Bo Xilai

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Dans ce nom, le nom de famille précède le nom personnel.

Bo Xilai
Illustration.
Fonctions
Chef du Parti communiste de la municipalité de Chongqing

(4 ans et 4 mois)
Prédécesseur Wang Yang
Successeur Sun Zhengcai[1]
Ministre du Commerce de la République populaire de Chine

(3 ans et 10 mois)
Prédécesseur Lü Fuyuan
Successeur Chen Deming
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Dingrang, Shanxi
Nationalité Drapeau de la République populaire de Chine Chinoise
Parti politique Parti communiste chinois
Conjoint Li Danyu puis Gu Kailai
Enfants Li Wangzhi
Bo Guagua
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Bo Xilai (薄熙来), né le à Dingxiang, dans la province du Shanxi, est un homme politique chinois. Il fut un membre important de la classe dirigeante chinoise jusqu'à sa chute en et son exclusion du Comité central du Parti communiste chinois.

Il fut, de à , ministre du Commerce du gouvernement de la République populaire de Chine (RPC) et, de à , chef du Parti communiste de la ville-province de Chongqing où il se rend populaire en 2009 par sa lutte virulente contre la mafia locale : plus de 2 000 personnes ont été mises en prison dont des directeurs de la police au plus haut niveau et 67 parrains.

Son ascension politique s'interrompt brusquement début 2012 dans le cadre d'affaires financières et criminelles, incluant celle du meurtre de l'homme d'affaires britannique Neil Heywood, dans laquelle son épouse Gu Kailai est condamnée[2], et des écoutes téléphoniques illégales de hauts dirigeants[3]. Il est démis de ses fonctions de chef du Parti communiste de Chongqing le , puis exclu du Comité central du PCC[4] le et emprisonné.

Biographie

Jeunesse

Ce prince rouge est le fils de Bo Yibo, l'un des huit immortels du Parti communiste chinois. Durant la révolution culturelle, sa mère se suicida (ou est poussée au suicide)[5]. Bo Xilai durant sa jeunesse fit partie du « comité d'action unie », l'une des factions les plus extrêmes des gardes rouges et surtout l'une des plus violentes. Il fera d'ailleurs plusieurs séjours en prison[6].

En 1977, il reprend des études, et est admis au département histoire de l'université de Pékin. Après avoir reçu un diplôme d'art, il reçoit une maîtrise en journalisme de l'Académie de sciences sociales de Pékin en 1982[7].

Évolution au sein du PCC

Bo Xilai commencera à travailler en 1968, et ne rejoindra le Parti communiste chinois (PCC) qu'en . Bien qu'étant entré au PCC relativement tard, Bo s'y consacre ensuite entièrement. De 1982 à 1984, il travaille pour le département « Recherche » du secrétariat du Comité central du PCC.

Il part ensuite pour la province du Liaoning, où il passe une grande partie de sa carrière, évoluant à divers postes au sein du PCC[7]. En , il devient maire de Dalian. D' à , il est nommé secrétaire du Comité du PCC de Dalian, avant d'être investi gouverneur de la province du Liaoning. Son ascension vers la gloire est marquée par ses fonctions en tant que maire de la plaque tournante économique côtière de Dalian, puis par sa nomination au poste de gouverneur du Liaoning. Bo cultive une image décontractée dans les médias, un abandon de la nature normalement guindée de la politique chinoise.

Selon l'avocat David Matas, Bo Xilai serait impliqué dans les prélèvements d'organes forcés sur des prisonniers membres du mouvement du Falun Gong[8].

En , il devient membre du 16e Comité central du PCC. En 2007, il est nommé membre du politburo du 17e Comité central du PCC[7].

