André Essel

Cet article est une ébauche concernant un homme d'affaires français.

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André Essel
Biographie
Naissance
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ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
5e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Entrepreneur, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Fnac (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Membre de
Mouvement des jeunes socialistes ()
Jeunesses socialistes révolutionnairesVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Croix de guerre 1939-1945Voir et modifier les données sur Wikidata

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André Essel, né le à Toulouse et mort le à Paris 5e[1], est un homme politique, résistant et entrepreneur français, connu pour avoir fondé la Fnac avec Max Théret.

Biographie

André Essel adhère en 1935 aux Jeunesses socialistes (JS) et est exclu du mouvement socialiste avec les membres de sa tendance, jugée proche du trotskysme, cette même année. Il rejoint alors les jeunesses socialistes révolutionnaires, dont il devient un des cadres dirigeants. Pendant l'Occupation, il milite au sein du mouvement des Auberges de jeunesse, dans la zone sud, utilisant comme d'autres, ce réseau pour diffuser des documents issus de la résistance trotskiste.

En 1943, il échappe de peu à l'arrestation, et rejoint Paris où il siège à la direction du Parti communiste internationaliste (PCI, trotskyste).

Sous les conseils d'Yvan Craipeau, il retourne, à la Libération, aux Jeunesses socialistes (JS) et devient, en 1946, secrétaire national de cette organisation.

L'année suivante, la totalité du bureau des JS est exclu de l'organisation pour s'être opposée à la politique menée par le gouvernement soutenu par la SFIO, et notamment la répression de la grève aux usines Renault. Il adhère à l'Action socialiste et révolutionnaire (ASR) puis participe au Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR)

À la suite de la dissolution du RDR, il rejoint les neutralistes de Claude Bourdet, et se présente aux législatives de 1951 sur les listes du Centre d'action des gauches indépendantes (CAGI).

Il cesse alors toute activité politique.

Il fonde la Fnac en 1954, avec Max Théret[2],[3]. Pour lui, il s'agit d'une nouvelle approche de l'amélioration du sort des travailleurs, fondée non sur l'augmentation des salaires, mais sur la baisse des prix. Il est président directeur général de l'entreprise jusqu'à son départ en 1983.

Œuvres

  • Je voulais changer le monde : mémoires. - Stock, 1985.
    • Nouvelle édition suivie d'entretiens avec Perle Scemla en 2001 chez Mémoire du livre. - (ISBN 2-913867-29-4)

Bibliographie

  • Notice « André Essel et Max Théret », dans Dictionnaire historique des patrons, (dir. Jean-Claude Daumas), Flammarion, 2010, p. 275-276
  • Vincent Chabault, La FNAC, entre commerce et culture, Paris, PUF, coll. Partage du savoir, 2010, 220 p.

Décorations

  • Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre 1939-1945

Notes et références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Max Théret, le fondateur de la Fnac, est décédé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  3. « Max Théret, le fondateur de la Fnac, est décédé », sur lsa-conso.fr (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Universalis
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