Angélique Dorothée Babaud

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Babaud.

Angélique-Dorothée Babaud
Mme de Bréget et Mme de Cassini
Titre de noblesse
Marquise
Biographie
Naissance

Paris
Décès
Nom de naissance
Angélique-Dorothée BabaudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Activités
Père
Jean BabaudVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Boësnier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Beau-parent
Jacques Masson de GuérignyVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Charlotte Babaud de La Chaussade (d)
Alexandre Masson de Pezay (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Dominique-Joseph de CassiniVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Blason

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Angélique Dorothée Babaud, marquise de Cassini, née vers à Paris[Note 1] et morte le dans la même ville, est une salonnière et contre-révolutionnaire française.

Biographie

Née à Paris[1], Angélique Dorothée Babaud est la fille de Jean Babaud de La Chaussade et de Marie Boësnier (remariée au financier Jacques Masson). Elle est aussi la nièce de Pierre Babaud de la Chaussade et de Paul Boësnier de l'Orme, et la demi-sœur du marquis de Pezay. Elle est, enfin, la tante de Pauline de Lézardière et la marraine de la compositrice Lucile Grétry.

Elle épouse, le , Dominique-Joseph de Cassini[2]. Elle apporte une dot de 560 000 livres. Devenue marquise de Cassini, elle a été la maîtresse du prince de Condé et du comte de Maillebois.

Elle tient un salon courtisé chez elle. Elle y a fait jouer la pièce Mélanie, ou la Religieuse de La Harpe, alors que la pièce avait été interdite par l'archevêque de Paris. Dans ses salons, on colporte les nouvelles mais surtout, on intrigue pour faire ou défaire un homme en place, diminuer une influence ou ruiner une réputation.

Dorat (debout), Mme Masson mère (assise) est ses enfants (Pezay et marquise de Cassini) à genoux.

Contre-révolutionnaire, elle prend part à l'organisation de plusieurs complots royalistes, émigre en 1792 et se rend entre autres à Londres pour rencontrer William Windham, le secrétaire à la Guerre britannique.

Elle meurt à l'âge de 75 ans, en 1809, en son domicile parisien du 21, rue du Cherche-Midi[1].

Œuvres

  • L'Annonce du printemps, 1777.
  • Ode sur la mort de Louis XVI, roi de France et de Navarre, assassiné par la Convention nationale, le .

Sources

  • Fortunée Briquet, Dictionnaire historique, littéraire et bibliographique des Françaises et des étrangères naturalisées en France, connues par leurs écrits ou par la protection qu’elles ont accordée aux gens de lettres, depuis l’établissement de la Monarchie jusqu’à nos jours, 1804.
  • Françoise de Graffigny, Correspondance de Madame de Graffigny, 1716-1759, dir. J. Alan Dainard, et English Showalter, Oxford, Voltaire Foundation, 1985-2016, 15 vol.
  • P. W. Bamford, Privilege and Profit: A Business Family in Eighteenth-Century France. University of Pennsylvania Press, 1988

Notes et références

Notes

  1. D'après son acte de décès en 1809, elle avait alors 75 ans.

Références

  1. a et b Acte de décès du , reconstitué le , Paris 11e (ancien), Archives de Paris [lire en ligne] (vues 5-6/50)
  2. Fiche de mariage reconstituée, , Paris (paroisse Saint-Eustache), Fonds Andriveau, disponible sur Filae

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • WorldCat
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dictionnaire des femmes de l'ancienne France
  • icône décorative Portail du XVIIIe siècle
  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail de la Révolution française