Durant son mandat à Chongqing de à , Bo s'est fait une réputation pour avoir mené une campagne de longue haleine contre le crime organisé, le rétablissement des programmes sociaux égalitaires pour la classe ouvrière de la ville, s'appuyant sur les deux chiffres de croissance du PIB, et pour avoir initié des campagnes « néomaoïstes » afin de faire revivre l'époque de la révolution culturelle. Cette rhétorique populiste et les réalisations de son « modèle de Chongqing » font de lui le champion de la nouvelle gauche chinoise déçue par les réformes du marché économique du pays et par l'écart de richesse croissant. Fort de ces soutiens, il cherche ouvertement (ce qui ne se fait pas habituellement) à être promu dans le Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois et qui doit être renouvelé lors du XVIIIe Congrès national du Parti communiste chinois en automne 2012[9].

Ministère du Commerce

En , il est nommé ministre du Commerce de la République populaire de Chine. Il a ainsi la tâche de guider la Chine, puissance commerciale montante, dans le jeu économico-diplomatique de l'économie globalisée. À la suite de son accession à l'OMC en 2001, la Chine a obtenu la fin des barrières douanières, en ce qui concerne l'exportation de produits textiles manufacturés, au .

Face à la forte progression des importations qui, selon eux, menace l'industrie textile locale, l'Union européenne et les États-Unis ont rapidement réagi en instaurant temporairement des quotas limitant la quantité de vêtements chinois autorisée à rentrer sur leurs territoires. S'ensuivit une série de négociations bilatérales entre les représentants des deux puissances occidentales et le ministère de Bo Xilai.

Néo-maoïsme

En tant que Secrétaire du Parti de Chongqinq, Bo Xilai fait revivre « l'idéal révolutionnaire » de Mao Zedong en engageant une campagne de propagande avec des slogans et des « chants rouges » patriotiques[10].

Pour l'universitaire Willy Lam, le renouveau du maoïsme en Chine commence en 2008 et culmine le lors du 90e anniversaire de la création du PCC. L’épicentre de la revitalisation des normes maoïstes se situe dans la municipalité de Chongqing, avec Bo Xilai à sa tête depuis 2007. Des statues de Mao sont alors remises en place dans les bureaux du gouvernement local, les usines et les universités alors qu’elles avaient été retirées en 1978. Une statue de sept étages de Mao fut édifiée dans le quartier des universités[11].

En , lors du procès de Bo pour corruption, ses partisans ont manifesté en brandissant des portraits de Mao Zedong[12].

Chute politique

La fortune politique de Bo Xilai connaît un tournant abrupt début 2012 avec l'incident Wang Lijun (en), dans lequel son premier lieutenant, vice-maire de la ville et chef de la police, aurait demandé l'asile à un consulat des États-Unis, après avoir découvert l'implication de l'épouse du dirigeant, Gu Kailai, dans le meurtre d'un consultant britannique, Neil Heywood, en [13].

En avril de la même année, il apparaît que Bo Xilai aurait recouru à des écoutes de haut-dirigeants du Parti communiste, incluant le président Hu Jintao[14].

Dans le cadre de cette affaire, Bo est démis de ses fonctions du parti de Chongqing en [15], puis le exclu du Comité central du PCC[16], et son épouse Gu Kailai mise en garde à vue[17].

Gu Kailai a été condamnée à la peine de mort avec sursis le [18].

Procès et condamnation

Le procès de Bo Xilai s'ouvre le à Jinan, capitale de la province chinoise de Shandong[19], loin des villes où Bo Xilai a eu des responsabilités, avec comme accusation « corruption, détournement de fonds et abus de pouvoir ». Bo Xilai est le dirigeant le plus haut placé à comparaître devant la justice depuis 1980 avec le procès de la bande des Quatre et de Jiang Qing, la veuve de Mao Zedong[20].

La défense de Bo Xilai a été désignée d'office[21]. Li Xiaolin, un avocat proche de la famille, constate qu'il n'a pas été choisi pour assurer la défense de Bo. Selon lui, les avocats désignés (Wang Zhaofeng et Li Guifang du cabinet Deheng) se sont certainement mis d’accord avec les autorités chinoises au préalable[22]. Les journalistes étrangers n'ont pas été admis dans la salle d'audience du tribunal.

