Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Acro.

Cet article est une ébauche concernant une association.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest
Cadre
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Président
David Boilley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.acro.eu.orgVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) est une association de protection de l'environnement française basée à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen. Elle a été créée en 1986 au moment de la catastrophe de Tchernobyl[1]. Elle a pour objet et pour principale activité d'effectuer des analyses de la radioactivité ambiante. Son laboratoire est accrédité par l'Autorité de sûreté nucléaire.

Présentation

L'Association effectue une surveillance des rejets des installations nucléaires en associant les riverains, surtout dans l'Ouest de la France : usine de la Hague, centrale nucléaire de Gravelines, etc. Elle effectue aussi de nombreuses analyses en France et à l'étranger. Elle a été très impliquée au Japon après la catastrophe de Fukushima. En , l'association lance un nouveau site internet pour plus de transparence[2].

L'association siège dans les Commissions locales d'information autour des installations nucléaires de Normandie et au HCTISN. Elle participe aux travaux du PNGMDR.

En , un de ses communiqués, relatif à la présence de tritium dans l’eau du robinet de communes des vallées de la Loire, de la Seine et de la Vienne[3] lui vaut de faire la une des médias. Même si les relevés fournis à l'association par le ministère de la santé prouvent que les niveaux de radioactivité observés (en moyenne 9 Bq/L) sont très inférieurs aux niveaux d'alerte (100 Bq/L), le communiqué laisse entendre que d'éventuelles contaminations plus élevées pourraient affecter gravement la fourniture d'eau potable à la population en cas d'accident grave et déplore l'absence de plan d'alimentation d'eau potable de substitution. Cette prise de position est répercutée sur les réseaux sociaux par une personne se disant infirmière et prétendant que l'eau du robinet est impropre à la consommation. Cela oblige les autorités à démentir un quelconque risque à consommer l'eau du robinet et vaut à l'ACRO de nombreuses critiques[4].

Notes et références

  1. Contrôle de la radioactivité : l’ACRO fête ses 30 ans - France 3, 15/10/2016
  2. Nucléaire. L’Acro lance un nouveau site pour plus de transparence - Ouest France, 11/01/2017
  3. « « 6,4 millions de personnes concernées » : alerte sur la présence de composés radioactifs dans l’eau », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Par A. R. Le 20 juillet 2019 à 18h54, « Eau de Paris «polluée» au tritium : gare aux fake news », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi

Lien externe

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • icône décorative Portail des associations
  • icône décorative Portail de l’environnement
  • icône décorative Portail du nucléaire
  • icône décorative Portail de la France