André Corboz

André Corboz
Biographie
Naissance
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GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Collonge-BelleriveVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Professeur d'université, historien de l’art, historien, photographeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Vue de la sépulture.

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André Corboz (né le à Genève et mort le à Collonge-Bellerive) est un historien de l’art, de l’architecture et de l’urbanisme suisse.

Biographie

André Corboz étudie à l'Université de Genève, institution académique dont il obtient une licence en droit en 1952 (par la suite, il obtiendra, en 1981, un doctorat d'État ès lettres à Grenoble), puis il occupe le poste de Secrétaire de l'Université de Genève (1962-1967). On le retrouve professeur d’histoire de l'architecture à l’Université de Montréal (1967-1980), puis professeur d’histoire de l’urbanisme à l’École polytechnique fédérale de Zurich, de 1980 à 1993. Il est également chercheur au Getty Center à Los Angeles, en 1986-1987. André Corboz a publié de nombreux articles et ouvrages traitant de l’histoire de la peinture, de l’architecture et de l’urbanisme. Il a également lancé l'Atlas historique des villes suisses (1997)[1].

L’une de ses œuvres les plus connues est Invention de Carouge, 1772-1792[2], imposant ouvrage dans lequel la ville est vue comme une création piémontaise aux portes de Genève à la fin du XVIIIe siècle (Payot, 1968) (ISBN 2601001054).

On citera, dans le champ de l'histoire de l'architecture et de l'histoire de l'urbanisme :

  • Haut Moyen Âge, Office du Livre, Fribourg, 1970 ;
  • Peinture militante et architecture révolutionnaire : à propos du thème du tunnel chez Hubert Robert, Bâle, Stuttgart : Birkhäuser, 1978.
  • Saggi sull'arte, il metodo, la città e il territorio, a cura di P. Viganò, Milano, Franco Angeli, 1998
  • Deux capitales françaises  : Saint-Pétersbourg et Washington, 2003 ;
  • Le Territoire comme palimpseste et autres essais, Les éditions de l'imprimeur, 2001.
  • Die Kunst, Stadt und Land zum Sprechen zu bringen, Basel, Boston, Berlin, Birkhäuser, 20

Dans le domaine de la peinture italienne, son ouvrage référentiel demeure :

  • Canaletto. Una Venezia immaginaria (Electa 1985).

Son œuvre poétique est bien moins connue. Dans les années 1950, il publie divers recueils, dont Châtiment des victimes.

André Corboz meurt à Collonge-Bellerive le , la veille de son 84e anniversaire[3].

Notes et références

  1. Pier Giorgio Gerosa, « Corboz, André » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Vidéo L'invention de Carouge: un entretien avec André Corboz datant de 1971 tiré des archives de la RTS
  3. [1]

Bibliographie

  • Jean-Etienne Genequand, Philippe Dériaz, « Une nouvelle façon d'envisager l'histoire », Journal de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Lorette Coen, « André Corboz, défricheur de nouveaux territoires », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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    • Base de données des élites suisses
    • Deutsche Biographie
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