Son fils, Bo Guagua, affirme être sans nouvelle de ses parents depuis 18 mois et espère « que lors de son procès mon père se verra offrir la possibilité de répondre à ses détracteurs et de se défendre lui-même sans entraves d’aucune sorte »[23].

Le sinologue David Goodman (université de Sydney), considère que le verdict a dû faire l’objet de tractations en coulisses[24].

Le procès a permis de découvrir le dispositif conçu pour financer les études du fils de Bo Xilai à l'étranger[25]. Le corrupteur est le milliardaire chinois Xu Ming arrêté peu après le limogeage de Bo[26]. Xu aurait aussi financé une villa à Cannes où était domicilié la société Résidences Fontaine Saint Georges[27] créée en 2001 et propriétaire de la villa.

Le verdict est rendu public le , Bo Xilai est condamné à la prison à vie, ses droits politiques sont supprimés et ses biens seront saisis[28]. Il déclare ensuite qu'il compte faire appel de cette décision[29].

Bo Xilai a refusé cette condamnation et a interjeté appel. La justice a accepté d'étudier l'appel du condamné[30], puis le , le tribunal rejette la demande de Bo Xilai et confirme la condamnation[31]. Bo Xilai purge sa peine dans la prison de Qincheng, une installation réservée aux « élites » et disposant d'un grand confort[32]. Sa femme, Gu Kailai, purge aussi sa peine dans une « prison de luxe »[33].

Par le biais de l'agence Chine nouvelle, en mars 2020, en pleine crise du Coronavirus en Chine, il critique la gestion de la pandémie dans la province du Hubei, et laisse entendre par la même occasion que sa disgrâce ne pourrait être que provisoire, et qu'il pourrait revenir à l'un des postes clés du régime, pour gérer l'économie, ainsi que le commerce extérieur, et gérer ainsi la crise économique en Chine liée aux conséquences désastreuses du virus sur le secteur économique.

Analyses

Le sinologue François Godement indique que Bo Xilai et son épouse formaient un couple alliant la politique et les affaires, fréquent dans l'entourage des dirigeants chinois et « facteur de corruption ». Mais le problème essentiel de ce procès est l'absence de preuve. La chute de Bo Xilai « traduit aussi la volonté des membres du comité central d'écarter un homme dont le charisme et le populisme contrastaient avec les habitudes des cadres du régime ». De plus François Godement considère que l'éviction de Bo Xilai résulte d'une lutte entre factions, Bo Xilai revendiquant un « idéal néomaoïste controversé au sein du Parti »[34].

Mao Yushi considère que l'affaire Bo Xilai a le mérite de montrer au grand jour les luttes entre les factions rivales[35].

Ai Weiwei, artiste et contestataire chinois, considère que le procès de Bo Xilai a pour vocation de distraire le peuple chinois. La véritable problématique concerne la légitimité du Parti communiste chinois. Ce dernier, s'il veut continuer à gouverner devra s'appuyer sur la « Constitution et un État de droit véritable »[36].

L'historien et réformateur Zhang Lifan considère que le procès fait partie d’une stratégie politique permettant de renforcer l’autorité de l’équipe au pouvoir, mais avec le risque de raviver des conflits au sein du Parti communiste. Depuis la fin du procès de Bo, de nouvelles procédures ont été engagées en particulier contre le « groupe des pétroliers » dont Jiang Jiemin, un proche de Zhou Yongkang, lui-même inquiété et ancien allié de Bo[37].

Famille et vie privée

Article connexe : Princes rouges.

La première femme de Bo Xilai est Li Danyu. Ils se sont connus en 1975, à la fin de la Révolution culturelle. Leur fils Li Wangzhi, également appelé Brendan Li[38], est né en 1977. Bo a divorcé de Li Danyu en 1984. Li Wangzhi est diplômé de l'université américaine de Columbia et travaille dans la finance à Pékin[39].

