Ahmed Bendella

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Ahmed Bendella
Ahmed Bendella (au milieu) et Mehdi Ben Barka (2e en partant de la droite) lors d'une fête privée à Casablanca après l'indépendance
Biographie
Naissance
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FèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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CasablancaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
marocaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
MilitantVoir et modifier les données sur Wikidata

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Ahmed Bendella (en arabe : أحمد بندلة) est un militant nationaliste marocain, né à Fès vers 1908 et décédé à Casablanca le . Il est l'un des signataires du Manifeste de l'indépendance du .

Biographie

Ahmed Bendella passe une partie de son enfance au Sénégal et en Guinée Conakry, pays natal de sa mère. Il intègre le msid (école coranique)[précision nécessaire] à Derb Benyaiche à Fès et suit quelques cours à l'université Al Quaraouiyine jusqu'en 1926.

Il s'installe alors à Port-Lyautey (Kénitra) où il rejoint les réseaux nationalistes de la ville dirigés par Mohamed Diouri. Arrêté après les manifestations de 1934, il fut interdit de séjour à Kénitra et exilé dans sa ville natale à Fès.

Il part à Casablanca en 1941, où il fut rejoint par ses camarades de Kénitra, dont Bouchta Jamaï, M'hammed ben Jilali Bennani et Moulay Driss Kandoussi. Sa maison à Derb Sultan accueillait régulièrement les réunions des groupes nationalistes. Une partie des signataires du manifeste de l'indépendance du y ont accompli leur acte.

Il fut arrêté à plusieurs reprises, principalement à la suite des émeutes de Casablanca qui ont suivi l'assassinat du militant syndicaliste Farhat Hached en , et de son implication notoire dans la résistance. Après sa libération en 1955, il rejoignit ses amis Ahmed Balafrej et Abderrahim Bouabid à Barcelone, puis à Paris.

Ahmed Bendella se retira de la vie politique après l'indépendance, tout en continuant à soutenir financièrement le Parti de l'Istiqlal, mais en entretenant des relations cordiales avec l'ensemble de ses compagnons de combats, nonobstant leur nouvelle orientation politique. Son état de santé se dégrade rapidement à cause des sévices qu'il avait subis en prison. Il meurt à Casablanca le .

Notes et références

Bibliographie

  • Abou Bakr El Kadri, Mes mémoires au sein du Mouvement national marocain de 1941 à 1945, T2, Casablanca, Imprimerie Nouvelle Annadjah, 1993.
  • Encyclopédie du Mouvement national et de la Résistance et de l'Armée de libération, T2, partie 3, p. 187-189
  • Encyclopédie du Maroc, Association marocaine d'Edition, de Traduction et de Publication, Imprimeries de Salé, T5, (lettre B)
  • Mustapha Mechiche El Alami, Kénitra, naissance d'une ville et le mouvement national, Kénitra, Maison El Boukili, 1998
  • Abderrahil El Ourdighi, La résistance marocaine contre le protéctorat français, T1
  • Mohamed Khalil Bouhkris, Document sur l'opposition et la crédibilité de l'alternative. Document de revendication de l'indépendance, , Maison de la Culture, Casablanca, 1995.

Articles connexes

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