier 2006 sous le numéro 58-0011-5
254 1975 Janvier 2002 Luxembourg Accidentée le 26 janvier 2002
255 1975 Décembre 2005 Luxembourg Réceptionnée par les CFR le 30 janvier 2006 sous le numéro 58-0014-9
256 1975 Décembre 2005 Luxembourg Réceptionnée par les CFR le 30 janvier 2006 sous le numéro 58-0013-1
 

Notes et références

  1. ↑ (en) « Galerie de photographies de 250 », sur railfaneurope.net (consulté le )
  2. ↑ a b et c « CFL série 250 - Moulinex », sur www.rail.lu (consulté le )
  3. ↑ « CFL 250 », sur rail.lu (consulté le )
  4. ↑ « Le chemin de fer luxembourgeois fête ses 150 ans », sur newcom.lu, (consulté le )
  5. ↑ Administrator, « CFL - Le chemin de fer luxembourgeois fête ses 150 ans ! », sur www.newcom.lu (consulté le )
  6. ↑ « Automotrices électriques et autorails des CFL », sur mlgtraffic.net (consulté le )
  • icône décorative Portail du chemin de fer
  • icône décorative Portail du Luxembourg
  • icône décorative Portail de la Roumanie