Puis Bo Xilai épouse Gu Kailai. Leur fils Bo Guagua (en), diplômé de Harvard, vit aux États-Unis[40],[41]. Gu Kailai a été condamnée à la peine de mort avec sursis pour avoir commandité l’assassinat d’un homme d’affaires britannique.

Selon Apple Daily, un journal de Hong Kong, l'actrice Zhang Ziyi a été la maîtresse de Bo Xilai avant sa chute[42]. Il aurait rencontré celle-ci, dans un cadre vénal, par l'intermédiaire de l'homme d'affaires Xu Ming, lui-même un proche de l'actrice. Celle-ci réfute ces allégations de prostitution[43].

Bibliographie

  • Pin Ho et Wenguang Huang, Coup d'état à Pékin, trad. de Georges Liebert, Slatkine & Cie, 2017[44]

Notes et références

  1. « Pékin nomme le successeur de Bo Xilai à la tête de Chongqing », article du site Lemonde.fr, daté du 20 novembre 2012. Depuis mars 2012, Chongqing était administrée par intérim par le vice-premier ministre Zhang Dejiang, qui a été promu en novembre 2012 au comité permanent du bureau politique du PCC. Sun Zhengcai a été nommé au poste de chef du Parti communiste pour la métropole de Chongqing le 20 novembre 2012.
  2. « Chine : des rumeurs plus justes que la propagande », Le Monde - 11 avril 2012.
  3. « Le dirigeant déchu Bo Xilai espionnait la hiérarchie du PCC », Le Monde - 26 avril 2012.
  4. « Bo Xilai suspendu du bureau politique du Parti communiste » Le Monde - 10 avril 2012.
  5. Brice Pedroletti. Illustrations Anthony Zinonos , « Splendeurs et décadence. La saga des Borgia chinois » Le Monde, 29 juillet 2012.
  6. « L'affaire qui dévoile les luttes de clans en Chine », Le Monde.fr, 10 février 2012.
  7. a b et c Biographie officielle de Bo Xilai, sur China Vitae.
  8. David Matas, Introduction de Organes de l’État : « Lors d’une réunion à huis clos du Parti communiste qui a eu lieu à Zhongnanhai, très peu de temps après tous ces événements, le Premier ministre chinois Wen Jiabao aurait abordé le sujet des prélèvements forcés d’organes et l’implication de Bo Xilai. Une source attribue à Wen Jiabao, les remarques suivantes : les prélèvements forcés d’organes humains sur les vivants sans anesthésie et la vente de ces organes pour de l’argent, un humain est-il capable de faire cela ? Des choses comme cela se passent depuis de nombreuses années. Nous allons bientôt partir à la retraite et cela n’est toujours pas résolu. Maintenant que l’incident de Wang Lijun est connu du monde entier, il faut utiliser cela pour punir Bo Xilai. »
  9. Stéphanie Balme, « L'affaire Bo Xilai », émission Le Bien Commun sur France Culture, 6 septembre 2012.
  10. « Chine : le Parti communiste limoge le maoïste Bo Xilai », Radio Canada, 15 mars 2012.
  11. Willy Lam, « Le renouveau maoïste et le virage conservateur dans la politique chinoise », Perspectives chinoises [en ligne], 2012/2 | mis en ligne le 30 juin 2012, consulté le 25 août 2013.
  12. « À son procès, Bo Xilai nie une des charges pesant contre lui » Le Monde - 22 août 2013.
  13. « Pékin veut en finir avec Bo Xilai », Le Figaro - 27 juillet 2012.
  14. "Ousted Chinese Leader Is Said to Have Spied on Other Top Officials", New York Times - 26 avril 2012.
  15. « Chine : Bo Xilai, la chute d'un prétendant au pouvoir », Le Figaro - 15 mars 2012.
