André Broca

Cet article est une ébauche concernant un physicien et un médecin français.

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André Broca
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
6e arrondissement de Paris
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
15e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Élie André Broca
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechnique (-)
Faculté de médecine de Paris (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Professeur d'université (à partir de ), physicien, médecin, inventeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Paul BrocaVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Auguste Broca (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Chaire
Membre de
Arme
Artillerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
CapitaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Personne liée
Distinction
Œuvres principales

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Élie André Broca, né le à Paris où il est mort le [1], est un physicien et médecin français.

Biographie

André Broca est le fils du célèbre neurochirurgien Paul Broca et d'Adèle-Augustine Lugol (décédée à Luzarches le ) et le frère du chirurgien Auguste Broca (1859-1924).

Entré à l'École polytechnique en 1883, il en sort en 1885 comme sous-lieutenant d'artillerie. Il quitte l'armée trois ans plus tard et devient préparateur au laboratoire de physique de la faculté de médecine de Paris. Il entame des études médicales, est reçu docteur en médecine en 1893 et devient agrégé de sciences physiques près la faculté de médecine de l'université de Paris en 1898. Il travaille avec l'ingénieur-opticien Philibert Pellin, conduisant à l'invention du prisme de Pellin-Broca en 1899. Il est nommé répétiteur à l’École polytechnique en 1902. Il se trouve impliqué l'année suivante avec son collègue Jean Becquerel dans la mystification des rayons N (montée par René Blondlot[2]), censés modérer l'usage des anesthésiques[3].

Durant la Grande Guerre, il est mobilisé comme officier d'artillerie. Il travaille sur les dirigeables, invente la sauterelle d’Imphy, basée sur le principe de l'arbalète[4] et qui est utilisée par l'armée de 1915 à 1916[5],[Note 1] et l'hydrophone à écoute directe du commandant Walser pour les écoutes sous-marines. Il est rattaché en 1917 à la Direction des Inventions, Etudes et Expériences techniques, dans la section marine.

  • La Sauterelle type A d'Imphy (1915)
    La Sauterelle type A d'Imphy (1915)

En 1920, il succède au professeur Georges Weiss à la chaire de physique médicale et dirige le laboratoire de physiothérapie de l'Hôpital Saint-Louis. Il est élu membre de l'Académie de médecine le . Il est également professeur d'optique physiologique à l'École supérieure d'optique.

Œuvres

  • Sur l'Aplananétisme (1892)
  • Sur l'Achromatisme (1892)
  • Etudes physiologiques, physiques et cliniques sur la vision des éruptions cutanées (1893)
  • Galvanomètre absolument astatique et à grande sensibilité (1897)
  • La Télégraphie sans fils (1899) (texte disponible sur IRIS)
  • Précis de physique médicale (1907)
  • Mesure des courants faradiques (1908) (texte disponible sur IRIS)

Distinctions

Hommage

  • Son éloge est prononcé à l'Académie de Médecine, le par le cancérologue Claudius Regaud.

Notes et références

Notes

  1. Demande de brevet français le formulée par la Société de Commentry, Fourchambault et Decazeville. Brevet N° 502.158 accordé le

Références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 15e, n° 991, vue 10/31.
  2. Pierre Thuillier, Le petit savant illustré, Seuil, coll. « Science ouverte », (ISBN 2020056992), « La triste histoire des rayons N », p. 58-68
  3. Mary Jo Nye, « N-Rays: An Episode in the History and Psychology of Science », Historical Studies in the Physical Sciences, vol. 11, no 1,‎ , p. 125–156 (ISSN 0073-2672, DOI 10.2307/27757473, JSTOR 27757473, lire en ligne)
  4. Laurent Lagneau, « Guerre 14-18 : Quand l’armée française réinventa… l’arbalète », sur Zone militaire opex360.com, (consulté le ).
  5. (en) Ian McCollum, « L’Arbalete la Sauterelle Type A D’Imphy », sur ForgottenWeapons.com, (consulté le ).

Liens externes

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