Antoine Rougé

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Antoine Rougé
Antoine Rougé

Naissance
Cap-Français (Saint-Domingue)
Décès (à 68 ans)
Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 1777 – 1830
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
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Le baron Antoine Rougé, né le à Cap-Français (Saint-Domingue)[1], mort le à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), est un général de brigade de la Révolution française

Biographie

Volontaire en 1777, dans un bataillon qui est formé de divers détachements du régiment de Foix et autres en Amérique, et à qui l'on donne le nom de 3e bataillon de Hainaut, il est licencié en 1782[2].

Il reprend du service le , comme lieutenant-colonel en second au 7e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne. En 1793-1794, il sert à l'armée des Pyrénées orientales, comme commandant en chef des chasseurs de la division du centre, et il est nommé chef de brigade le . Le , il est promu général de brigade provisoire par les représentants en mission Pierre Delbrel et Jean Vidal. Affecté à la division Beaufol le , puis dans la division Hacquin le , il est confirmé dans son grade le . Le suivant, il combat sur la Fluvià, puis il prend le commandement du département des Pyrénées orientales, et il démissionne le .

Il se rapproche des Royalistes. Il est candidat aux élections législatives de 1799, mais il est battu par les Jacobins.

Le , il prend, avec le comte Jules de Paulo, la tête des insurgés royalistes de la région toulousaine. Mais les deux hommes ne parviennent pas à s'emparer de Toulouse le , ils s'entendent mal et sont complètement battus à la bataille de Montréjeau le . Passé en Espagne, puis au Portugal et en Angleterre, Antoine Rougé rentre en France fin . Assigné à résidence à Toulouse, sous la surveillance de la police jusqu'en 1814.

Louis XVIII lui accorde la croix de Saint-Louis le , et le nomme provisoirement le , commandant du département de Tarn-et-Garonne. Le , il est remis en activité avec son grade pour être employé comme lieutenant de roi de 2e classe, et le il est employé en cette qualité à Marseille. Le , il est mis en non activité au traitement d'expectative de demi-solde, et il est admis au traitement de disponibilité le . Il est promu officier de l'ordre national de la Légion d'honneur le , et il est mis au traitement de réforme le [2].

Il meurt à Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse le .

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 395-396

Liens externes

  • (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
  • (pl) « Napoléon.org.pl »
  • « Cote LH/2394/37 », base Léonore, ministère français de la Culture

Notes et références

  1. Six 1934, p. 395.
  2. a et b Six 1934, p. 396.
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