Auguste-Aristide-Fernand Constantin

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Auguste-Aristide-Fernand Constantin
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
18e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, graveur, aquafortisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Thomas CoutureVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Paris (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Auguste Constantin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Auguste-Aristide-Fernand Constantin, né à Paris (ancien 2e arrondissement) le et mort à Paris 18e le , est un artiste peintre et graveur français.

Biographie

Moulins près de Domremy-la-Pucelle, Vosges, eau-forte (1869).

Auguste-Aristide-Fernand Constantin est né le à Paris[1], fils de l'architecte Auguste Constantin (1790-1842).

Sous l'influence de son père, il apprend très jeune l'art de peindre et les techniques de la gravure[2] puis reçoit un enseignement classique dans les ateliers de François-Édouard Picot et Thomas Couture.

Il commence d'exposer au Salon de 1848 où il présente six paysages dessinés[3].

En 1859, il se révèle comme aquafortiste. Au Salon de 1863, il expose Six vues diverses à l'eau-forte : Fantaisies, éditées par Alfred Cadart, accompagnées de natures mortes peintes[4]. Il est sans doute membre de la jeune Société des aquafortistes. Ses travaux montrent des vues de villes françaises sous l'Ancien Régime. Il produit également des aquarelles qui imitent à la perfection l'art des peintres de scènes de genre du XVIIIe siècle, et dont le goût était à la mode[2]. Toujours pour Cadart, il propose une série d'eaux-fortes à L'Illustration nouvelle dès 1868. On connaît aussi de lui des portraits de personnalités tirés sur pierre lithographique.

En 1882, il réalise une dernière suite d'eaux-fortes, douze en tout, pour une édition d'Isoline et la fleur serpent, le roman de Judith Gautier, comprenant un frontispice de Frédéric Régamey[5].

Il meurt à Paris le [6].

Notes et références

  1. Archives de Paris, acte de mariage au 10e arrondissement n°110 dressé le 30/01/1877, vue 27 / 31
  2. a et b J. Bailly-Herberg, Dictionnaire de l'estampe, 1986, p. 75.
  3. Base Salons, année 1848, musée d'Orsay.
  4. Notice Constantin, Auguste, année 1863, Base Salons, musée d'Orsay.
  5. Notice du Catalogue général, BNF.
  6. Archives de Paris, acte de décès n°3884 dressé le 09/11/1895, vue 9 / 31

Annexes

Bibliographie

  • « Constantin, Auguste », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), Paris, Arts et métiers graphiques / Flammarion, 1986, p. 75.
  • (en) « Auguste-Aristide-Fernand Constantin », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)

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