Armand-René Soucanye de Landevoisin

Armand-René Soucanye de Landevoisin
Biographie
Naissance
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Neuilly-sous-ClermontVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Neuilly-sous-ClermontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Colonel
Conflit
Distinction

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Armand-René Soucanye de Landevoisin, né le au château d'Auvillers (Neuilly-sous-Clermont, Oise), et décédé dans le même lieu le , est un militaire français des guerres napoléoniennes (1801-1814) et de l'expédition d'Espagne (1823), créé baron (titre inachevé) en 1816, colonel d'infanterie.

Biographie

Famille

Armes de la famille Soucanye de Landevoisin : D'azur à 3 griffes d'argent armées de gueules 2 et l.

Armand-René Soucanye de Landevoisin est le fils de René Henri Soucanye de Landevoisin, garde du corps du roi[1], puis colonel de cavalerie (1735-1814) et d’Élisabeth Porchon de la Saussaie (1743-1838).

Il naît le [2] au château d'Auvillers, à Neuilly-sous-Clermont dans le département actuel de l'Oise.

Il épouse le [3] à Laval Blanche Duchemin du Boisdupin dont il a trois enfants:

  • 1. Edmond de Landevoisin, marié à Demoiselle de la Barre, qui fut partagé de la terre de Lasnières, paroisse de Vaiges.
  • 2. Armand de Landevoisin, marié à Demoiselle Coustard de Souvré dont il a eu deux enfants. Il eut en partage, entre autres terres, la métairie de la Brochardière.
  • 3. Blanche de Landevoisin, mariée en premières noces à Louis de Berset, ancien représentant de la Mayenne, et en secondes noces à Henry Armand de Heere.

Le vicomte Révérend écrit :

« Cette famille Soucanye est originaire de Nesle en Picardie, où plusieurs personnes de ce nom firent enregistrer leurs armoiries [différentes entre elles] à l'Armorial général de 1696 ; elle a donné des avocats en parlement, des baillis du marquisat de Nesle, etc., et de nos jours des officiers supérieurs. Elle ne figure en Picardie ni à la maintenue de 1666 ni aux assemblées de la noblesse en 1789[4]. »

Les Landevoisin portent : D'azur à 3 griffes d'argent armées de gueules 2 et 1[4] ; supports deux sauvages debout avec massues.

"Landevoisin" est un nom de terre, correspondant au village de Landevoisin sis à quelques kilometres de Nesle, nommé aujourd'hui Languevoisin.

Carrière militaire

Entré au service en 1801 comme second lieutenant dans le 1er régiment d'artillerie de la marine, il fait partie sous les ordres du général Charles-Mathieu-Isidore Decaen, de l'expédition des Indes orientales en 1803[5], puis prend part à presque toutes les campagnes du Premier Empire : armée du nord (1806), campagne de Prusse et de Pologne (1807), campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809), campagne de Russie (1812)[6].

Lieutenant puis capitaine, il exerce la fonction d'aide de camp, auprès de son beau-frère le général Ignace Michaud (1805-1807) puis auprès de l'Etat-major du prince Eugène de Beauharnais (1807-1812).

Promu chef de bataillon en mai 1812, il est affecté en corps de troupe au 55e régiment d'infanterie de ligne[6]. Durant la retraite de Russie, la 12e division commandée par le général Louis Partouneaux, à laquelle Landevoisin appartient, passe de Smolensk à Mstsislav, plus au Sud, pour servir de réserve à la Grande Armée, puis est employée comme extrême arrière-garde pour protéger le passage de la Bérézina face aux troupes de Platow et de Wittgenstein. C'est durant cet épisode terrible de novembre 1812 que Landevoisin est fait prisonnier en commandant un régiment[6]. Il reste 13 mois prisonnier en Sibérie.

Rentré de captivité en France en septembre 1814, il est nommé adjudant-commandant honoraire en janvier 1815[6].

Il est promu colonel en septembre 1815 et appelé au commandement de la légion de l'Oise[7] devenue en 1820 le 30e de Ligne[7],[8].

Il est créé baron par ordonnance du , titre non régularisé par la suite (lettres patentes non retirées)[4].

Il fait à la tête de ce régiment la campagne victorieuse de l'Expédition d'Espagne de 1823[7].

Commandeur de la Légion d'honneur[9], le colonel de Landevoisin est admis au traitement de réforme en 1830[7] et se retire à Laval.

Il meurt au château d'Auvillers[10], le [9]. Ses funérailles ont lieu à la Cathédrale de la Sainte-Trinité de Laval le [10].

Décorations

Décorations du colonel de Landevoisin

Notes et références

  1. Roussel, Etat Militaire de la France, Paris, Onfroy, (lire en ligne), p. 110
  2. « Arch Départ Oise/ BMS Auvillier, Folio 2, vue 59/157 »
  3. « Arch Départ Mayenne, Registre état civil, M, 1817, Vue 60/81. »
  4. a b et c Vicomte Albert Réverend et Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Volumes 5 à 6., Paris, H Champion, (lire en ligne), pp.270 et 271
  5. Robert Fonville, Claude Ignace François Michaud, Un général Jacobin de la Révolution et de l'Empire, Besançon et Paris, Annales Litterraires de l'université de Besançon. Les Belles Lettres Paris, (lire en ligne), P. 361 et 362.
  6. a b c d e et f Base Léonore des dossiers de Légion d'honneur, « Cote LH//1465/59 - dossier Armand-René Soucanye de Landevoisin » (consulté le )
  7. a b c d et e Héraldique et Généalogie, Héraldique et Généalogie, (lire en ligne), p.413 (vue 431) : fiche Armand René SOUCANYE DE LANDEVOISIN
  8. Abbé Alphonse Angot, Dictionnaire Historique, Topographique et Biographique de la Mayenne_, Laval, Goupil, 1900-1910, T. III, p.720
  9. a et b « Arch Depart Oise, Neuilly sous Clermont, vue 566/711. »
  10. a b et c L'Union, « Nécrologie du colonel de Landevoisin », quotidien,‎ , p.3/4 (lire en ligne)
  11. Base de données de l'Ordre de Saint-Louis 1814-1830, « Fiche Armand-René Soucanye de Landevoisin » (consulté le )

Voir aussi

Sources

« Armand-René Soucanye de Landevoisin », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. III., p. 720.

Articles connexes

Liens externes

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