Auður Ava Ólafsdóttir

Auður Ava Ólafsdóttir
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Auður Ava Ólafsdóttir au festival Atlantide, février 2024
Données clés
Naissance
Reykjavik, Islande
Activité principale
Romancière, poète, dramaturge
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Islandais
Genres

Œuvres principales

Miss Islande, Rosa candida

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Auður Ava Ólafsdóttir, née en à Reykjavik, est une écrivaine islandaise.

Biographie

Auður Ava Ólafsdóttir fait ses études en histoire de l'art à la Sorbonne de Paris.

Active dans la promotion de l'art, elle a été professeure d'histoire de l'art à l'Université d'Islande et directrice du musée de l'Université d'Islande avant de devenir écrivaine à plein temps.

Elle est lauréate du prix des libraires du Québec 2011 pour Rosa candida[1] (Afleggjarinn, paru en 2007, qui est traduit en français en 2010 aux éditions Zulma)[2], son troisième roman après Le Rouge vif de la rhubarbe (Upphækkuð jörð, « Terre relevée »), paru en 1998, et L'Embellie [3](Rigning í nóvember, littéralement : « Pluie de novembre »), paru en 2004, qui reçoit le prix de littérature de la ville de Reykjavík.

Le Théâtre national islandais a produit sa première pièce de théâtre à l'automne 2011.

Elle reçoit en 2016 le prix littéraire des jeunes Européens pour son roman L'Exception (Undantekningin, 2012), le Prix Islandais de la littérature (Íslensku bókmenntaverðlaunin) en 2016 pour Ör (Hôtel Silence), Le Grand Prix de littérature du Conseil nordique pour Ör en 2018.

Le , elle reçoit le prix Médicis étranger[4] pour son roman Miss Islande[5].

En , Hôtel Silence, une adaptation cinématographique de son roman Ör par la réalisatrice québécoise Léa Pool est porté au grand écran.

Œuvres

Romans

  • Upphækkuð jörð (1998, Terre surélevée)
    Publié en français sous le titre Le Rouge vif de la rhubarbe, traduit par Catherine Eyjólfsson, Paris, Zulma, 2016 (ISBN 978-2-84304-756-5)
  • Rigning í nóvember (2004, Pluie en novembre)
    Publié en français sous le titre L'Embellie, traduit par Catherine Eyjólfsson, Paris, Zulma, 2012 (ISBN 978-2-84304-589-9) ; réédition, Paris, Points no P3239, 2014 (ISBN 978-2-7578-3315-5) ; réédition, Paris, Zulma, coll. « Z a » no 37, 2017 (ISBN 978-2-84304-796-1)
  • Afleggjarinn[6] (2007, Ramification)
    Publié en français sous le titre Rosa Candida, traduit par Catherine Eyjólfsson, Paris, Zulma, 2010 (ISBN 978-2-84304-521-9) ; réédition, Paris, Points coll. « P2772 », 2012 (ISBN 978-2-7578-2259-3) ; réédition, Paris, Pointdeux, 2013 (ISBN 978-2-36394-156-5) ; réédition, Paris, Zulma, coll. « Z a » no 20, 2015 (ISBN 978-2-84304-733-6)
  • Undantekningin (2012, Exception)
    Publié en français sous le titre L'Exception, traduit par Catherine Eyjólfsson, Paris, Zulma, 2014 (ISBN 978-2-84304-695-7) ; réédition, Paris, Points no P4260, 2016 (ISBN 978-2-7578-5114-2)
  • Ör[7] (2016, Flèche)
    Publié en français sous le titre Ör, traduit par Catherine Eyjólfsson, Paris, Zulma, 2017 (ISBN 978-2-84304-806-7)
  • Ungfrú Ísland (2019, Miss Islande)
    Publié en français sous le titre Miss Islande, traduit par Éric Boury, Paris, Zulma, 2019 (ISBN 978-2-84304-869-2)Prix Médicis étranger
  • Dýralíf[8],[9] (2020, Faune)
    Publié en français sous le titre La Vérité sur la lumière, traduit par Éric Boury, Paris, Zulma, 2021 (ISBN 9791038700642)
  • Eden[10],[11] (2023)
    traduit par Éric Boury, Paris, Zulma, 2023 (ISBN 9791038702288)

Poésie

  • Sálmurinn um glimmer (2010, L'hymne du mica)

Théâtre

  • Les Enfants d'Adam (2011)
  • Swans Mate for Life (2014)

Prix et distinctions

Notes et références

  1. Le monde des Livres, « Audur Ava Olafsdottir Rosa Candida », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Nils C. Ahl, « « Rosa Candida », d’Audur Ava Ólafsdóttir: un chemin pavé de roses », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Marie-Christine Blais, « Audur Ava Olafsdottir : la femme est une île », LaPresse.ca,‎ (lire en ligne)
  4. « Prix médicis étranger 2019 », sur Centre National du Livre,
  5. Camille Laurens, « « Miss Islande », d’Audur Ava Olafsdottir : le feuilleton littéraire de Camille Laurens », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Natalie Levisalles, « Le nom de la rose », Libération,‎ (lire en ligne)
  7. Véronique Ovaldé, « Magda Szabo, Audur Ava Olafsdottir : la chronique « poches » de Véronique Ovaldé », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. « Auður Ava Ólafsdóttir, sage femme », sur France Culture,
  9. Laila Maalouf, « Auður Ava Ólafsdóttir : Écrire sur la lumière dans un monde de noirceur », La Presse,‎ (lire en ligne)
  10. Christian Desmeules, « Ce qui disparaît », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  11. Claire Devarrieux, « Roman - Audur Ava Olafsdottir se met aux bouleaux », Libération,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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