Babani Koné

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Babani Koné
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Biographie
Naissance
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SégouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
malienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ChanteuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation

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Fatoumata Koné, dite Babani Koné, née en 1958 à Ségou au Mali, est une compositrice et une chanteuse malienne, chantant en bambara.

Biographie

Babani Koné est une artiste célèbre malienne née à Ségou.

Fille d'un père griot et d'une mère griotte, elle fait son apprentissage dès son plus jeune âge auprès de sa grand-mère Awa Koné. Celle-ci, griotte elle aussi, l’emmène avec elle dans les cérémonies. Elle débute très tôt dans le chant, participe à des animations scolaires ou inter-quartiers, et intègre le mouvement des Pionniers du Mali. Bientôt, elle se produit sur scène. Elle participe en 1983 au Festival Étoiles d'Afrique à Abidjan, puis à la Biennale Artistique et Culturelle du mali de 1984. En 1989, elle est invitée avec Toumani Diabaté au Festival de musique folk de Dranouter en Belgique. Puis elle enregistre deux albums : Sanou Djala et Barika, qui figurent rapidement dans les meilleures ventes du pays[1],[2].

En 1999, elle termine le programme du Festival Africolor en France, avec une prestation remarquée. En 2004, elle est primée au Festival World Culture Open, de Séoul, en Corée du Sud[2]. En 2006, elle participe à une tournée en Grande-Bretagne, avec quelques artistes, intitulée Les Dangereuses/The Asian Music Circuit[2], et est invitée en 2007 à l'enregistrement d'un album de Mokobé, mon Afrique[3]. En 2008, elle est présente sur scène au Festival SFINKS à Anvers, et est honorée, cette même année 2008, du Tamani d'Or du meilleur artiste du Mali, et du Tamani de la meilleure artiste féminine 2008 du Mali. Elle continue à participer à des manifestations musicales internationales, et est ainsi présente à La Nuit des Divas Africaines au Zénith de Paris en , à la 12e édition du Festival des Gnaouas au Maroc, en , à la 5e édition du Festival Mûsîqât en en Tunisie, etc[2].

Discographie

  • 1996 : Sanou Djala
  • 1998 : Barika
  • 2004 : Yelema
  • 2010 : Maliba
  • 2020 : Babani Koné

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Véronique Mortaigne, « L'Afrique rap de Mokobé », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • François-Xavier Gomez et Marc Quattrociocchi, « La griotte malienne Babani Koné chante pour «Libé» », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Pierre Cherruau, « Babani Koné à la conquête du monde », Radio France internationale,‎ (lire en ligne).
  • François-Xavier Gomez, « Ballaké Sissoko, opération à kora ouverte », Libération,‎ (lire en ligne).

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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  • « Babani Koné », sur le site afrisson.com.
  • « Babani Koné », sur le site Africultures.
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