Atelier de construction de Puteaux

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir APX.

Atelier de construction de Puteaux
logo de Atelier de construction de Puteaux

Création 1866
Forme juridique Arsenal d'état
modifier - modifier le code - voir Wikidata Consultez la documentation du modèle

L'Atelier de construction de Puteaux[1], ou APX (« A » pour « Atelier » et « PX » pour « Puteaux ») était un arsenal d'État appartenant à l'armée française. Il était situé au 8, quai National à Puteaux (département de la Seine à l'époque, de nos jours le quai De Dion-Bouton dans les Hauts-de-Seine). Son nom est parfois écrit au pluriel (Ateliers), à tort car si on se réfère aux sources primaires, les cachets et timbres officiels sont bien au singulier[2].

Historique

Fondé en 1866 et dirigé par l'ingénieur Frédéric Kreuzberger, son rôle était à l'origine la fabrication de machines-outil de précision pour les besoins des arsenaux français et étrangers. Il est au nombre des toutes premières usines qui ont été construites en banlieue de Paris alors à l'aube de sa transformation industrielle. Il produira le fusil Chassepot puis le fusil Gras et le canon de 75.

Il dépendait de l'arme de l'artillerie, au même titre que les ateliers de Tarbes, Angers, Avignon, Vernon (Eure)[3], Rennes, Lyon et Douai. Comme eux, il avait en charge les munitions et procédait à des essais. En revanche, les manufactures réalisaient les matériels de petite et moyenne taille (armes à feu et armes blanches), tandis que les ateliers dits « de fabrication » réalisaient les matériels de plus grande taille (pièces d'artillerie)[4].

L'atelier de Puteaux avait une double mission :

  • concevoir des armes nouvelles pour l'Armée française. Il était spécialisé dans les armes de petit et de moyen calibre et leurs accessoires : mitrailleuses, canons, tourelles de chars, lunettes de visée, missiles etc.
  • fabriquer ces armes en série, seul ou concurremment avec d'autres usines.

Son activité ayant été transférée dans son extension de Rueil en 1964, les vastes locaux qu'il occupait quai National (renommé quai de Dion-Bouton en 1980) sont restés inoccupés pendant près de 20 ans pour finalement être rasés en 1983. Sur son emplacement ont été bâtis des immeubles d'habitation.

Réalisations de l'atelier de Puteaux

Armes

Accessoires pour armes

Notes et références

  1. a et b « Atelier de construction de Puteaux. Hauts-de-Seine », sur BnF - Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  2. « 1915 Cachet Atelier de construction de PUTEAUX sur lettre » (consulté le ).
  3. Eugène Hennebert, L'Artillerie, BnF collection ebooks, , 307 p. (ISBN 978-2-346-01565-8, EAN 978-2-34601565-8, lire en ligne).
  4. « Usines et Arsenal », sur Ille-et-Vilaine, le département (consulté le ).
  5. « La mitrailleuse de Puteaux », sur Le Souvenir Français, (consulté le ).

Bibliographie

  • Commandant Puel, Il était une fois..., sans lieu ni date (vers 1974), Publi-Pyrénées, 44 pages.
  • Eugène Hennebert, L'Artillerie, BnF collection ebooks, , 307 p. (ISBN 978-2-346-01565-8, EAN 978-2-34601565-8, lire en ligne).

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Atelier de construction de Puteaux, sur Wikimedia Commons

  • icône décorative Portail de la production industrielle
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  • icône décorative Portail des Hauts-de-Seine