Bernhard Pankok

Bernhard Pankok
Autoportrait de Bernhard Pankok (1898).
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MünsterVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BaierbrunnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Architecte, graphiste, artiste graphique, professeur d'université, peintre, illustrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marianne Geyer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Académie des Beaux-Arts de Stuttgart (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Deutscher WerkbundVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Bernhard Pankok, né le à Münster et mort le 1943) est un peintre, graphiste, architecte et designer allemand[1].

Son œuvre se développe au moment où se produit la transition entre l'Art Nouveau et le Style international. Il est entre autres reconnu pour son mobilier et la conception de livres, tels que le catalogue de la section allemande de l'Exposition universelle de 1900 (Paris).

Carrière

Bernhard Pankok est né le à Münster. En 1889, il entre à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf puis termine ses études à Berlin.

Illustration parue dans Jugend, octobre 1896.

Il ouvre un atelier à Munich en 1892, et y travaille en tant qu'artiste indépendant, graphiste et illustrateur pour des périodiques illustrés de bonne tenue comme Pan et Jugend. Il demeure à Munich jusqu'en 1902 et co-fonde le « Vereinigten Werkstätten für Kunst im Handwerk » (VWKH, littéralement le « Laboratoire pour l'union des arts et des artisanats », équivalent en France de l'Union des arts décoratifs). Avec Otto Eckmann, Richard Riemerschmid et Bruno Paul, il compte parmi ces artistes « qui font la transition entre l'art libre et l'art appliqué, à l'image de l'uomini universali au sens où on l'entendait sous la Renaissance, croisant au cœur de leurs productions, progressivement, tous les domaines de l'art, de l'industrie et du commerce et abolissant les frontières »[2]. Ses travaux sont reconnus internationalement durant l'Exposition universelle de 1900 (Paris) où il est présent dans le pavillon de l'Empire allemand.

En 1901, il épouse la Suissesse Antonette (Toni) Coppenrath (1870–1920), fille du peintre Ferdinand Florenz Coppenrath.

En 1902, il s'installe à Stuttgart, et en 1913, il participe à la re-fondation de l'école d'art locale, le Stuttgarter Killesberg, qui devient, avec un nouveau bâtiment, la Kunstgewerbeschule (aujourd'hui la Staatliche Akademie der Bildenden Künste Stuttgart), dont il devient le premier directeur, poste qu'il conserve jusqu'en 1937.

En 1907, Pankok devient membre de la Sécession de Berlin et du Deutscher Werkbund nouvellement fondé. En 1914, il est l'un des principaux artistes de l'exposition du Werkbund à Cologne.

En 1924, il épouse en secondes noces Marianne Geyer (1891-1941).

En 1930, il devient membre invité de la Sécession de Munich. Il est nommé membre honoraire de la Westphalien Kunstverein Münster deux ans plus tard, puis membre honoraire de l'Académie des beaux-arts de Munich en 1931.

Il prend sa retraite durant l'été 1937. Contrairement à nombre de ses collègues professeurs, il n'était pas devenu membre du NSDAP. Le journal Stuttgarter Neue Tagblatt écrit alors : « Le nom de Bernhard Pankok, ainsi que sa personnalité et ses créations, ont profondément contribué au développement artistique de Stuttgart ».

Un an avant sa mort intervenue le à Baierbrunn, l'Académie des beaux-arts de Stuttgart le nomme membre honoraire pour son soixante-dixième anniversaire.

  • La Kunstgewerbeschule Stuttgart (avant 1914).
    La Kunstgewerbeschule Stuttgart (avant 1914).
  • Salon conçu par Pankok pour l'exposition du Stuttgarter Mitteilungen über Kunst und Gewerbe de 1904-1905.
    Salon conçu par Pankok pour l'exposition du Stuttgarter Mitteilungen über Kunst und Gewerbe de 1904-1905.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Hermann Gretsch (de), Bernhard Pankok zum Gedächtnis: Rede, gehalten anläßlich der Immatrikulationsfeier der Akademie der bildenden Künste à Stuttgart suis 14. . Stüttgart, 1943.
  • Hans Klaiber, Bernhard Pankok: Ein Lebensbild. Stüttgart: Staatliche Akademie der bildenden Künste Stüttgart, 1981.
  • Wolfgang Kermer (Hrsg.), Zwischen Buch-Kunst und Buch-Conception. Buchgestalter der Akademie und ehemaligen Kunstgewerbeschule de Stuttgart. Werkbeispiele und Texte. Cantz: Ostfildern-Ruit, 1996. (ISBN 3-89322-893-4).
  • Andrea Tietze, "Pankok, Bernhard Wilhelm Maria." In: Neue Deutsche Biographie De 20, Duncker & Humblot, Berlin, 2001. (ISBN 3-428-00201-6), S. 32 f.

Références

  1. (en) « Bernhard Pankok », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  2. (de) Max Osborn, Meisterbuch der Kunst, Berlin/Vienne, Ullstein-Verlag, 1910, pp. 445–446.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Bernhard Pankok, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie des arts de Berlin
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Collection de peintures de l'État de Bavière
    • Grove Art Online
    • Musée d'Orsay
    • Musée Städel
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Store norske leksikon
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Israël
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • (de) Biographie de Bernhard Pankok
  • Exemple de mobilier
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail du design
  • icône décorative Portail de l’ameublement
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail du royaume de Prusse
  • icône décorative Portail de l’Allemagne