  16. « Bo Xilai exclu du Parti communiste chinois », Arnaud de La Grange, Le Figaro - 10 avril 2012.
  17. « Gu Kailai, chute de la « Jackie Kennedy » chinoise », L'Express - 13 avril 2012.
  18. « La femme de Bo Xilai a été condamnée à la peine de mort avec sursis le 20/08/12 », Le Nouvel Observateur - 20 août 2012.
  19. « Le procès très orchestré de Bo Xilai, le « prince rouge » déchu », Le Monde - 22 août 2013.
  20. « L'ex-« prince rouge » Bo Xilai conteste les accusations portées à son encontre », France 24 - 22 août 2013.
  21. « L'ex-prince rouge Bo Xilai à la barre : un procès phare en Chine », Nord litoral - 21 août 2013.
  22. « Procès Bo Xilai, la transparence du secret » RFI - août 2013.
  23. « Chine : le fils de Bo Xilai dit être sans nouvelle de ses parents », Libération - 20 août 2013.
  24. « Chine : le procès du dirigeant déchu Bo Xilai s’ouvrira jeudi », Libération - 18 août 2013.
  25. Pierre Haski, « Procès Bo Xilai : sept personnages pour un Dallas post maoïste », Rue89.
  26. « L’étoile déchue du PC chinois contre-attaque à son procès », Le Temps - 24 août 2013.
  27. « Chine : Bo Xilai dément tout lien avec une luxueuse villa à Cannes », La Libre.be - 22 août 2013.
  28. « Chine : le Parti choisit la prison à vie pour le Prince rouge Bo Xilai » Nicholas Bequelin, Rue89 - 22 septembre 2013.
  29. « L'ex-dirigeant chinois Bo Xilai va faire appel de sa condamnation », liberation.fr - 23 septembre 2013.
  30. AFP, « Chine : la justice va examiner l'appel de l'ex-dirigeant de Bo Xilai », Libération - 9 octobre 2013.
  31. « La Chine condamne définitivement Bo Xilai », Libération - 25 octobre 2013.
  32. Patrick Saint-Paul, « Une prison cinq étoiles à vie pour Bo Xilai », Le Figaro - samedi 26 / dimanche 27 octobre 2013, page 7.
  33. « Chine : images inédites de la prison de luxe de l'épouse de Bo Xilai », Asialyst (source South China Morning Post) - avril 2016.
  34. Louis Haushalter, « Le gouvernement chinois veut solder l'affaire Bo Xilai », Les Échos, 6 août 2013.
  35. Arnaud de La Grange, « Un apôtre du marché au pays de Mao » Le Figaro - 17 septembre 2012.
  36. « Le procès Bo Xilai, une fiction et un spectacle pour Ai Weiwei », Le Monde - 28 août 2013.
  37. « Chine : derrière la condamnation de Bo Xilai, le « renforcement de l'équipe au pouvoir » », RFI - 23 septembre 2013.
  38. "The multiple aliases of Bo Xilai's first son Li Wangzhi and his secret admiration of democracy", Schanghaiist - 23 avril 2012.
  39. « Chine : nouveau rebondissement dans l'affaire Bo Xilai », Le Point.fr - 7 octobre 2010.
  40. "Details Are Refuted in Tale of Bo Guagua’s Red Ferrari" The New-York Times - 30 avril 2012.
  41. Jérémy Page, "Children of the Revolution. China's 'princelings', the offspring of the communist party elite, are embracing the trappings of wealth and privilege—raising uncomfortable questions for their elders.", The Wall Street Journal - 26 novembre 2011.
  42. « L’affaire Bo Xilai si vous avez manqué le début », Le Monde - 19 avril 2012.
  43. Loïc Struys, « L'actrice de Tigre et Dragon au cœur d'un scandale de prostitution », 7sur7 - 31 mai 2012.
  44. François Danjou, Coup d’Etat à Pékin. Sexe, meurtre et corruption en Chine, questionchine.net, 22 mai 2017

Voir aussi

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