Céteau

Dicologlossa cuneata

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Dicologlossa cuneata
Description de cette image, également commentée ci-après
Céteau
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Actinopterygii
Sous-classe Neopterygii
Infra-classe Teleostei
Super-ordre Acanthopterygii
Ordre Pleuronectiformes
Sous-ordre Pleuronectoidei
Famille Soleidae
Genre Dicologlossa

Espèce

Dicologlossa cuneata
(Moreau, 1881)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Le céteau ou séteau ou parfois langue d'avocat, Dicologlossa cuneata (parfois Dicologoglossa cuneata par cacographie ou Solea cuneata), est un poisson plat de la famille des Soleidae. Il atteint une dimension maximale de 30 cm ; c'est un carnivore qui habite dans des fonds marins sablonneux et boueux, entre 10 et 450 m sous la surface de l'eau.

Morphologie

Plusieurs caractères permettent de le distinguer des autres Soleidae, notamment des jeunes soles avec lesquelles il est parfois confondu.

Son corps est plus allongé que celui de la plupart des autres espèces de Soleidae, avec des écailles se détachant plus facilement que chez la sole commune. La face occulée est brun-chocolat et comporte des taches bleuâtres caractéristiques. Sur cette face, la nageoire pectorale présente une tache noire qui ne s'étire pas jusqu'à son extrémité, contrairement aux soles. Cette nageoire a une forme triangulaire très marquée, car ses deux premiers rayons sont plus longs que les autres. Le museau, anguleux, recouvre un peu la symphyse mandibulaire. Autre caractéristique, on compte 105 à 132 écailles tubulées sur la ligne latérale, contre 116 à 163 pour la sole. De plus, cette ligne présente une sinuosité très marquée vers la tête, dans sa partie supratemporale, alors qu'elle est simplement incurvée chez Solea solea[1].

D'autres aspects anatomiques différencient les deux espèces : position de l'œil migrateur[2], forme de l'urohyal, nombre de vertèbres. Dicologlossa cuneata a 43-45 vertèbres, contre 49-52 pour Solea solea[3].

Pêche et gastronomie

La taille légale minimale pour la capture de ce poisson est de 15 cm. C'est dans les mois plus froids de l'année qu'on le pêche en abondance. Sa chair est blanche, fine et maigre et le consommateur n'a aucune difficulté à enlever les arêtes.

En France, le céteau est une spécialité des ports de pêche de la Cotinière, sur l'île d'Oléron, et de Royan, en Charente-Maritime.

Il est très consommé en Andalousie, où on le mange en général frit. Il provient alors de captures qui viennent surtout du sud de l'Atlantique car il préfère un climat subtropical, mais on le trouve aussi dans la Méditerranée. L'embouchure du Guadalquivir constitue un habitat important pour cette espèce ; le principal port espagnol où il arrive est Sanlúcar de Barrameda.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

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  • Céteau, sur Wikispecies
  • céteau, sur le Wiktionnaire
  • (en + fr) Référence FishBase : espèce Dicologlossa cuneata (+ traduction) (+ noms vernaculaires 1 & 2)
  • (fr + en) Référence ITIS : Dicologlossa cuneata (Moreau, 1881)
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Dicologlossa cuneata
  • (en) Référence NCBI : Dicologlossa cuneata (taxons inclus)
  • (en) Référence WoRMS : espèce Dicologlossa cuneata (Moreau, 1881)
  • E. García-Isarch et al. « Distribución espacio-temporal de la acedía Dicologoglossa cuneata (Moreau, 1881) en la desembocadura del río Guadalquivir (golfo de Cádiz, suroeste de la península Ibérica) », article publié dans le Bulletin de l'Institut espagnol d'Océanographie (2003)
  • (en) Référence UICN : espèce Dicologlossa cuneata (consulté le )

Notes et références

  1. A. Forest, Le céteau Dicologoglossa cunetata (Moreau), sa biologie et sa pêche dans le sud du golfe de Gasgogne. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (ISTPM), 1975/03, Volume 39, Issue 1, Pages 5-62. Article en ligne sur le site de l'Ifremer. Consulté le 10 décembre 2009.
  2. Chez le poissons plats, l'« œil migrateur » est celui qui migre pour rejoindre l'autre œil sur une même face de la tête(voir Le singulier regard des poissons plats in La Recherche du 1er novembre 2011).
  3. A. Forest, op. cit.
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