Alfred Rasser

Alfred Rasser
Fonction
Conseiller national suisse
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
BâleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BâleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
suisse (à partir de )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Plaque commémorative

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Alfred Rasser (né le à Bâle, mort le dans la même ville) est un humoriste et acteur suisse.

Biographie

Son père est un maçon d'Alsace de nationalité française et meurt quand Alfred a 11 ans. Alfred Rasser grandit avec trois frères et sœurs à Bâle. Après l'école, il effectue un apprentissage de manutentionnaire à Bâle de 1922 à 1925.

En 1928, il travaille pour l'Internationalen Hilfsdienst Liechtenstein, élève des poulets au Tessin et finit par fréquenter l'école d'art dramatique d'Oskar Wälterlin au Conservatoire de Bâle. Il trouve alors sa vocation. Afin de financer la formation de trois ans, il travaille à temps partiel comme comptable. En 1930, Rasser est diplômé de l'école de théâtre et fonde sa propre troupe de théâtre. Il abandonne son travail de comptable et ouvre une entreprise de peinture qu'il dirige pendant cinq ans. Le premier grand succès vient en 1934 avec la pièce de théâtre John D: erobert die Welt de Friedrich Wolf. Dans le cabaret Resslirytti du russe exilé Naum Mitnik, il incarne pour la première fois son Theophil Läppli, version suisse du brave soldat de Jaroslav Hašek, Josef Švejk[1].

En 1935, il rejoint le Cabaret Cornichon pendant cinq ans. En 1943, il ouvre sa propre scène, le cabaret Kaktus, qui existera jusqu'en 1951[2]. En 1954, il est invité à un voyage de quatre semaines en République populaire de Chine avec d'autres artistes et politiciens pendant la période de la guerre froide. Cela entraîne des représailles[3] : il n'est plus embauché, les contrats sont annulés et presque tous les théâtres lui sont soudainement fermés. L'industrie cinématographique est son salut et apporte finalement la réhabilitation avec le personnage de Läppli dans Läppli am Zoll en 1954.

Alfred Rasser conserve une activité politique et est élu du parti l'Alliance des indépendants dans le canton d'Argovie au sein du Conseil national, où il reste pendant deux législatures. Il plaide pour la paix, la justice sociale et la culture[4]. Aux élections du Conseil national en 1975, il se présente pour team 67, sans succès[5]. Après cela, il prend sa retraite et meurt deux ans plus tard.

En 1932, Alfred Rasser épouse Adele Schnell. De ce mariage naît un fils Roland Rasser, qui deviendra aussi un artiste de cabaret. Le mariage dure jusqu'en 1945, date à laquelle il épouse Ninette Rossellat et a trois enfants avec elle. Outre son fils Roland Rasser, sa fille Caroline Rasser travaille également comme comédienne et artiste de cabaret. Sa tombe se trouve dans le champ des personnalités du cimetière de Hörnli.

Filmographie

  • 1935 : Wie sollen die schweizerischen Filmlieblinge aussehen? (court métrage)
  • 1936 : S’Vreneli am Thunersee
  • 1937 : Der Glückstreffer im Autopolster (court métrage)
  • 1937 : Was isch denn i mym Harem los?
  • 1937 : La faute de l'abbé Mouret
  • 1938 : Hans im Glück (court métrage)
  • 1938 : Le Fusilier Wipf
  • 1940 : Fräulein Huser
  • 1940 : Les Lettres d'amour
  • 1941 : Emil, me mues halt rede mitenand!
  • 1942 : Das Gespensterhaus
  • 1942 : De Wyberfind
  • 1951 : Die Tat der Anderen
  • 1952 : Palace Hotel (de)
  • 1952 : La Vigne joyeuse (de)
  • 1954 : Uli, der Knecht
  • 1954 : La Chanson du printemps (de)
  • 1954 : Läppli am Zoll (court métrage)
  • 1955 : Uli le fermier (de)
  • 1956 : Heidemarie (de)
  • 1957 : Der 10. Mai (de)
  • 1960 : Es geschah an der Grenze (série télévisée)
  • 1960 : HD-Soldat Läppli
  • 1960 : Das kleine Bundes-Gericht (court métrage télévisé)
  • 1960 : Guillaume Tell (de)
  • 1961 : Demokrat Läppli (de)
  • 1962 : Steibruch (TV)
  • 1970 : Keine Angst Liebling, ich pass schon auf
  • 1970 : Biografie – Ein Spiel (TV)
  • 1970 : Immer die verflixten Weiber
  • 1976 : La Solitude soudaine de Konrad Steiner

Notes et références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Alfred Rasser » (voir la liste des auteurs).
  1. (de) Sebastian Wirz, « Läppli – der Schweizer Švejk », sur Institut Goethe, (consulté le )
  2. (de) Wolff A. Greinert, Hans Weigel : "Ich war einmal...", Verlagsgruppe Styria GmbH & Company KG, , 323 p. (ISBN 9783990403907, lire en ligne), p. 125
  3. Jürg Altwegg, Une Suisse en crise : de Ziegler à Blocher, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 139 p. (ISBN 9782880745912, lire en ligne), p. 68
  4. (de) Michael van Orsouw, « Komiker in der Politik », sur Tages-Anzeiger, (consulté le )
  5. (de) Thomas Wehrli, « Als HD Läppli kennt Alfred Rasser bis heute jeder – doch wer war der Mensch hinter dem Schauspieler, der 14 Jahre im Fricktal lebte? », sur Zofinger Tagblatt, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • GND
    • WorldCat
  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Filmportal
    • IMDb
  • Ressources relatives au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Dictionnaire du théâtre en Suisse
  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Documents diplomatiques suisses 1848-1975
    • Parlement suisse
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • MusicBrainz
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire historique de la Suisse
  • icône décorative Portail de l’humour
  • icône décorative Portail du cinéma
  • icône décorative Portail arts et culture de la Suisse