André Alavoine

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André Alavoine
Biographie
Naissance
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Belleville (Seine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 66 ans)
Palaiseau
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militant, communardVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
AnarchismeVoir et modifier les données sur Wikidata

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André Alavoine (Belleville, [1] - Palaiseau, [2]) est un imprimeur et militant français, blanquiste et soutien de la Commune de Paris.

Biographie

Le dernier combat au Père-Lachaise.

Fils d'un employé de l'Imprimerie nationale, les imprimeurs de l'État français, André Alavoine était imprimeur et s'est associé aux cercles blanquistes. Il habite à Paris au 15 rue Pavée (IVe arr.)[3]. En 1870, pendant le siège de Paris, il sert dans le 95e bataillon de la Garde nationale. Il était membre du Comité central de la Garde nationale et rédigea ses statuts.

Pendant la Commune, il fut nommé directeur adjoint de l'Imprimerie, où étaient imprimés le Journal officiel, les documents et affiches du Conseil de la Commune, et était le siège des Archives nationales, qu'il sauva du saccage et de l'incendie. Il s'est opposé à la fusillade des otages de la rue Haxo et a combattu sur les barricades pendant la Semaine sanglante, jusqu'à la bataille ultime au cimetière du Père-Lachaise.

Il échappa à la répression en se réfugiant en Suisse, tandis que la cour martiale le condamna à la déportation vers la Nouvelle-Calédonie. À Genève[4], il rejoint l'Internationale Anarchiste, fonde le périodique Le Radical[5], collabore avec Le Révolté et est président de La Solidarité, la société de réfugiés de la Commune. Amnistié en novembre 1879, il publie en 1880 la brochure collective Les proscrits français et leurs condamnations.

Références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « André Alavoine » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ Archives en ligne de Paris, état civil reconstitué (XVIe-1859), naissances, cote V3E/N 10, vue 13/51
  2. ↑ Le Maitron
  3. ↑ Michel Cordillot (dir.), Christos Andrianopoulos, Jean-Christophe Angaut, Fabrice Bensimon, Jean-Pierre Bonnet, Thomas Bouchet, Florence Braka, Louis Bretonnière, Edward Castleton, Éric Cavaterra et al., La Commune de Paris 1871: Les acteurs, l'événement, les lieux, Ivry-sur-Seine, Les Éditions de l'Atelier, , 1438 p. (ISBN 978-2-7082-4596-9), p. 33-35
  4. ↑ Éric Vatré, Henri Rochefort: Ou La comédie politique au XIXe siècle, FeniXX, , 316 p. (ISBN 9791037614063, présentation en ligne), p. 217
  5. ↑ Robert Rossi, Léo Taxil (1854-1907): Du journalisme anticlérical à la mystification transcendante, Le Fioupélan, , 826 p. (ISBN 9782916819334, présentation en ligne), p. 527

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, I, Paris, Flammarion, 1978

Liens externes

  • « G. Longeard, L'Imprimerie nationale pendant la Commune de 1871 »

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • Photo dans Armand Dayot, L'Invasion, le Siège, la Commune : 1870-1871
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