Avortement au Bahreïn

L'avortement au Bahreïn est légal sur base de demande et d'autorisation fournie par un panel de médecins lorsque la vie de la femme est en danger[1]. Selon le Code pénal de 1976, l'avortement devient illégal au Bahreïn lorsqu'il est auto-induit, ce qui expose la femme enceinte à une peine pouvant aller jusqu'à six mois de prison ; ou lorsqu'il est pratiqué sans le consentement de la femme, ce qui vaut jusqu'à dix ans d'emprisonnement[1].

Les Nations unies signalent qu'en 2002, le taux d'avortement est de 11,1 pour 1000 femmes âgées de 15 à 44 ans[2].

En 2019, le Bahreïn propose un nouvel amendement permettant d'inclure les cas où la santé de la mère est danger, ou lorsque le fœtus souffre d'un handicap physique ou mental[3]. Le projet de loi est cependant rejeté en 2020[4].

Notes et références

  1. a et b Abortion Policies: A Global Review, United Nations Population Division, , DOC (lire en ligne), « Bahrain »
  2. « World Abortion Policies 2013 », United Nations, (consulté le )
  3. « Bahrain debates expanding abortion rules »
  4. (en-US) « Proposed abortion law rejected | THE DAILY TRIBUNE | KINGDOM OF BAHRAIN », sur DT News (consulté le )
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